« Festival d'Anjou » : différence entre les versions

  | notes = Créé en 1950<br>73{{e}} édition en 2023

Deuxième manifestation théâtrale en France après celle d'Avignon, le festival d'Anjou a fêté ses 70 ans en 2019. Il compte en moyenne {{formatnum:23000}} spectateurs et une vingtaine de spectacles chaque année.

Le sociétaire de la Comédie française Jean Marchat prend la tête du festival en 1954 pour le diriger jusqu'en 1966.

[[Autres personnalités|Jean-Claude Brialy]] en devient le nouveau directeur artistique en 1985, et le reste durant quinze ans. Il attire au festival les plus grands noms du théâtre, qui s'y succèdent. En 2001, il est rejoint par l'acteur Francis Perrin.

L'association du Festival d'Anjou, dissoute à la fin de l'année 2009, cède sa place en 2010 à l'établissement public de coopération culturelle (EPCC) [[Anjou Théâtre]], qui est depuis chargé d'organiser la manifestation<ref name="cg-2010">Conseil général de Maine-et-Loire, ''Magazine Maine-et-Loire'', juillet-août 2010</ref>{{,}}<ref name="epcc">Festival d'Anjou, ''Dossier de presse'', mars 2011-mai 2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Festival d’Anjou. Les grandes dates'', 8 juin 2019</ref>. En 2023, son budget est de {{unité|2350000|€}}, financé à 45 % par des fonds publics (Département, principal contributeur, Région, ville d'Angers, agglomération de Cholet, de Saumur et {{abréviation|DRAC|Direction régionale des Affaires culturelles}}), 29 % du mécénat et du parrainage, et 25 % par la billeterie<ref>Ouest-France (Laurent Beauvallet), ''Festivals d’Anjou, Premiers plans et de Trélazé : on a décortiqué leurs comptes pour vous'', 25 avril 2024</ref>.

Directeurs artistiques du Festival d'Anjou : Marcel Herrand (1952), Albert Camus (1953), Jean Marchat (1953-1966), Michel de Ré, Jean-Albert Cartier, Henri Ronse puis Marie-Claire Vélène, Jean-Claude Brialy (1985-2001), Nicolas Briançon (2004-2019) et Jean Robert-Charrier (2020-)<ref>Festival d'Anjou (EPCC Anjou Théâtre), ''L'histoire du Festival d'Anjou'', 2021</ref>.

[[File:affiche festival d anjou 2015.jpg|left|thumb|alt=Affiche du festival d'Anjou 2015.]]

En 2009, le festival théâtrale fête ses soixante ans. Une soirée spéciale anniversaire se déroule au château de Brissac, lieu de la première édition. Les pièces classiques sont toujours à l'honneur<ref>Mairie d'Angers, ''Almanach d'Angers'', janvier et juillet 2009</ref>{{,}}<ref name="cg-2010" />.

L'année suivante, en 2014, le festival a lieu du mardi 10 juin au samedi 5 juillet. Plusieurs spectacles sont programmés principalement au château du Plessis-Macé, mais aussi dans la salle Beaurepaire à Saumur, au Grand théâtre d'Angers, au théâtre Saint-Louis à Cholet et aux arènes de Doué-la-Fontaine. Notamment au menu de cette édition : ''Molière malgré moi'' de Francis Perrin, ''Roméo et Juliette'' de William Shakespeare, ''L'étudiante et Monsieur Henri'' d'Ivan Calbérac, ''La Leçon'' d'Eugène Ionesco, ''Le Diner de cons'' de Francis Veber, ''L'importance d'être sérieux'' d'Oscar Wilde, etc. La manifestation est marquée par des perturbations en raison de grèves des intermittents du spectacle, avec notamment l'annulation du spectacle d'ouverture<ref>Ouest-France, ''Festival d'Anjou. Le spectacle d'ouverture annulé'', 11 juin 2014</ref>.

En 2015, le festival d'Anjou se déroule sur trois semaines, au lieu de quatre, du lundi 8 au samedi 27 juin, et reçoit entre {{formatnum:23000}} et {{formatnum:24000}} spectateurs. Le château du Plessis-Macé, le Grand Théâtre d'Angers, le Quai à Angers, le théâtre de Saumur, le Petit théâtre de Bouvet-Ladubay à Saumur, le Jardin de Verre de Cholet, les arènes de Doué-la-Fontaine ont notamment accueillis cette année là : ''Paris Broadway'' une création de Nicolas Briançon, ''Cher Trésor'' de Francis Veber, ''Le révizor'' de Nicolas Gogol, ''Nelson'' de Jean Robert-Charrier, ''Une histoire de paradis. Et après…'', une adaptation de Clovis Fouin, ''Gainsbourg, poète majeur'' de Philippe Lerichomme, ''L'arche part à 8 heures'' d'Ulrich Hub, ''Voyages avec ma tante'' de Graham Greene, ''La fin du monde est pour dimanche'' de François Morel, ''Tom Novembre – Le Récital'' de Jean-Thomas Couture, ''Née sous Giscard'' de Camille Chamoux<ref name="epcc" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Festival d'Anjou. Entre 23 000 et 24 000 spectateurs'', 28 juin 2015</ref>{{,}}<ref name="frequentation">Fréquentation, voir en [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2014|2014]], [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2016|2016]], [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2018|2018]], [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2020|2020]].</ref>.

L'année suivante, la manifestation théâtrale a lieu du 12 juin au {{date|1{{er}} juillet 2017}} avec au programme vingt-sept spectacles pour une quarantaine de représentations dans sept sites du département. On y voit par exemple Édouard Baer, Christian Vadim et Christelle Reboul, François Morel, Bruno Salomone. Près de {{formatnum:25000}} spectateurs assistent à cette {{nobr|68{{e}} édition}}<ref>Angers Mag (Sébastien Rochard), ''Festival d'Anjou : les trois coups de la 68e édition'', 9 juin 2017</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Un Festival d'Anjou encore plus ouvert'', journal du 2 juillet 2017, p. 2 ({{citation|Avec 25 000 entrées}})</ref>{{,}}<ref name="frequentation" />.

Le festival 2018 présente une trentaine de spectacles de théâtre en plein air, sur trois semaines du 11 au 30 juin, notamment interprétés par Jean Benguigui, Patrick Timsit, Francis Huster, François Morel<ref>Ouest-France (Laurent Beauvallet), ''Billet. Mon journal du Festival d'Anjou'', 1{{er}} et 9 juillet 2018</ref>. L'événement se prolonge au Grand Théâtre d'Angers avec la {{nobr|1{{re}} édition}} des Hivernales du Festival d'Anjou, programmation de Nicolas Briançon composée de {{nobr|7 spectacles}} et {{nobr|13 représentations}} entre octobre 2018 et mai 2019, qui reçoit {{formatnum:7500}} spectateurs sur cette période<ref>Conseil départemental de Maine-et-Loire, ''Festival d'Anjou 2019 : tous au théâtre'', dans le magazine ''Maine-et-Loire'' n° 55, mai-juin 2019, p. 16</ref>{{,}}<ref name="epcc" />.