« Église Notre-Dame de Cunault » : différence entre les versions

Bâtie au {{XIIs}}, l''''église Notre-Dame de Cunault''' à [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], en [[Maine-et-Loire]], est une église priorale d'architecture romane de l'Anjou du Moyen Âge. Elle se trouve à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Saumur.

Chênehutte-Trèves-Cunault est une localité située dans le [[Saumurois]], la partie sud-est de l'Anjou. Un monastère est fondé sur les bords de la Loire à [[Cunault|Cunaud]] au {{IVs}} par saint Maxenceul, qui deviend au {{Moyen Âge}} un lieu de pélerinage. Une première église y est érigée par des bénédictins au {{XIs}}, puis une seconde à partir de 1109-1140. Elle est ensuite complétée au {{XIIIs}} par les travées typiques de style Plantagênet et fortifiée au {{XVe}}, et à nouveau modifiée au {{XIXe}}. Elle comporte deux cent vingt-trois chapiteaux sculptés ainsi que des peintures murales. Le prieuré de Cunaud connaîtra une grande prospérité au début du {{XIIs}}, grâce notamment à son port sur la Loire et au marché qu'il dessert. L'église Notre-Dame de Cunault est considéré comme l'une des plus grande église romane de France sans transept. La première construction du clocher date du {{XIs}}<ref name="IA49009388">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Église Notre-Dame, Cunault (IA49009388)'', 11 septembre 2012</ref>{{,}}<ref name="cport">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|863-867}}</ref>{{,}}<ref name="nedelec">Philippe et Catherine Nédélec, ''L'Anjou entre Loire et tuffeau'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2010, p. 93</ref>{{,}}<ref name="ot">Office de tourisme Saumur Val de Loire, ''Chênehutte-Trèves-Cunault'', 2012</ref>{{,}}<ref>Vincent Debiais, ''Corpus des inscriptions de la France médiévale (VIII{{e}}-XIII{{e}} siècle)'', volume 24 ''Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe (région Pays de la Loire)'', CNRS Éditions (Paris), 2010, p. 126</ref>.