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En 1825, messieurs Cuperly et Blondel s'associent pour fonder une entreprise de fabrique de bibelots et de jouets pour enfants. L'entreprise est alors installée dans le quartier du Marais à Paris. Elle se tourne ensuite vers la fabrication de figurines de soldats en plomb, réalisant des pièces coulées et peintes à la main. Henri Mignot s'associe à l'activité en 1903. La société prend pour nom les ''Établissements C.B.G.'' en 1928 (''C'' pour Cuperly, ''B'' pour Blondel, ''G'' pour Gerbeau, nom des fondateurs)<ref name="cbg-historique">CBG Mignot, ''Historique'', septembre 2017</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Breille-les-Pins La fabrique de soldats de plomb au journal de TF1'', 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="co-15juin2016">Le Courrier de l'Ouest, ''La Breille-les-Pins Les petits cyclistes de CBG Mignot à l'Anjou vélo vintage'', 15 juin 2016</ref>. | En 1825, messieurs Cuperly et Blondel s'associent pour fonder une entreprise de fabrique de bibelots et de jouets pour enfants. L'entreprise est alors installée dans le quartier du Marais à Paris. Elle se tourne ensuite vers la fabrication de figurines de soldats en plomb, réalisant des pièces coulées et peintes à la main. Henri Mignot s'associe à l'activité en 1903. La société prend pour nom les ''Établissements C.B.G.'' en 1928 (''C'' pour Cuperly, ''B'' pour Blondel, ''G'' pour Gerbeau, nom des fondateurs)<ref name="cbg-historique">CBG Mignot, ''Historique'', septembre 2017</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Breille-les-Pins La fabrique de soldats de plomb au journal de TF1'', 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="co-15juin2016">Le Courrier de l'Ouest, ''La Breille-les-Pins Les petits cyclistes de CBG Mignot à l'Anjou vélo vintage'', 15 juin 2016</ref>. | ||
CBG Mignot est le dernier fabricant français de figurines en plomb. Au début des {{nobr|années 1990}}, l'atelier ferme ses portes. Édouard Pemzec rachète l'entreprise en [[1994]], l'installe en Maine-et-Loire à [[La Breille-les-Pins]], près de Saumur, et relance l'activité<ref name="cbg-historique" />{{,}}<ref name="co-15juin2016" />. En 2015, CBG Mignot compte {{unité|5000|références}}, mais dont certaines sont peu ou plus fabriquées. Les personnages de l'armée napoléonienne représentent 80 % du chiffre d'affaires<ref>Ouest-France (Jean Delavaud), ''Les fondus du soldat de plomb perpétuent la tradition'', 21 décembre 2015</ref>, côtoyant ceux des légionnaires romains, des poilus de la guerre 1914-1918, des confédérés et unionistes américains, etc. L'entreprise saumuroise perpétue l'art de la figurine de métal, fondue et peinte à la main pour des collectionneurs<ref>Les Échos (Emmanuel Guimard), ''CBG Mignot voue une passion intacte pour les soldats de plomb'', 24 juillet 2006</ref>. De jouet pour enfant à objet de collection, l'entreprise perpétue la grande tradition des soldats de plomb, des figurines artisanales et personnalisées<ref>Saumur Kiosque, ''La Breille-les-Pins. Une entreprise unique représente la bataille des soldats de plomb'', 31 mai 2022</ref>. Le musée de la fabrique compte en 2018 quelque {{unité|12000|figurines}} de plomb<ref>Ouest-France, ''En Anjou, il est le dernier à fabriquer des soldats de plomb à la main'', 16 juin 2018</ref>. | CBG Mignot est le dernier fabricant français de figurines en plomb. Au début des {{nobr|années 1990}}, l'atelier ferme ses portes. Édouard Pemzec rachète l'entreprise en [[1994]], l'installe en Maine-et-Loire à [[La Breille-les-Pins]], près de Saumur, et relance l'activité<ref name="cbg-historique" />{{,}}<ref name="co-15juin2016" />. En 2015, CBG Mignot compte {{unité|5000|références}}, mais dont certaines sont peu ou plus fabriquées. Les personnages de l'armée napoléonienne représentent 80 % du chiffre d'affaires<ref>Ouest-France (Jean Delavaud), ''Les fondus du soldat de plomb perpétuent la tradition'', 21 décembre 2015</ref>, côtoyant ceux des légionnaires romains, des poilus de la guerre 1914-1918, des confédérés et unionistes américains, etc. L'entreprise saumuroise perpétue l'art de la figurine de métal, fondue et peinte à la main pour des collectionneurs<ref>Les Échos (Emmanuel Guimard), ''CBG Mignot voue une passion intacte pour les soldats de plomb'', 24 juillet 2006</ref>. De jouet pour enfant à objet de collection, l'entreprise perpétue la grande tradition des soldats de plomb, des figurines artisanales et personnalisées<ref>Saumur Kiosque (IGNIS Communication, dir. Georges Chabrier), ''La Breille-les-Pins. Une entreprise unique représente la bataille des soldats de plomb'', 31 mai 2022</ref>. Le musée de la fabrique compte en 2018 quelque {{unité|12000|figurines}} de plomb<ref>Ouest-France, ''En Anjou, il est le dernier à fabriquer des soldats de plomb à la main'', 16 juin 2018</ref>. | ||
L'entreprise participe à diverses manifestations comme en juin 2016 à l'Anjou vélo vintage, par la réalisation de petits cyclistes<ref name="co-15juin2016" />. | L'entreprise participe à diverses manifestations comme en juin 2016 à l'Anjou vélo vintage, par la réalisation de petits cyclistes<ref name="co-15juin2016" />. |