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« Juigné-Béné » : différence entre les versions

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== Généralités ==
== Généralités ==
De 1791 à l'{{abréviation|an VIII|23 septembre 1799 au 22 septembre 1800}}, le territoire est partagé entre Montreuil et Avrillé. La commune de Juigné-Béné est ensuite formée de la réunion des deux villages de [[Juigné]] et de [[Béné]]. En 1973, elle fusionne le 1{{er}} février avec [[Montreuil-Belfroy]] donnant naissance à la nouvelle commune de [[Montreuil-Juigné]]<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="cog">Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), ''Code officiel géographique - Commune de Montreuil-Juigné (49214)'', 1 janvier 2023</ref>.
De 1791 à l'{{abréviation|an VIII|23 septembre 1799 au 22 septembre 1800}}, le territoire est partagé entre Montreuil-Belfroy et Avrillé. La commune de Juigné-Béné est ensuite formée de la réunion des deux villages de [[Juigné]] et de [[Béné]]. En 1973, elle fusionne le 1{{er}} février avec [[Montreuil-Belfroy]] donnant naissance à la nouvelle commune de [[Montreuil-Juigné]]<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="cog">Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), ''Code officiel géographique - Commune de Montreuil-Juigné (49214)'', 1 janvier 2023</ref>.


Ce rapprochement fait suite aux votes du {{date|12 janvier 1973}} des conseils municipaux des deux communes ; regroupement par association dont le siège est fixé à la mairie de Montreuil-Belfroy. Léon Delanoue, maire de Juigné-Béné, devient maire délégué, et, Raymond Périnel, maire de Montreuil-Belfroy, le premier maire de la nouvelle commune<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|317}} (Juigné-Béné)</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Montreuil-Juigné. La commune est quadragénaire'', Édition du 12 janvier 2013</ref>{{,}}<ref>Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine'', dans ''Norois'', n° 78, avril-juin 1973, p. 392-393</ref>. Le rapprochement est transformé en fusion simple en 1977<ref name="cog" />.
Ce rapprochement fait suite aux votes du {{date|12 janvier 1973}} des conseils municipaux des deux communes ; regroupement par association dont le siège est fixé à la mairie de Montreuil-Belfroy. Léon Delanoue, maire de Juigné-Béné, devient maire délégué, et, Raymond Périnel, maire de Montreuil-Belfroy, le premier maire de la nouvelle commune<ref>Arrêté du 24 janvier 1973 portant création de la commune de Montreuil-Juigné, ''Journal officiel de la République française'', 105{{e}} année, n° 43, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 20 février 1973, p. 1903</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|317}} (Juigné-Béné)</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Montreuil-Juigné. La commune est quadragénaire'', Édition du 12 janvier 2013</ref>{{,}}<ref>Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine'', dans ''Norois'', n° 78, avril-juin 1973, p. 392-393</ref>. Le rapprochement est transformé en fusion simple en 1977<ref name="cog" />.


Montreuil-Belfroy est jusqu'alors dans le canton d'Angers-7 (La Meignanne en 1800, Angers-N.O. en 1801, Angers-O. en 1963, Angers-7 en 1973) et l'arrondissement d'Angers<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Juigné-Béné'', 2007</ref>.
Montreuil-Belfroy est jusqu'alors dans le canton d'Angers-7 (La Meignanne en 1800, Angers-N.O. en 1801, Angers-O. en 1963, Angers-7 en 1973) et l'arrondissement d'Angers<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Juigné-Béné'', 2007</ref>.


La commune compte {{formatnum:1238}} habitants en 1968<ref name="ehess" />.  
La commune compte {{unité|1238|habitants}} en 1968<ref name="ehess" />.  


Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Montreuil-Juigné)'', mai 2012</ref> : Le château de l'Épine du {{XVIIs}}, le château La Guyonnière ({{XVe}}-{{XIXe}}) au lieu-dit Château-de-Juigné, l'église Saint-Jean du {{XIXs}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Montreuil-Juigné)'', mai 2012</ref>.
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Montreuil-Juigné)'', mai 2012</ref> : Le château de l'Épine du {{XVIIs}}, le château La Guyonnière ({{XVe}}-{{XIXe}}) au lieu-dit Château-de-Juigné, l'église Saint-Jean du {{XIXs}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Montreuil-Juigné)'', mai 2012</ref>.
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== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
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Juigné-Béné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 422 et 423</ref> :
Juigné-Béné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, p. 422-423</ref> :


{{citation|'''Juigné-Béné''', c<sup>on</sup> et arr<sup>t</sup> d’Angers (10 kil.),  
{{citation|'''Juigné-Béné''', c<sup>on</sup> et {{arrt}} d’Angers (10 kil.),  
{{cne}} composée des deux anciennes paroisses de  
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Juigné-sur-Maine, sur la rive droite de la  
Juigné-sur-Maine, sur la rive droite de la  
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Bené, sur la rive gauche qui s’aplanit en large  
Bené, sur la rive gauche qui s’aplanit en large  
vallée, entre [[Montreuil-Belfroy]] (1 {{abréviation|kil.|kilomètre}} 1/2) au {{abréviation|S.|sud}},  
vallée, entre [[Montreuil-Belfroy]] (1 {{abréviation|kil.|kilomètre}} 1/2) au {{abréviation|S.|sud}},  
le Plessis-Macé (4 kil. 1/2) à l’O., la Membrolle  
le Plessis-Macé (4 kil. 1/2) à {{abréviation|l’O.|l'Ouest}}, la Membrolle  
(5 kil.) au N., Feneu (4 kil.) et Cantenay-Epinard  
(5 kil.) au N., Feneu (4 kil.) et Cantenay-Epinard  
(10 kil.) à l’E.  
(10 kil.) à l’E.  
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qui y ont aidé.  
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De 1791 à l’an VIII, la {{cne}} était réunie partie à  
De 1791 à l’an VIII, la {{cne-}} était réunie partie à  
[[Montreuil-Belfroy]], partie à Avrillé.  
[[Montreuil-Belfroy]], partie à Avrillé.  


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— Nic-Jean Armand, 20 vendémiaire an XIII.  
— Nic-Jean Armand, 20 vendémiaire an XIII.  
— Claude Cocrie, 23 août 1815, installé le 28,  
— Claude Cocrie, 23 août 1815, installé le 28,  
† en fonctions le 28 février 1853. — Auguste de  
[[abréviations#C|]] en fonctions le 28 février 1853. — Auguste de  
Mieulle, 30 mars 1853, installé le 24 avril, en  
Mieulle, 30 mars 1853, installé le 24 avril, en  
fonctions, 1875.  
fonctions, 1875.  
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== Notes ==
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Articles connexes
:* [[Montreuil-Belfroy]]
:* [[Montreuil-Juigné]]
Sources et annotations
{{Références}}
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