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« Marie-Euphrasie Pelletier » : différence entre les versions

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Rose-Virginie Pelletier naît à Noirmoutier-en-l'Île (Vendée) le 31 juillet 1796. Elle entre chez les Sœurs de Notre-Dame de Charité à Tours à l'âge de 18 ans ; institut fondé en 1641 par Jean Eudes. Elle prend l'habit en 1815 sous le nom de sœur Marie-Euphrasie Pelletier. Elle devient supérieure du couvent de Tours, où elle fonde les Sœurs de Sainte Madeleine, puis devient supérieure de la communauté d'Angers. Elle y acquiert au milieu du {{XIXs}} la manufacture de Tournemine puis une partie des locaux de l'[[Abbaye Saint-Nicolas d'Angers|abbaye Saint-Aubin]].
Rose-Virginie Pelletier naît à Noirmoutier-en-l'Île (Vendée) le 31 juillet 1796. Elle entre chez les Sœurs de Notre-Dame de Charité à Tours à l'âge de 18 ans ; institut fondé en 1641 par Jean Eudes. Elle prend l'habit en 1815 sous le nom de sœur Marie-Euphrasie Pelletier. Elle devient supérieure du couvent de Tours, où elle fonde les Sœurs de Sainte Madeleine, puis devient supérieure de la communauté d'Angers. Elle y acquiert au milieu du {{XIXs}} la manufacture de Tournemine puis une partie des locaux de l'[[Abbaye Saint-Nicolas d'Angers|abbaye Saint-Aubin]].


Chaque établissement étant indépendant, Marie-Euphrasie Pelletier a l'idée de mettre en place une nouvelle organisation permettant l'entraide entre les couvents. C'est la naissance en [[1829]] d'une congrégation séparée, les Sœurs du Bon Pasteur, qui accueille les femmes risquant de tomber dans la « mauvaise vie », et leur donne un gîte, un couvert, une éducation. En 1835, le pape Grégoire XVI fait d'Angers la maison-mère. L'institut s'étend ensuite en France et sur plusieurs continents<ref name="larousse">''Encyclopédie Larousse'', Éditions Larousse, mars 2018 (sainte Marie de Sainte-Euphrasie Pelletier)</ref>{{,}}<ref name="lacroix">La Croix (Xavier Lecoeur), ''Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, au secours des « brebis égarées »'', 10 avril 2015</ref>{{,}}<ref name="lexpress">L'Express (Antoine Gazeau), ''«Les Angevines brillent dans l'action charitable»'', 10 mai 2004 (entretien avec Jacques Maillard)</ref>{{,}}<ref name="musee-bp">Musée Bon Pasteur (Angers), ''Les fondateurs'', mars 2018</ref>{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, édition H. Siraudeau & Cie (Angers), t. 3, p. 126</ref>.
Chaque établissement étant indépendant, Marie-Euphrasie Pelletier a l'idée de mettre en place une nouvelle organisation permettant l'entraide entre les couvents. C'est la naissance en [[1829]] d'une congrégation séparée, les Sœurs du Bon Pasteur, qui accueille les femmes risquant de tomber dans la « mauvaise vie », et leur donne un gîte, un couvert, une éducation. En 1835, le pape Grégoire XVI fait d'Angers la maison-mère. L'institut s'étend ensuite en France et sur plusieurs continents<ref name="larousse">''Encyclopédie Larousse'', Société des éditions Larousse (Paris), mars 2018 (sainte Marie de Sainte-Euphrasie Pelletier)</ref>{{,}}<ref name="lacroix">La Croix (Xavier Lecoeur), ''Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, au secours des « brebis égarées »'', 10 avril 2015</ref>{{,}}<ref name="lexpress">L'Express (Antoine Gazeau), ''«Les Angevines brillent dans l'action charitable»'', 10 mai 2004 (entretien avec Jacques Maillard)</ref>{{,}}<ref name="musee-bp">Musée Bon Pasteur (Angers), ''Les fondateurs'', mars 2018</ref>{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, édition H. Siraudeau & Cie (Angers), t. 3, p. 126</ref>.


[[1848|Grégoire Bordillon]], préfet de Maine-et-Loire en 1848, déclarera : « Il n'y a qu'un homme à Angers, c'est la mère Pelletier »<ref name="lexpress" />{{,}}<ref>Danièle Sallenave, ''L'églantine et le muguet'', Collection Blanche, Gallimard (Paris), 2018, p. 37 (à propos de Bordillon, voir aussi [[Lettres de Grégoire Bordillon à Alexandre Freslon|Lettres à Freslon]]).</ref>.
[[1848|Grégoire Bordillon]], préfet de Maine-et-Loire en 1848, déclarera : « Il n'y a qu'un homme à Angers, c'est la mère Pelletier »<ref name="lexpress" />{{,}}<ref>Danièle Sallenave, ''L'églantine et le muguet'', Collection Blanche, Gallimard (Paris), 2018, p. 37 (à propos de Bordillon, voir aussi [[Lettres de Grégoire Bordillon à Alexandre Freslon|Lettres à Freslon]]).</ref>.
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== Notes ==
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