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'''Météorologie''' : Le froid glacial de décembre [[1879]] perdure en janvier 1880. La glace s'accumule sur la Loire, comme par exemple à [[Saumur]]. Les habitants de l'île de Souzay sont isolés, ne pouvant plus se déplacer. À [[Cholet]], la rivière et les fontaines sont gelées, les usines fermées, le chemin de fer bloqué et les marchés annulés. De mémoire d'hommes, le Grand Hiver 1880 est alors parmi les plus rudes jamais endurés<ref>Pick de L…, ''L'Embâcle le la Loire en amont de Saumur'', dans ''Le Monde illustré'', 24{{e}} année, n° 1192,‎ du 31 janvier 1880, p. 70 ([[Le Monde illustré du 31 janvier 1880|lire]])</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''1880, une mer de glace à Saumur : Janvier-février 1880'', 12 février 2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les rigueurs du grand hiver 1880 à Cholet'', 13 février 2011</ref>. Ensuite, le dégel soudain entraîne une montée des eaux et la dislocation de la banquise en blocs qui heurtent les piles des ponts<ref>Joseph-Henri Denécheau, ''Saumur-jadis : Les colères des fleuves'', 2010-2017 ([https://web.archive.org/web/20161113174413/https://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch36/r36d1col.htm lire])</ref>.
'''Météorologie''' : Le froid glacial de décembre [[1879]] perdure en janvier 1880. La glace s'accumule sur la Loire, comme par exemple à [[Saumur]]. Les habitants de l'île de Souzay sont isolés, ne pouvant plus se déplacer. À [[Cholet]], la rivière et les fontaines sont gelées, les usines fermées, le chemin de fer bloqué et les marchés annulés. De mémoire d'hommes, le Grand Hiver 1880 est alors parmi les plus rudes jamais endurés<ref>Pick de L…, ''L'Embâcle le la Loire en amont de Saumur'', dans ''Le Monde illustré'', 24{{e}} année, n° 1192,‎ du 31 janvier 1880, p. 70 ([[Le Monde illustré du 31 janvier 1880|lire]])</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''1880, une mer de glace à Saumur : Janvier-février 1880'', 12 février 2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les rigueurs du grand hiver 1880 à Cholet'', 13 février 2011</ref>. Ensuite, le dégel soudain entraîne une montée des eaux et la dislocation de la banquise en blocs qui heurtent les piles des ponts<ref>Joseph-Henri Denécheau, ''Saumur-jadis : Les colères des fleuves'', 2010-2017 ([https://web.archive.org/web/20161113174413/https://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch36/r36d1col.htm lire])</ref>.


{{citation bloc|De là, je fus nommé adjoint à Tiercé, chez M. Bompois ; j'eus occasion d'y faire connaissance avec la freud, mot du pays et de circonstance, pendant le terrible hiver de 1880. |Verrier et Onillon, ''gloss.''<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1{{er}}, p. XXI</ref>}}
{{citation bloc|De là, je fus nommé adjoint à Tiercé, chez M. Bompois ; j'eus occasion d'y faire connaissance avec la [[freud]], mot du pays et de circonstance, pendant le terrible hiver de 1880. |Verrier et Onillon, ''gloss.''<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1{{er}}, p. XXI</ref>}}


'''Viticulture''' : Le phylloxéra touche le [[Viticulture en Anjou|vignoble angevin]] de 1880 à [[1891]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Pourquoi l'Anjou est une terre de vins'', 5 août 2008</ref>.
'''Viticulture''' : Le phylloxéra touche le [[Viticulture en Anjou|vignoble angevin]] de 1880 à [[1891]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Pourquoi l'Anjou est une terre de vins'', 5 août 2008</ref>.