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« Cellières » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
{{Infobox quartier
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| territoire=[[Baugeois]]
| territoire = [[Segréen]]
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}}
}}
'''Cellières''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).


En 1791 la commune est absorbée par celle de [[La Lande-Chasles]].
'''Cellières''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49) absorbée en 1791 par celle de [[Juvardeil]].




{{Commune à compléter}}
== Généralités ==
Cellières fait office de frontière au {{XVIIIs}} entre [[Cheffes]] et Juvardeil. En 1791, le prêtre refusant de prêter serment aux autorités révolutionnaires, l'église est détruite et le village est réunit à Juvardeil<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|596-597}}</ref>{{,}}<ref name="of-12aout2022">Ouest-France, ''En 1791, le village de Cellières a rejoint la commune de Juvardeil'', 12 août 2022</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 96</ref>.


[[Catégorie:Quartier|Cellieres]]
Aucune trace préhistorique. Au {{XIs}}, une église est fondée par l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers. Un petit village se crée autour de cet édifice. La famille du nom existe jusqu'au moins la fin du {{XIIe}}, puis le fief passe entre plusieurs mains. Le village de Cellières s'installe ensuite autour du prieuré et d'un château construit à mi-pente sur le coteau, rive droite de la Sarthe. Au {{XVIIIe}}, Cellières dépend de l'élection d'Angers. À son rattachement en 1791 à Juvardeil, Cellières abrite une centaine de villageois<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="of-12aout2022" />.
 
Éléments du patrimoine : Le château de la Cour de Cellières, du {{XVIIIs}}, partiellement inscrit aux Monuments historiques. Le prieuré, bâtiment de style Louis XV reconstruit au {{XVIIIe}}. L'église notre-Dame a complètement disparu<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Juvardeil)'', mai 2023</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />.
 
Le hameau de Cellières se trouve au sud du bourg de Juvardeil<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail - Les Cellières'', mai 2023</ref>.
 
[[File:cellieres chateau carte postale.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne du château.]]
 
== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Cellières dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, page 562</ref> :
 
{{citation|
'''Ceilières''', h., {{cne}} de Juvardeil — ''Sileria''
1070-1080 (Cartul. St-Nic. p. 69), 1097 (Epit.
St-Nic., n. 28). — ''Selières'' XVI{{e}}-XVII{{e}} s. (G Cure).
— Il y existait dés les premières années du XI{{e}} s.
une église dédiée à Notre-Dame et à St Martin.
Elle appartenait avant 1060 à l’abbaye St-Micolas,
à qui plusieurs bulles du pape la confirment. Une
consécration nouvelle en fut faite par l’évêque
Geoffroi la Mouche vers 1160. Quoiqu’elle ait
subsisté jusqu’à la Révolution, il n’en reste plus
trace aujourd’hui. Cette paroisse, la plus petite du
diocèse, ne comptait en 1737 que 13 maisons et un
seul paroissien qui sût lire, un maître serrurier.
Elle a été réunie en 1790 à Juvardeil. Le presbytère
venait précisément d’en être rebâti.
 
Le prieuré, établi par les moines, faisait face
à l’église et existe encore, tout à l’entrée, en
montant, à droite. Le prieur avait d’ailleurs
son logis de ville dans la rue du St-Esprit, à
Angers, qu’il vendit en 1707 aux Pénitentes.
 
Prieurs-curés : Henri de Champeaux,
« homme noble et très-libéral, largissimus »,
à qui la comtesse Hermengarde, attirée en pèlerinage,
concéda liberté de chasse à font gibier
— Louis Bachelot 1494. — Jean de Tessé
1513, 1536. — Yves de Tessé, premier commendataire,
chanoine de Saint-Maurice et aussi
prieur de Gonnord, 1533, 1547. — Guill. Richer
1556. — Jean Pejé 1570. — Jean Bédé 1573,
Jean Hamelot 1588. — Jean Ledoleux 1600.
— Franc. Bariller 1605. — Jean Hamelot,
le jeune, 1609. — Jean Poypail 1611, † le
25 octobre 1639. — Pierre Poypail, son neveu.
27 septembre 1639, † le 3 octobre 1691, âgé de
77 ans. — Noël-Jérôme Martineau, docteur en
théologie, 20 décembre 1691, † le 13 septembre
1704, âgé de 53 ans. — Denis Eleaume, 11 décembre
1704, 19 mars 1705. Suppléé pendant
son noviciat jusqu’au 8 juillet 1706 par Coquereau,
il signe au retour Eleaume-Duplesais
et le plus souvent Duplessis tout court ; — † le
30 mars 1740. — Fr. Dubouzet de Ligarde,
7 mai 1741, † le 23 juin 1766, âgé de 54 ans. —
André Barthomyrat-Despaleines, 30 juin 1768.
† le 21 mars 1771, âgé de 56 ans. — Urbain-Just.
Hébert, 11 octobre 1771, jusqu’en 1791, déporté
en Espagne en septembre 1792.
 
Un peu an dessus du prieuré, du même côté,
un portail donne entrée dans la Cour de Cellières,
assemblage de bâtiments rectangulaires
(XVI{{e}}), avec une double façade en équerre, vers
S. et vers l’E., modifiés aux XVII{{e}} et XVIII{{e}} s.
C’est l’ancien château, propriété aujourd’hui de
M. Neveu, maire de Juvardeil. Il appartenait au
moins dès le XIV{{e}} s. et jusqu’à la fin du XVI{{e}} à
la famille de Clers, qui rendait hommage à
Cheffes ; — en 1600 à Jean de la Barre, † le 25
mars 1630 ; — à Claude de Vinel, son gendre.
1633, de qui Henri Boylesve, écuyer, l’acquiert
vers 1650. Renée Boylesve l’apporta en mariage
à Jean Duverdier de Genouillac, dont la descendance
y naît et y réside jusqu’à la Révolution.
La terre fut vendue {{natt}}, avec les Varennes, le
27 prairial an IV.
 
La seigneurie de la paroisse appartenait primitivement
au prieur, qui ne la céda que par
transaction de 1703 au château.
 
Le village actuel (21 maisons dont 2 ou 3 du
XVI{{e}} s., 58 hab.) s’aligne ou rayonne le long d’un
haut chemin verdoyant. Au sortir vers N., une
chaussée pavée d’énormes blocs non équarris passe
aux Varennes et se perd dans les champs.
 
<small>Arch. de M.-et-L. C 105, f. 363 ; 130, 192 ; H. St-Nicolas. — Arch. comm. Et.-C.</small>
}}
 
== Notes ==
À ne pas confondre avec Cellières, hameau de Saint-Victor-Malescours en Haute-Loire, ou Cellières, hameau de La Rivière-Enverse en Haute-Savoie.
 
Sources et annotatons
{{Références}}
 
Lien externe
:• [http://lescellieres.free.fr/index.htm Site du village de Cellières]
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}
 
[[Catégorie:Ancienne commune|Cellieres]]
[[Catégorie:Juvardeil]]