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{{Infobox commune | {{Infobox commune | ||
| image = <!-- facultatif (logo ou blason) --> | |||
| image = | |||
| territoire = [[Baugeois]] | | territoire = [[Baugeois]] | ||
| | | arrondissement = [[Arrondissement de Saumur|arr. de Saumur]] | ||
| intercom = [[Communauté de | | canton = [[Canton de Longué-Jumelles|cant. de Longué-Jumelles]] | ||
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| habitants = Les Courléonais(es) | | habitants = Les Courléonais(es) | ||
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| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune courleon.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{osm12|n=47. | {{osm12|n=47.3897446|o=0.1425957}} | ||
}} | }} | ||
'''Courléon''' est une commune de l'ouest de la France | '''Courléon''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à l'est de [[Vernantes]] et au sud de [[Noyant]], en bordure du département d'Indre-et-Loire. | ||
== | == Situation administrative == | ||
La commune angevine de Courléon est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur-Val-de-Loire]], après disparition de l'intercommunalité [[Communauté de communes Loire-Longué| de Loire-Longué]], et se trouve dans le canton [[Canton de Longué-Jumelles|de Longué-Jumelles]] (Vernoil en 1793, [[Canton de Longué-Jumelles (ancien)|Longué]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Courléon'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Courléon (49114)'', 2020</ref>. | |||
= | Elle porte le code Insee 49114 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49390<ref name="lion1906" />. Les habitants se nomment les Courléonais et les Courléonaises. Sa population est de {{unité|126|habitants}} en 1999, 163 en 2012 et 142 en 2020<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2020|2020]])</ref>. La commune de Courléon appartient à l'Aire d'attraction des villes de Saumur, à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Bourgueil<ref name="insee-gae" /> | ||
Mairie : place Saint-Jacques, 49390 Courléon (tél. 02 41 59 80 40, courriel [mailto:mairiedecourleon@wanadoo.fr mairiedecourleon]). | |||
== Histoire et patrimoine == | |||
La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Corléon|Aimericus de Corlon]]''. L'abbaye Saint-Nicolas y établit un domaine à Courléon, cédé au siècle suivant à l'abbaye de Fontevraud, à nouveau cédé au {{XIIIe}} s. à l'abbaye au prieuré Saint-Côme de Tours qui y installe un prieuré-cure. La seigneurie, située sur Courléon et Vernoil, relève de Gizeux (Touraine). Au {{XVIIIe}}, Courléon dépend de l'élection et du grenier à sel de Saumur<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|842-843}}</ref>. | |||
{{ | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Courléon)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur">Office de tourisme du Saumurois, ''Courléon'', juillet 2017</ref> : | ||
* Le château et les communs du Grand Courléon, reconstruits au {{XIXe}} par Auguste Beignet ; | |||
* Le château Notre-Dame dit Château la Touche d'Aize, des {{XVIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* L'église Saint-Jacques, du {{XIIe}} (édifice) et {{XIXe}} (clocher), de style roman ; | |||
* La fontaine au Roy, fontaine des Barbouères ; | |||
* Le lavoir de La Beillardière, du {{XIXs}} ; | |||
* Les maisons, Grande Rue ({{XVIIIe}}), chemin du Château ({{XVIIIe}}) ; | |||
* Maison et ferme de La Beillardière des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Le manoir de La Châtaigneraie, logis et colombier du {{XVIIs}} remaniés au {{XVIIIe}} ; | |||
* Le menhir de La Délugrie (Préhistoire)<ref>Michel Gruet, ''Mégalithes en Anjou'', Cheminements, 2005, p. 92</ref> ; | |||
* Le moulin du Landreau, au lieu-dit les Landes, moulin à vent tour des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Le prieuré de Bénédictins, prieuré-cure des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s ; | |||
* Le tombeau du Grand Courléon, sépulture collective datant de la Préhistoire. | |||
== Loisirs et culture == | |||
Présence d'une société de [[boule de fort]], la Courléonnaise<ref>Gérard Linden, ''La boule de fort par noms et par mots'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2007, p. 65</ref>. | |||
== Espace et territoire == | |||
Située à la lisière de l'Anjou et de la Touraine, la commune rurale de Courléon s'étend sur {{unité|13.77|km|2}} ({{unité|1377|hectares}}), son altitude varie de 57 à {{unité|119|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref> et dans la zone de protection spéciale ([[Glossaire#Z|ZPS]]) du lac de Rillé et forêts avoisinantes<ref>Sigloire (Préfecture de régions des Pays de la Loire), ''Base territoriale - Lac de Rillé et forêts avoisinantes (FR2410016)'', 2011-2018</ref>. | |||
Balades et randonnées : forêt communale, d'une superficie de 300 hectares, et [[Balade et découverte en Vallée Loire-Longué|vallée Loire-Longué]]<ref name="ot-saumur" />. Le [[sentier GR 36]] passe par la commune<ref>[[Sentier GR 36]], mai 2012</ref>. | |||
Localités aux alentours : Gizeux ([[Départements limitrophes au Maine-et-Loire|Indre-et-Loire]]) ({{unité|4.0|km}}), [[Vernoil-le-Fourrier]] ({{unité|4.7|km}}), [[Parçay-les-Pins]] ({{unité|5.4|km}}), Continvoir (37) ({{unité|6.0|km}}), [[Vernantes]] ({{unité|6.7|km}}), [[La Breille-les-Pins]] ({{unité|7.3|km}}), [[La Pellerine]] ({{unité|8.2|km}}), [[Linières-Bouton]] ({{unité|9.4|km}}), [[Breil]] ({{unité|9.7|km}}) et Rillé (37) ({{unité|10.5|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Courléon (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. | |||
[[File:courleon_eglise_saintjacques_2017a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Jacques.]] | |||
== Célestin Port (1874) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Courléon dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A à C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 779|779]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 780|780]]</ref> : | |||
{{citation| | |||
'''Courléon''', canton de Longué (20 kil.). arr. | |||
de Baugé (30 kil.) ; — à 61 kil. d’Angers. — ''Corlon'' | |||
1055 circa (1{{er}} Cartul. St-Serge, p. 191). | |||
— ''Locus qui dicitur Curtis Leonis'' 1102-1108 | |||
(Cartul. de Fontev., ch. 682). — ''Corleum'' | |||
1116 (Fontev., ch. anc. 11), 1157-1169 (Arch. de | |||
la Sarthe, n° 572). — ''Corlium'' 1207 (Pr. des | |||
Loges). — ''Corléon'' 1579 (Carte), 1607 (Mercator). | |||
— Dans une région plane vers N., remplie vers S. | |||
par une chaîne de hauts coteaux (117-126 mèt.), | |||
couverts de landes et de bois, entre le département | |||
d’Indre-et-Loire vers l’E. et en partie | |||
vers S., Parçay (6 kil.) au N., la Breille (7 kil.) | |||
au S., Vernoil-le-Fourrier (5 kil.) à l’O. | |||
Le chemin d’intérêt commun de Vernoil à | |||
Gizeux, centre avec Bourgueil des relations | |||
commerciales du pays, traverse le bourg, où s’en | |||
détache devant l’église le chemin d’intérêt commun | |||
de Courléon à Parçay. | |||
Nul autre ruisseau que la fontaine de la Bareillère, | |||
qui s’échappe vers l’E. pour se jeter dans | |||
l’étang du Gué en Gizeux. | |||
En dépendent les vill. ou ham. de l’Abbaye | |||
ou, comme on dit dans le pays, de la Boye | |||
(13 mais., 44 hab.), de Pieds-Fourchés (10 mais., | |||
29 hab.). du Maroir (10 mais., 34 hab.), du | |||
Billot (10 mais., 30 hab.), de la Beillardière | |||
(7 mais., 24 hab.), du Grand-Courléon, avec château | |||
(7 mais., 34 hab.), des Ormeaux (6 mais., | |||
13 hab.) de la Chucherie (5 mais., 15 hab.), de | |||
la Délugrerie (4 mais., 11 hab.), de la Rousse | |||
(4 mais., 10 hab.), des Aireaux (4 mais., 8 hab.), | |||
de la Touche (3 mais., 14 hab.) et 7 fermes ou | |||
écarts. | |||
Superficie : 1,371 hect.. dont 283 distraits | |||
par ordonnance du 14 septembre 1836 de la commune | |||
de Vernoil-le-Fourrier. — Jusqu’à cette | |||
date, le tiers du bourg même de Courléon dépendait | |||
de Vernoil que limitait seulement le chemin | |||
transversal de Parçay, devant l’église. — | |||
297 hect. de communaux affermés 3,637 francs ; | |||
— 76 hect. en bois. | |||
Population : 69 feux, 709 hab. en 1720-1726. | |||
— 305 hab. en 1831. — 489 hab. en 1841. | |||
— 474 hab. en 1851. — 441 hab. en 1861. — | |||
445 hab. en 1866. — 438 hab. en 1872, dont | |||
135 hab. (17 mais., 45 mén.) au bourg, rajeuni | |||
par la suppression du cimetière intérieur, la | |||
construction de la mairie, le percement de routes | |||
nouvelles. | |||
Foire le 2 février, depuis 1870. — Assemblée | |||
le dimanche qui suit le 24 juillet. | |||
Bureau de poste et Perception de Vernantes. | |||
La Mairie, avec Ecole mixte (Sœurs de la | |||
Salle-de-Vihiers), est un joli édifice neuf (archit. | |||
Piette), dont les travaux adjugés les 10-12 novembre | |||
1861 ont été définitivement reçus le | |||
21 mars 1863. — La mairie ancienne, aliénée le | |||
8 octobre 1861, lui fait face, transformée en café. | |||
La paroisse, supprimée en 1802, mais de fait | |||
presque régulièrement desservie par un prêtre à | |||
résidence, n’a été rétablie qu’en 1837. Une | |||
ordonnance épiscopale du 28 novembre 1834 y | |||
réunit même, par distraction de Vernoil, tout le | |||
groupe de maisons et fermes qui ne fut annexé | |||
qu’en 1836 à la commune. | |||
L’Eglise, dédiée à St Jacques, n’offre qu’une | |||
nef (17 mèt. 20 sur 7 mèt. 35) d’aspect très- | |||
antique et dont la voûte est tombée. Elle comprenait | |||
trois travées qu’indiquent des colonnes | |||
aujourd’hui tronquées de façon difforme à hauteur | |||
d’homme et formées de rondelles de pierre | |||
superposées avec bourrelet de ciment en saillie. | |||
Les chapiteaux, du style roman primitif, se composent | |||
de deux feuilles aiguës, avec abaque carré, | |||
sauf le dernier chapiteau à dr. où le feuillage | |||
perlé t’arrondit eu crochet naissant. Un double | |||
arceau en retrait ouvre sur le carré du chœur, | |||
voûté encore en pierre ainsi que le demi-cercle de | |||
l’abside (9 m. 5 sur 5 m. 10). — Rien d’ailleurs à | |||
signaler que le bénitier, antique cuve de pierre | |||
avec coins en saillie, près la principale entrée. | |||
— A l’extérieur, la façade est en partie refaite | |||
avec pignon tronqué par un petit clocheton, où | |||
pend une cloche fondue, comme l’indique une | |||
inscription, par Gabriel Marquis, à Saumur, en | |||
1764. Un second pignon y correspond, superposé | |||
à l’entrée du chœur. Les murs latéraux, en bel | |||
appareil moyen régulier, sont percés de larges | |||
fenêtres romanes évasées, dont la partie supérieure | |||
a été remaniée. Dans la première vers sud | |||
est recueillie la vieille statue du patron, saint | |||
Jacques, toute mutilée. — Presque au-dessous, | |||
ouvre une porte, formée d’un large arceau en | |||
appareil moyen régulier avec petit tore rond et | |||
très-mince filet en dents de scie pointillées et | |||
couronnement extérieur en saillie, le tout recouvrant | |||
à une profondeur d’un mètre deux autres | |||
arceaux nus qui couvrent l’entrée. — Une suite | |||
de modillons, — de tètes barbares ou grotesques | |||
sur le chœur, de simples bizeaux sur l’abside, | |||
— forme le couronnement, surmonté autour de | |||
l’abside d’une double moulure en dents de scie. | |||
Vers Nord, y attient, séparée par un étroit | |||
passage, la petite maison du prieuré sans aucun | |||
caractère antique, qui communiquait avec le | |||
chœur par une porte romane aujourd’hui condamnée, | |||
le tout vendu {{natt}} le 27 prairial an IV. | |||
— Le Presbytère, avec bel enclos, a été acquis | |||
par la commune le 23 août 1852. — Le Cimetière | |||
se rencontre à 100 mèt. vers l’O. à l’entrée | |||
du bourg. | |||
Il n’est signalé aucune trace antique sur le | |||
territoire, quoiqu’il fût entrecoupé par les chemins | |||
transversaux de Vernoil, de Gizeux, de | |||
Bourgueil et de Saumur, celui de Vernoil à | |||
Gizeux se bifurquant au moulin des Landes, et | |||
formant encore devant le château de Courléon | |||
une large et longue avenue de peupliers. | |||
L’abbaye de St-Nicolas possédait dans le pays | |||
un domaine qu’elle céda en 1116 à l’abbaye de | |||
Fontevraud. | |||
La paroisse devait dès cette époque être constituée, | |||
comme l’atteste suffisamment encore l’œuvre | |||
actuelle de l’église. Plus tard, à une date indéterminée, | |||
elle devient prieuré-cure de l’abbaye | |||
de Saint-Cosme-lès-Tours. | |||
Prieurs-Curés : V. Guischard, 1620, 1624. | |||
— Michel Lamy, septembre 1624, devient prieur | |||
de Gizeux. — Urbain Guichard, 1628, juillet | |||
1662. — F.-B. Verjus, 1663. — Alexandre | |||
Remollard, 1664, installé le 30 mars, † le | |||
9 juillet 1675. — Louis Davau, « prêtre commissionné | |||
pour la desservance », signe prieur à | |||
partir de 1679 jusqu’en mars 1709. — René | |||
Thoret, 4 mars 1709, † le 13 mars 1717, âgé de | |||
47 ans. — Victor Guillemeaux, mai 1717, † le | |||
11 décembre 1737, âgé de 57 ans. — Guitton, | |||
janvier 1738. — Louis Regnoul, mars 1740, | |||
† le 24 juin 1775, âgé de 69 ans. — Brunet, | |||
février 1776, octobre 1793. Il touchait une pension | |||
de l00 livres dès 1790 sur le séminaire St-Charles | |||
d’Angers. | |||
La terre seigneuriale de la paroisse était le | |||
château de Courléon, dit aujourd’hui le Grand-Courléon | |||
et autrefois Courléon-le-Lige, | |||
situé, ainsi que ses dépendances, sur la paroisse | |||
de Vernoil, le tout relevant de Gizeux. — | |||
En est sieur René d’Epinay 1552, François de | |||
l’Epinay 1687, Charles de l’Epinay, qui épouse | |||
le 30 août 1654 à Fontaine-Guérin d<sup>lle</sup> Ebe | |||
Courtin, — Charles de Champagne 1677, mari | |||
de Catherine de l’Epinay ; — Claude de Vert | |||
1720, mari de Renée-Marie Foullon ; — Jacques-Isaac | |||
de Vert, commissaire provincial d’artillerie, | |||
1733, marié le 22 avril 1748 à Marguerite-Cécile | |||
Lebœuf, colonel du régiment de Besançon | |||
en 1766. — Constantin-Victor de Vert, mari de | |||
Renée Lépagneul de la Plante, 1775, qui y réside | |||
encore en 1789, et dont la fille Marie-Renée | |||
épouse le 29 mai 1786, à Vernoil, Charles-Marie-Héard | |||
de Boissimon, officier au régiment de | |||
Monsieur ; — en 1834 encore Charlotte-Eugéme-Héart | |||
de Boissimon, veuve d’Alexandre Desmazis, | |||
de qui la terre fut acquise par {{Mme}} Trouillard, | |||
sœur de M. Louvet, ancien ministre. — Le | |||
château actuel, complètement reconstruit, forme | |||
un corps central, avec fronton, entre deux corps | |||
rectangulaires, avec toit détaché en cône tronqué, | |||
et deux fausses demi tours rondes à toits pointus | |||
aux angles, centre d’un domaine qui comprend | |||
une vingtaine de fermes, la moitié du territoire | |||
de la commune. | |||
La paroisse dépendait de l’Archiprêtré de | |||
Bourgueil, de l’Election et du Grenier à sel de | |||
Saumur, du District en 1788 de Saumur, en | |||
1790 de Baugé. | |||
Maires : Borien, 1792 — Pierre Boisnardt | |||
1{{er}} messidor an VIII. — Pierre Boisnard, son | |||
fils, 23 janvier 1826, démissionnaire en 1855. — | |||
Vincent Boisnard, frère du précédent, 17 novembre | |||
1855. — Franç. Vinet, 1868, en fonctions, | |||
1874. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. C 194. — Arch. comm. Et.-C. — L. P. Lardier, Inventaire, t. VI, p. 2.</small> | |||
}} | |||
== Notes == | |||
Bibliographie | |||
:• Jocelyn Mercier, ''Courléon : notice historique'', Éd. du Vieux-Logis (Clichy-sous-Bois), 1989 | |||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | |||
: Les [[Corléon|formes anciennes]] du nom. | |||
{{BasPage Communes}} | |||
[[Catégorie:Commune|Courleon]] | [[Catégorie:Commune|Courleon]] | ||
[[Catégorie:Baugeois|Courleon]] | [[Catégorie:Baugeois|Courleon]] |