« Sorges » : différence entre les versions

  | carte = [[File:Carte situation commune pontsdece.png|300px|center|link=Les Ponts-de-Cé|Situation dans le département]]

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'''Sorges''' (Sorges-sur-l'Authion) est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située entre l'Authion et Trélazé, intégrée aux [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] au {{XVIIIs}}. Son territoire conserve la marque des inondations, dont celle de [[1856]].

Sorges (Maine-et-Loire) est constituée en municipalité à la Révolution<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Sorges'', 2007</ref>, avec un maire de janvier 1790 à février 1791. Elle est rattachée à [[Trélazé]] en [[1791]] puis aux [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] le {{date|27 octobre [[1795]]}}, dont elle devient un quartier. La commune des Ponts-de-Cé est définitivement formée l'année suivante par la réunion des trois villages de Saint-Aubin, Saint-Maurille et Sorges<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|414-416}}</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 134</ref>{{,}}<ref name="mairie-circuit">Comité consultatif de quartier Sorges - Mairie des Ponts-de-Cé, ''La commune de Sorges : Déambulation des Ponts-de-Cé, circuit historique'', septembre 2014</ref>.

 

La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''Apud villam, que dicitur Sorgias''. C'est une ancienne ''villa'' enveloppée par la forêt de Bellepoule jusqu'au {{XVe}} s. Elle devient {{abréviation|paroisse|entité administrative de l'Ancien Régime}} au {{XIIIs}} et dépend alors de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers. Aux temps des guerres de religion, le temple protestant d'Angers est installé à Sorges, puis est détruit lors de la révocation de l'Édit de Nantes au {{XVIIe}}. Son territoire est compris sous l'Ancien Régime dans le comté de Beaufort. Au {{XVIIIe}}, la grande levée de Saumur à Angers est achevée, et le pont de Sorges est alors reconstruit à 7 arches et portes éclusières s'opposant à la remontée des eaux de crues venant de la Loire<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>''Atlas des paysages de Maine-et-Loire'', ''Partie1 : Thème de l'eau'', Agence Bosc & Pigot - Agence Vu d'Ici - B. Duquoc, document de juillet 2017, p. 57</ref>{{,}}<ref name="of16sept2017">Ouest-France, ''Sorges le quartier-village aux sept vies'', 16 septembre 2017</ref>.

 

Au {{XVIIs}}, durant les troubles qui agitent la France après la régence de Marie de Médicis, une bataille dite {{citation|Drôlerie des Ponts-de-Cé}} débute le {{date|7 août 1620}} dans la prée de Sorges. Les troupes de Marie de Médicis qui s'y retranchent sont attaquées par celles de son fils {{nobr|Louis XIII}} sous les ordres du maréchal de Créquy. Richelieu y met un terme au bout de quelques jours, lors d'une paix négociée aux Ponts-de-Cé<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Jean-François Bodin, ''Chapitre XXIV : Combat et prise de la ville des Ponts-de-Cé par l'Armée royale'' dans ''Recherches historiques sur la ville de Saumur'', Seconde édition, t. 1, Dubosse libr. - P. Godet libr. (Saumur), 1845, p. 366-370</ref>{{,}}<ref name="mairie-sorges">Mairie des Ponts-de-Cé, ''Sorges'', septembre 2014</ref>.

 

 

 

 

 

 

{{citation|'''Sorges''', bourg, {{cne}} des Ponts-de-Cé. —  

Gaspard Delorme, 1554. — Franç. Chalot,  

<small>Arch de M.-et-L. C 436, 190 ; H St-Aubin. Aumônerie, f. 220-235 ; H.-D. R 10, 39 ; 12 -129 ; 148-154 ; E 8. f. 96-97. — Arch. mun, d’Angers. BB 36. f. 113 et 354 ; 47, f 170-173 ; d6, f. 134 ; 89, f. 26. - Arch. Nat. TT 284. — Arch. des Ponts-de-Cé Et.-C. — Arch. d’Anjou, I, 71. — Revue d’Anjou, 1854, t. II, p. 316 ; 1855, t. II, p. 274 ; 1856, t. II, p. 347. — Lecoy de la M., ''Extraits des Comptes'', n° 418. — D. Bétancourt, ''Noms féodaux''.</small>