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| libre = Regroupement <br | | libre = Regroupement <br>du 15 décembre 2016 | ||
| carte = [[Fichier:Carte situation commune marans.png|300px|center|Situation dans le département]] | | carte = [[Fichier:Carte situation commune marans.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre [[1789]] : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. | |||
Un rapprochement intervient à la fin de l'année 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Segré-en-Anjou Bleu]] issue du regroupement des communes de [[Aviré]], [[Le Bourg-d'Iré]], [[La Chapelle-sur-Oudon]], [[Châtelais]], [[La Ferrière-de-Flée]], [[L'Hôtellerie-de-Flée]], [[Louvaines]], Marans, [[Montguillon]], [[Noyant-la-Gravoyère]], [[Nyoiseau]], [[Sainte-Gemmes-d'Andigné]], [[Saint-Martin-du-Bois]], [[Saint-Sauveur-de-Flée]] et [[Segré]]. Marans devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''[[Création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016)|Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-126]]'', du 28 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Segré-en-Anjou bleu (2016)]].</ref>. | |||
Son code commune (Insee) est 49187 et son code postal est 49500. | Jusqu'alors Marans fait partie de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Segré|de Segré]], et se trouve dans le canton [[Canton de Segré (ancien)|de Segré]] (canton d'Angers en 1801 puis de Segré en 1842)<ref>Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée - Présentation de la commune de Marans (IA49001822)'', 2 avril 2007</ref> et l'[[Arrondissement de Segré|de Segré]]. | ||
Son code commune (Insee) est 49187 et son code postal est 49500. Ses habitants se nomment les Marantais et les Marantaises. Sa population est de 428 habitants en 1999 et de 587 en 2016<ref name="population">[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>. | |||
Une autre commune française porte le nom de « Marans », située en Charente-Maritime. | Une autre commune française porte le nom de « Marans », située en Charente-Maritime. | ||
== | == Histoire et patrimoine == | ||
Au Moyen Âge, la terre appartient à Saint-Serge d'Angers. Le fief comprend une métairie, un étang et un moulin à eau. Au {{XVIIIe}}, Marans dépend du baillage et de l'élection d'Angers, et du genier à sel de Pouancé<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, {{p.|406-407}}</ref>. | |||
* Chapelle (route de Gené) ; | |||
* Château de la Devansaye ou de la Grande Devansaye, ancien manoir du {{XVe}} remanié aux {{ | [[File:marans_eglise_2016a.jpg|thumb|upright=0.8|alt=Photographie de l'église.]] | ||
* Château de la Cour ; | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Marans)'', 2012</ref> : | ||
* Chapelle (route de Gené), des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Château de la Devansaye ou de la Grande Devansaye, ancien manoir du {{XVe}} remanié aux {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s avec parc paysager ; | |||
* Château de la Cour, des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* [[Château du Patys|Demeure dite le Pâtis]], du {{XIXs}} ; | * [[Château du Patys|Demeure dite le Pâtis]], du {{XIXs}} ; | ||
* Demeure dite la Ravardière ; | * Demeure dite la Ravardière, du {{XVIIIe}} ou {{XIXe}}, agrandie dans la seconde moitié du {{XIXs}} ; | ||
* Église Saint-Serge et Saint-Bach ; | * Église Saint-Serge et Saint-Bach, du {{XIXs}} ; | ||
* Maison de maître dite le Verger, du {{XVIIIs}} ; | * Maison de maître dite le Verger, du {{XVIIIs}} ; | ||
* Manoir de la petite Devansaye des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s. | * Manoir de la petite Devansaye, des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s, autrefois entourée de larges douves vives ; | ||
* Manoir, puis ferme, de La Grande-Pommerais, des {{XVIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Manoir de l'Ebeaupin, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s. | |||
== Loisirs et culture == | |||
Une troupe de théâtre est présente à Marans. Elle a présentée en 2020 une comédie de Patrice Wiedmann intitulée ''Il y avait un certain Guedeglu lorsque périt l'Atlantide''<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Marans. La troupe du Théâtre à Marans est en pleine répétition'', 10 mars 2020</ref>. La société Saint-Serge de Marans propose des animations comme des concours de billard, des concours de pétanque ou des concours de cartes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Marans. Société Saint-Serge : le calendrier des animations 2020 établi'', 30 janvier 2020</ref>. | |||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
Située au sud de Segré, Marans s'étend sur {{unité|9.59|km|2}} ({{unité|959|hectares}}) et son altitude varie de 26 à 51 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | |||
Localités aux alentours : [[Chazé-sur-Argos]], [[Gené]], [[Sainte-Gemmes-d'Andigné]], [[Vern-d'Anjou]], [[La Chapelle-sur-Oudon]], [[Segré]], [[Andigné]], [[Louvaines]], [[Aviré]] et [[Le Bourg-d'Iré]]<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Marans (49), juin 2010</ref>. | |||
À découvrir, le jardin de la Devansaye, jardin potager créé au milieu des années 1870, avec collection de pommiers et poiriers<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. | À découvrir, le jardin de la Devansaye, jardin potager créé au milieu des années 1870, avec collection de pommiers et poiriers<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>. | ||
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