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« Vern-d'Anjou » : différence entre les versions

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'''Vern-d'Anjou''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Segréen]], au sud-ouest de [[Gené]] et à l'ouest du [[Le Lion-d'Angers|Lion-d'Angers]].
'''Vern-d'Anjou''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Segréen]], au sud-ouest de [[Gené]] et à l'ouest du [[Le Lion-d'Angers|Lion-d'Angers]]. Elle est intégrée à [[Erdre-en-Anjou]] depuis 2015.


Ses habitants se nomment les Vernois(es).
Ses habitants sont appelés les Vernois(es).




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
La commune a changé de nom en 1920, ''Vern'' devenant ''Vern-d'Anjou''<ref>Vern-d'Anjou, voir [[Vern]].</ref>. Une autre commune française comporte le nom de « Vern », Vern-sur-Seiche en Ille-et-Vilaine. Une rivière de la Dordogne porte également ce nom.
La commune a changé de nom en 1920, ''[[Vern]]'' devenant ''Vern-d'Anjou''<ref>Décret du 13 novembre 1920</ref>.  


En 2013, on comptait huit autres communes angevines comportant le nom « Anjou » : [[Chaumont-d'Anjou]], [[Cossé-d'Anjou]], [[Faye-d'Anjou]], [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]], [[Saint-Sylvain-d'Anjou]], [[Sceaux-d'Anjou]], [[Thorigné-d'Anjou]], et [[Valanjou]].
Un regroupement intervient à la fin de l'année 2015 entre les communes de [[Brain-sur-Longuenée]], [[Gené]], [[La Pouëze]] et Vern-d'Anjou, donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Erdre-en-Anjou (2015)|commune nouvelle]] de [[Erdre-en-Anjou]]. Vern-d'Anjou devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-105'', du 22 décembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Erdre-en-Anjou (2015)]].</ref>.


Un regroupement intervient fin 2015 entre les communes de [[Brain-sur-Longuenée]], [[Gené]], [[La Pouëze]] et Vern-d'Anjou, donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Erdre-en-Anjou (2015)|commune nouvelle]] de [[Erdre-en-Anjou]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-105'', du 22 décembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Erdre-en-Anjou (2015)]].</ref>. Vern-d'Anjou devient une commune déléguée.
Elle est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région du Lion-d'Angers|de la région du Lion-d'Angers]], et se trouve dans le canton [[Canton de Tiercé|de Tiercé]] (Vern en 1793, [[Canton du Lion-d'Angers|Lion-d'Angers]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Vern-d'Anjou'', 2007</ref>) et l'[[Arrondissement de Segré|de Segré]].


Jusqu'alors elle est intégrée à la [[communauté de communes de la région du Lion-d'Angers]]. Elle se situe dans l'[[arrondissement de Segré]], le [[canton du Lion-d'Angers]] jusqu'en 2014 puis le [[canton de Tiercé]].
Son code commune (Insee) est 49367, et son code postal 49220. Ses habitants se nomment (gentilé) les Vernois, les Vernoises. Sa population est de {{formatnum:1560}} habitants en 1999, {{formatnum:1700}} en 2006 et {{formatnum:2330}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.


Son code commune (Insee) est 49367, et son code postal 49220.
Une autre commune française comporte le nom de « Vern », Vern-sur-Seiche en Ille-et-Vilaine. Une rivière de Dordogne porte également ce nom.


Huit autres communes angevines comportaient en 2013 le nom « Anjou » : [[Chaumont-d'Anjou]], [[Cossé-d'Anjou]], [[Faye-d'Anjou]], [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]], [[Saint-Sylvain-d'Anjou]], [[Sceaux-d'Anjou]], [[Thorigné-d'Anjou]], et [[Valanjou]].
== Histoire et patrimoine ==
Quelques vestiges antiques ont été retrouvés sur la commune. Au Moyen Âge, le domaine seigneurial forme un fief important, depuis le {{XIs}}, tenu par une famille de chevalerie qui relève en partie de [[Pouancé]] au {{XIIs}}. Il constitue plus tard une châtellenie qui rend aveu à [[Candé]]. L'église, donnée par l'évêque Ulger au chapitre de Saint-Maurille d'Angers, est attribuée au {{XIIs}} aux moines de Marmoutier. Le centre seigneurial est situé à la Cour-de-Vern, énorme motte féodale entourée de douves. Au {{XVIIIe}}, Vern-d'Anjou relève de l'[[Glossaire#E|élection]] et des [[Glossaire#A|aides]] d'Angers<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Présentation de la commune de Vern-d'Anjou (IA49009931)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref name=cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|716-720}}</ref>.
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vern-d'Anjou)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name=cport-1996" /> :
[[File:verndanjou_eglise_saintgervais_et_saintprotais_2014a.jpg|thumb|alt=Photographie de l'église.]]
[[File:verndanjou_eglise_saintgervais_et_saintprotais_2014a.jpg|thumb|alt=Photographie de l'église.]]
== Patrimoine ==
* Le château de Bignon, du {{XIXs}} ;
À voir sur son territoire<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vern-d'Anjou)'', mai 2012</ref> :
* Le château du Bois Lozé, du {{XIXs}}
* Briqueterie Les Haies, tuilerie du {{XIXs}} fabriquant des briques, des carreaux et des tuyaux de drainage ;
* La chapelle de la Lucière ;
* Chapelle de la Lucière ;
* L'église Saint-Gervais et Saint-Protais, des {{XIXe}} (sur les plans de l'architecte Tessier de Beaupréau) et {{XXs}}s ;
* Église Saint-Gervais et Saint-Protais ;
* Plusieurs maisons et fermes des {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, dont la maison appelée maison Séjourné ({{XIXe}}) et la maison de maître appelée les Glycines ({{XIXe}}) ;
* Four à chaux La Chalumelaie du {{XIXs}} ;
* Le manoir de la Lucière, des {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* Maison du {{XIXs}}, appelée maison Séjourné ;
* L'ancien manoir de la Pâqueraie, devenu hospice ;
* Maison de maître du {{XIXs}}, appelée les Glycines ;
* Le moulin à eau de la Bellangeraie (peut-être du {{XVIe}}) et le moulin à moteur électrique installé dans les dépendances de la maison Séjourné ({{XXe}})<ref name="IA49009945">Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Moulins de Vern-d'Anjou (IA49009945)'', 24 octobre 2008</ref> ;
* Prieuré des {{XVIe}}et {{XVIIs}}s, puis presbytère appelé l'Abbaye.
* Le prieuré des {{XVIe}} et {{XVIIs}}s, puis presbytère appelé l'Abbaye.
 
On y trouvait autrefois plusieurs [[moulins]] (14 au {{XIXe}}, dont 10 à vent), principalement des moulins à vent situés sur les hauteurs (la Butte, le Haut Villemêle). Les moulins à eau se trouvaient sur le bord de l'Hommée (dans le bourg et à la Lucière) et de l'étang de la Bellangeraie<ref name="IA49009945" />{{,}}<ref name=cport-1996" />.
 
== Cité industrielle ==
Des ardoisières, des briqueteries et des fours à chaux, étaient présents en nombre sur la commune.
 
[[Ardoisières de Vern-d'Anjou]] : L'exploitation de l'ardoise dans des carrières à ciel ouvert remonte au {{XVIs}}. On trouvait des carrières à la Bichetière, la Blunière et la Pinardière, aux {{XVIe}}, {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Les carrières de Vern-d'Anjou (IA49009944)'', 24 octobre 2008 — Voir [[ardoisières de Vern-d'Anjou]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>.
 
Briqueteries : Elles sont attestées au {{XVIIIs}} à la Derouère. L'activité se développée au {{XIXe}}, en particulier aux Haies. Les maisons de Vern comportent alors fréquemment des éléments de brique fabriqués dans la commune. La briqueterie Les Haies, tuilerie du {{XIXe}}, fabriquait des briques, des carreaux et des tuyaux de drainage<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Les briqueteries de Vern-d'Anjou (IA49009943)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Briqueterie (IA49009947)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref name=cport-1996" />.
 
Fours à chaux : Les calcaires du Massif armoricain, exploités pour la chaux s'échelonnent notamment dans un alignement qui s'allonge dans le synclinal d'Angers de cette ville (rue des Fours-à-Chaux) à la Meignanne et à Vern-d'Anjou. La mention la plus ancienne de four à chaux y date de la fin du {{XVIIIe}}, à la Derouère. L'activité se développe surtout entre le milieu du {{XIXe}} et le début du {{XXe}} à la Belle-Etoile (la Frogerie), à Sainte-Marie (aux Haies) et à la Chalumelaie. Au {{XIXe}}, le site de La Chalumelaie compte trois fours à chaux, qui sert essentiellement d'engrais (chaulage des terres)<ref>Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 104, n° 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 11-18</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Fours à chaux de Vern-d'Anjou (IA49009942)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Four à chaux (IA49009946)'', 24 octobre 2008</ref>.
 
Le village connaîtra un fort accroissement au cours du {{XIXs}} en lien avec ces activités industrielles et de l'essor de l'agriculture ; qui, cette dernière, restera plus tard la seule<ref>Ministère de la Culture (Claire Steimer), ''Base Mérimée - Village (IA49009934)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref name=cport-1996" />.
 
== Loisirs et culture ==
On pratique à Vern-d'Anjou le tennis, le football, le basket-ball, la pétanque, la [[boule de fort]], etc<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou Le Tennis-club de Vern-d'Anjou organise des stages d'initiation'', 16 octobre 2018</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou Les minimes du foot 50 ans après'', 19 mai 2019</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou Basket-ball : ils s'inclinent avec les honneurs'', 29 mai 2019</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou Concours de pétanque : l'équipe Tornade-Weiss s'impose'', 1 juin 2019</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Boule de fort : Vern-d'Anjou représentera le 25e secteur'', 12 mars 2020</ref>.
 
L'Auto-club d'Anjou y a organisé en juillet 2018, en collaboration avec l'Ufolep, la 25{{e}} édition du motocross nocturne, sur la piste de La Brundelaie, avec la participation de 160 pilotes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou. 24 courses de motocross samedi 7 juillet'', 6 juillet 2018</ref>.


== Cité ardoisière ==
Le comité des fêtes organise des manifestations, comme la Vernoise estivale<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Vern-d'Anjou Le comité des fêtes qui a 60 ans veut fêter l'événement comme il se doit'', 16 juin 2018</ref>.
[[Ardoisières de Vern-d'Anjou]] : L'exploitation de l'ardoise dans des carrières à ciel ouvert remonte au {{XVIs}}. On trouvait des carrières à la Bichetière, la Blunière et la Pinardière, aux {{XVIe}}, {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vern-d'Anjou, les carrières)'', octobre 2014 - voir [[ardoisières de Vern-d'Anjou]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>.


== Territoire ==
== Espace et territoire ==
La rivière l'[[Erdre]] parcours son territoire<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail - Cours de l'Erdre'', septembre 2016 - voir page [[Erdre]].</ref>.
Vern-d'Anjou s'étend sur {{unité|36.11|km|2}} ({{unité|3611|hectares}}) et son altitude varie de 33 à {{unité|87|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre le plateau du Segréen et les plateaux du Haut Anjou<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière l'[[Erdre]] parcours son territoire, qui sert de limite avec Le Louroux-Béconnais. Elle est aussi arrosée par les ruisseaux de la Lussière, de Grand-Champ et de l'Hommée<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail - Cours de l'Erdre'', septembre 2016 — Voir page [[Erdre]].</ref>{{,}}<ref name=cport-1996" />.
 
Vern-d'Anjou rachète en janvier 2023 une friche industrielle, celui de l'ancienne entreprise Anjou Électrolyse, rue de l'Avenir, pour la transformer en poumon vert<ref>Ouest-France, ''Vern-d'Anjou rachète une friche industrielle pour la transformer en poumon vert'', 16 janvier 2023</ref>.


L'office de tourisme de l'Anjou Bleu se trouve au [[Le Lion-d'Angers|Lion-d'Angers]].
L'office de tourisme de l'Anjou Bleu se trouve au [[Le Lion-d'Angers|Lion-d'Angers]].
Localités aux alentours : [[Gené]] ({{unité|4.3|km}}), [[Marans]] ({{unité|4.6|km}}), [[Chazé-sur-Argos|km}}), [[La Pouëze]] ({{unité|5.7|km}}), [[Brain-sur-Longuenée]] ({{unité|5.9|km}}), [[Andigné]] ({{unité|8.4|km}}), [[La Chapelle-sur-Oudon]] ({{unité|8.7|km}}), [[Sainte-Gemmes-d'Andigné]] ({{unité|9.1|km}}), [[Le Louroux-Béconnais]] ({{unité|9.6|km}}) et [[Le Lion-d'Angers (ancienne)|Le Lion-d'Angers]] ({{unité|9.7|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Vern-d'Anjou (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Sources et annotations
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}
:Voir aussi les [[Vern|formes anciennes du nom]].
: Les [[Vern|formes anciennes]] du nom.


{{BasPage Communes2015}}
{{BasPage Communes2015}}