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'''Nom des communes''' : Dans le cadre de la déchristianisation de l'an II, un calendrier républicain est entré en vigueur en [[1793]]. La toponymie révolutionnaire vise elle aussi à faire table rase du passé, éradiquant par exemple les noms de saints. Des milliers de communes françaises changent de nom, la plupart sur une période qui s'étend approximativement d'octobre 1793 à juillet 1794. Certains [[Nom révolutionnaire des communes|changements de noms]] sont significatifs comme par exemples Saint-Aubin-de-Luigné devient Luigné-sur-Layon, Saint-Clément-de-la-Place prend le nom de La Place, Saint-Jean-de-la-Croix se transforme en L'Ile-Verte, Saint-Georges-sur-Loire devient Beau-Site, etc. D'autres sont de simples laïcisations comme Sainte-Christine qui devient [[Christine]] ou Saint-Lambert-des-Levées transformé en Lambert-des-Levées<ref>Yves Denéchère, ''Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 106, n° 2, 1999, p. 65-83</ref>{{,}}<ref>Xavier Maréchaux, ''République et « laïcité » : le nom révolutionnaire des communes de France sous le Consulat et l'Empire (et au-delà), essai de recensement et d'interprétation'', dans ''Napoleonica. La Revue'', 2016/1 (n° 25), p. 94-122</ref>{{,}}<ref>Jean-Paul Parissot, ''Calendriers'', Encyclopædia Universalis, 2010-2022</ref>. | '''Nom des communes''' : Dans le cadre de la déchristianisation de l'an II, un calendrier républicain est entré en vigueur en [[1793]]. La toponymie révolutionnaire vise elle aussi à faire table rase du passé, éradiquant par exemple les noms de saints. Des milliers de communes françaises changent de nom, la plupart sur une période qui s'étend approximativement d'octobre 1793 à juillet 1794. Certains [[Nom révolutionnaire des communes|changements de noms]] sont significatifs comme par exemples Saint-Aubin-de-Luigné devient Luigné-sur-Layon, Saint-Clément-de-la-Place prend le nom de La Place, Saint-Jean-de-la-Croix se transforme en L'Ile-Verte, Saint-Georges-sur-Loire devient Beau-Site, etc. D'autres sont de simples laïcisations comme Sainte-Christine qui devient [[Christine]] ou Saint-Lambert-des-Levées transformé en Lambert-des-Levées<ref>Yves Denéchère, ''Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 106, n° 2, 1999, p. 65-83</ref>{{,}}<ref>Xavier Maréchaux, ''République et « laïcité » : le nom révolutionnaire des communes de France sous le Consulat et l'Empire (et au-delà), essai de recensement et d'interprétation'', dans ''Napoleonica. La Revue'', 2016/1 (n° 25), p. 94-122</ref>{{,}}<ref>Jean-Paul Parissot, ''Calendriers'', Encyclopædia Universalis, 2010-2022</ref>. | ||
'''Équipements culturels''' : Une première [[Théâtres d'Angers|salle de spectacle]] sur la place du Ralliement d'Angers est installée en 1794 dans les anciennes Grandes Écoles<ref>Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Base Mérimée - Grand théâtre (IA49000815)'', 25 novembre 2009</ref>. | |||