Aller au contenu

« Châteaupanne » : différence entre les versions

4 942 octets ajoutés ,  18 août 2023
cplt
mAucun résumé des modifications
(cplt)
 
Ligne 4 : Ligne 4 :
  | territoire = [[Mauges]]
  | territoire = [[Mauges]]
  | commune = [[Montjean-sur-Loire]]
  | commune = [[Montjean-sur-Loire]]
  | libre = Absorbée<br />en 1790
  | libre = Absorbée<br>en 1790
  | carte = [[Fichier:Carte situation commune montjeansurloire.png|300px|center|Situation dans le département]]
  | carte = [[Fichier:Carte situation commune montjeansurloire.png|300px|center|link=Montjean-sur-Loire|Situation dans le département]]
{{osm14|n=47.37068|o=-0.82693}}
{{osm14|n=47.36880|o=-0.82645}}
}}
}}


'''Châteaupanne''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49). Le village se situe en bord de Loire entre [[Montjean-sur-Loire|Montjean]] et [[Chalonnes-sur-Loire|Chalonnes]]<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Montjean-sur-Loire)'', mai 2015</ref>.
'''Châteaupanne''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49). Le village se situe en bord de Loire entre [[Montjean-sur-Loire|Montjean]] et [[Chalonnes-sur-Loire|Chalonnes]], au sud-est du bourg de Montjean<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Montjean-sur-Loire)'', mai 2015</ref>.




La commune fut réunie entre 1790 et 1794 à [[Montjean-sur-Loire]]<ref>EHESS, ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Fiche de Chateaupanne'', mai 2015</ref>{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 683</ref>.
== Généralités ==
Situation administrative : La commune est réunie entre 1790 et 1794 à [[Montjean-sur-Loire]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chateaupanne'', 2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|683}}</ref>.


Un [[Archéologie|fossile]] âgé de 407 millions d'années fut découvert en 2008 sur le site de la carrière de Châteaupanne<ref>Ouest-France, ''Le plus vieux morceau de bois du monde découvert près d'Angers'', 12 mai 2015</ref>. La carrière s'étend sur près de 27 hectares. L'enclave calcaire de Châteaupanne est une carrière d'extraction de calcaire et de fabrication de chaux, classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Base communale - Montjean sur Loire - Enclave calcaire de Châteaupanne'', avril 1998</ref>.
Histoire et patrimoine : Une église est peut-être présente au {{VIIs}}, époque où le culte de saint Aubin se développe. Il semble probable qu'il y ait eu une famille féodale du nom de Châteaupanne. Au {{XIIIs}}, la seigneurie passe entre les mains des seigneurs de Montjean. Au {{XVIIIe}}, la localité dépend de l'élection et des aides d'Angers, du grenier à sel d'Ingrandes<ref name="cport-1965" />.


À la fin du {{XVIIIs}}, une demi-douzaine de fours à chaux verticaux sont en activité à Montjean, dont les [[Fours à chaux de Châteaupanne|sites chaufourniers de Châteaupanne]]<ref name="PA00109193">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Sites chaufourniers de la Maison-Blanche et de Châteaupanne (PA00109193)'', 17 janvier 2014</ref>.
À la fin du {{XVIIIs}}, une demi-douzaine de fours à chaux verticaux sont en activité à Montjean, dont les [[Fours à chaux de Châteaupanne|sites chaufourniers de Châteaupanne]]<ref name="PA00109193">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Sites chaufourniers de la Maison-Blanche et de Châteaupanne (PA00109193)'', 22 novembre 1993</ref>. En [[2008]], un [[Archéologie|fossile]] âgé de {{unité|407|millions}} d'années est découvert sur le site de la carrière de Châteaupanne<ref>Ouest-France, ''Le plus vieux morceau de bois du monde découvert près d'Angers'', 12 mai 2015</ref>.


On y trouve aussi la chapelle de Châteaupanne, édifice des {{XIe}}, {{XIIIe}} et {{XVs}}s<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Chapelle de Chateaupanne (PA49000074)'', 16 janvier 2014</ref>.
Espace et territoire : Le village de Châteaupanne se trouve au pied d'un coteau abrut<ref name="cport-1965" />.
 
On y trouve une enclave calcaire. La {{abréviation|lentille|masse de sédiment}} calcaire de Châteaupanne s'est formée il y a {{unité|400|millions}} d'années sous eau par accumulation de coraux. Ceux-ci se sont par la suite transformés en calcaire sous des contraintes de pression. L'enclave calcaire est ensuite devenu une carrière d'extraction de calcaire et de fabrication de chaux. Elle est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF qui a été étendue en 2015 sur la carrière du fait de la présence d'habitats particuliers peu communs et d'espèces patrimoniales). La carrière s'étend sur près de {{unité|27|hectares}}. C'est sur ce site qu'a été découvert le plus vieux bois du monde (datant de 407 millions d'années)<ref>Ouest-France, ''La carrière de Châteaupanne, un site protégé'', 19 octobre 2018</ref>{{,}}<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Base communale - Montjean sur Loire - Enclave calcaire de Châteaupanne'', avril 1998</ref>{{,}}<ref>Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum national d'Histoire naturelle), ''ZNIEFF 520004448 - Enclave calcaire de Châteaupanne'', 2016-2022</ref>.
 
[[File:chateaupanne fours a chaux et port.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne, fours à chaux et port.]]
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Châteaupanne dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 639 et 640</ref> :
 
{{citation|'''Chateaupanne''', vill., {{cne}} de Montjean,
à 4 kil. du bourg. — ''Terra Castelli Penna''
987-1011 (Liv. N., f. 43). — ''Castellum Penna''
1013-1023 (''Chron. d’A.'', t. II, p. 265). — ''Castrum''
''Penna'' 1060 (''Arch. d’A.'', t. II, p. 75) et
1120 (Cartul. de Chemillé, ch. 21). — ''Ecclesia''
''St-Albini de Castro Penne'' 1146 et 1156 (Liv.
d’A., f. 4 et 6). — Anc. domaine de l’abbaye St-Florent
qui fut illicitement donné par l’abbé Girand
à Albéric, seigneur de Montjean, vers 1013-1022,
et qui, ainsi détaché du territoire privilégié
de l’abbaye, n’y rentra plus. Il y existait dès
lors un prieuré-cure dédié à St Aubin, et sans
doute sur le faîte escarpé qui domine l’agglomération
actuelle, un château fort. Le seigneur de
Montjean donna l’église à l’abbaye de St-Georges-sur-Loire
vers le XVI{{e}} s. Elle avait pour annexe
la chapelle de St-Hervé. Tout auprès, dans un
ermitage, était venue s’établir au XV{{e}} s. une
colonie de Cordeliers, qui en avril 1493, fut
transférée à Montjean même.
 
Prieurs-Curés : Guill. Héligot, 1478. —
Julien de la Braze, 1563. — Jean Lemaczon,
1587. — Charles Moreau, 1621, 1638. Le mercredi
25 avril 1635, la procession de la paroisse
allant en pèlerinage à la Pommeraie, chavira en
Loire. Quatre personnes seulement en revinrent.
— Jean Boisineust, 1650, qui résigne en décembre
1668 et devient curé de Montjean en 1680.
— André De la Noe, 1668-1706. — Cl. Bault,
1711. — Ragot, 1727. — J. Voisin, 1730. —
Edme-Gaspard Cousin, 1755. — Dessain, 1767-1791,
qui donnait dans les derniers temps asile
en sa cure à tous les réfractaires.
 
La chétive paroisse, dépendant du Doyenné de
Jallais, de l’Election et des Aides d’Angers, du
Grenier à sel d’Ingrandes, fut supprimée en 1790
et réunie à Montjean. Elle comptait en 1788
à peine 50 feux, mais peu de pauvres, tous
les bras étant occupés dès lors, comme aujourd’hui,
aux fours à chaux. Cinq fourneaux y travaillent
incessamment, établis en plein calcaire.
L’Eglise, pour la plus grande partie refaite au
XVII{{e}} s., a été convertie en écurie mais conserve
pourtant sa porte romane, le cintre orné d’un
simple cordon en dents de scie. Dans les murs
apparaissent des imbrications visibles encore sous
le crépissage (XI{{e}} s.) et à l’intérieur, des fragments
de peintures sans suite. — Dans le mur
du prieuré, sur la cour, à 3 mètres de hauteur,
un tuffeau porte un écusson avec la date
1667 au-dessus d’une étoile à cinq pointes, entre
les lettres ''M I'' et au-dessous ''B P P'', initiales
probablement du prieur Boisineust. — Vers le
jardin, aune fenêtre d’une sacristie. : 1780.
 
Non loin du prieuré, une fontaine de Saint-Meen,
rendez-vous célèbre de pèlerinage, est
entourée d’un massif yalgaire de maçonnerie.
 
<small>Arch. de M.-et-L. G 115, 179, 191, 200 ; H abb. de Saint-Georges et de St-Florent. — Note Mss. de M. Spal. — ''Répert. arch.'', 1858, p. 36. — Mss. 784.</small> }}


== Notes ==
== Notes ==
Ligne 29 : Ligne 102 :




{{Quartier à compléter}}
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune|Chateaupanne]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Chateaupanne]]
[[Catégorie:Montjean-sur-Loire]]
[[Catégorie:Montjean-sur-Loire]]
[[Catégorie:Préhistoire]]
[[Catégorie:Préhistoire]]