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« Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page VI » : différence entre les versions

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{{TiretG|début=loin|fin=tains}}, chacune d’elles se concentre dans un groupe fortifié, à l’abri d’une étroite enceinte,  
{{TiretG|début=loin|fin=tains}}, chacune d’elles se concentre dans un groupe fortifié, à l’abri d’une étroite enceinte,  
pour faire face aux plus prochains dangers. Tous les promontoires de la Loire se  
pour faire face aux plus prochains dangers. Tous les promontoires de la [[Loire]] se  
hérissent de refuges et de vedettes en armes, et pendant que les Goths d’Alaric  
hérissent de refuges et de vedettes en armes, et pendant que les Goths d’Alaric  
débordent jusqu’au Saumurois mais s’y arrêtent, sans le dépasser, de l’ouest  
débordent jusqu’au [[Saumurois]] mais s’y arrêtent, sans le dépasser, de l’ouest  
montent les barques des Saxons d’Odoacre, qui s’installent à demeure dans les îles  
montent les barques des Saxons d’Odoacre, qui s’installent à demeure dans les îles  
et bientôt à Angers même. Le comte Paul qui commande les troupes romaines,  
et bientôt à [[Angers]] même. Le comte Paul qui commande les troupes romaines,  
cantonnées dans le pays, appelle à lui le chef des Francs Chilpéric, à titre  
cantonnées dans le pays, appelle à lui le chef des Francs Chilpéric, à titre  
d’auxiliaire, tenant son investiture de l’empire, et sans l’attendre, se fait tuer  
d’auxiliaire, tenant son investiture de l’empire, et sans l’attendre, se fait tuer  
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saccagent le territoire ; mais les Saxons, poursuivis jusque dans leurs îles, disparaissent  
saccagent le territoire ; mais les Saxons, poursuivis jusque dans leurs îles, disparaissent  
sans retour (471)<ref>C’est ainsi du moins qu’après Dubos, III, 6, la critique moderne, Lehuéron, I, 227, Pétigny, II, 223-237, et en dernier lieu Fustel de Coulanges, 2{{e}} édit., p. 634, interprètent le fameux passage de Grégoire de Tours, II, 18, bien différemment compris par Frédégaire (D. Bouq. II, 546) et encore aujourd’hui par tous les livres angevins.</ref>. C’est seulement après la mort de Syagrius, le « roi »  
sans retour (471)<ref>C’est ainsi du moins qu’après Dubos, III, 6, la critique moderne, Lehuéron, I, 227, Pétigny, II, 223-237, et en dernier lieu Fustel de Coulanges, 2{{e}} édit., p. 634, interprètent le fameux passage de Grégoire de Tours, II, 18, bien différemment compris par Frédégaire (D. Bouq. II, 546) et encore aujourd’hui par tous les livres angevins.</ref>. C’est seulement après la mort de Syagrius, le « roi »  
des soldats romains dispersés entre la Somme et la Loire, que l’Anjou tombe  
des soldats romains dispersés entre la Somme et la Loire, que l’[[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire|Anjou]] tombe  
directement sous la main des Francs. Il échoit, après Clovis (511), à Clodomir avec  
directement sous la main des Francs. Il échoit, après Clovis (511), à Clodomir avec  
Orléans, Tours et le Mans, puis au roi d’Australie Théodebert (534-547) et à son fils et  
Orléans, Tours et le Mans, puis au roi d’Australie Théodebert (534-547) et à son fils et