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[[File:angrie fours a chaux de la veuriere - 2011a.jpg|right|thumb | [[File:angrie fours a chaux de la veuriere - 2011a.jpg|right|thumb|alt=Photographie des fours à chaux.]] | ||
Datant du {{XIXs}}, les '''fours à chaux de la Veurière''' (ou de Saint-Anne) sont des bâtiments industriels angevins se trouvant à [[Angrie]] ([[Maine-et-Loire]]), à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Segré. | Datant du {{XIXs}}, les '''fours à chaux de la Veurière''' (ou de Saint-Anne) sont des bâtiments industriels angevins se trouvant à [[Angrie]] ([[Maine-et-Loire]]), à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Segré. | ||
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La production angevine de chaux se développe au {{XIXs}} et marquera le paysage du département. À Angrie, localité du [[Segréen]], on y trouvait plusieurs activités industrielles : carrières de marbre (La Verrière), des [[Ardoisières d'Angrie|ardoisières]] (La Boue, La Grée des Cerisiers), mine de fer (La Roserie), mine d'antimoine (Grand-Bois), ainsi que des fours à chaux. Pays rural, l'activité agricole est très présente, avec notamment des cultures céréalières<ref name="cport-1965-p172">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|172}}</ref>. | La production angevine de chaux se développe au {{XIXs}} et marquera le paysage du département. À Angrie, localité du [[Segréen]], on y trouvait plusieurs activités industrielles : carrières de marbre (La Verrière), des [[Ardoisières d'Angrie|ardoisières]] (La Boue, La Grée des Cerisiers), mine de fer (La Roserie), mine d'antimoine (Grand-Bois), ainsi que des fours à chaux. Pays rural, l'activité agricole est très présente, avec notamment des cultures céréalières<ref name="cport-1965-p172">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|172}}</ref>. | ||
Un four à chaux y est mentionné à la fin du {{XVIIIs}}, et d'autres aux Dérouères et à la Fresnaie au début du {{XIXe}}. Ceux de la Veurière, situés entre Angrie et Vern-d'Anjou, sont construits au début du {{XIXs}}, et mentionnés en 1832 et 1857. Ils comportent trois grosses unités, avec trois fours d'une quinzaine de mètres de hauteur. L'activité [[chaufournier|chaufournière]] est importante avant la Première Guerre mondiale, dont on compte une quinzaine de sites dans le secteur d'Angrie et de Vern-d'Anjou. Ils cessent leur activité au milieu du {{XXs}}<ref name="cport-1965-p172" />{{,}}<ref name="PA00108943">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Fours à chaux de la Veurière et rampe d'accès (PA00108943)'', 13 octobre 2015</ref>{{,}}<ref name="fv">Fours de la Veuvrière, ''Histoire'', 2012</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''A Angrie, les fours à chaux, ça se visite !'', 27 juillet 2017</ref>{{,}}<ref>Gabriel Lemaire et Pascal Girault, ''La chaux en Anjou : Une industrie oubliée'', Éditions Les Caves se rebiffent (Doué-la-Fontaine), 2011</ref>. | Un four à chaux y est mentionné à la fin du {{XVIIIs}}, et d'autres aux Dérouères et à la Fresnaie au début du {{XIXe}}. Ceux de la Veurière, situés entre Angrie et Vern-d'Anjou, sont construits au début du {{XIXs}}, et mentionnés en 1832 et 1857. Ils comportent trois grosses unités, avec trois fours d'une quinzaine de mètres de hauteur. L'activité [[chaufournier|chaufournière]] est importante avant la Première Guerre mondiale, dont on compte une quinzaine de sites dans le secteur d'Angrie et de Vern-d'Anjou. Ils cessent leur activité au milieu du {{XXs}}<ref name="cport-1965-p172" />{{,}}<ref name="PA00108943">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Fours à chaux de la Veurière et rampe d'accès (PA00108943)'', 13 octobre 2015</ref>{{,}}<ref name="fv">Fours de la Veuvrière, ''Histoire'', 2012</ref>{{,}}<ref name="of-27juill2017">Ouest-France, ''A Angrie, les fours à chaux, ça se visite !'', 27 juillet 2017</ref>{{,}}<ref>Gabriel Lemaire et Pascal Girault, ''La chaux en Anjou : Une industrie oubliée'', Éditions Les Caves se rebiffent (Doué-la-Fontaine), 2011</ref>. | ||
Après quelques tentatives pour remettre en exploitation les fours de la Veurière, d'abord en 1958 puis au début des années 1970, le dernier four à chaux de Maine-et-Loire s'éteint en [[1977]]<ref name="of-27juill2017" />. | |||
Le site chaufournier de la Veuvrière est un patrimoine protégé. Les fours à chaux et rampe d'accès sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du {{date|25 mars 1980}}. Cet établissement industriel désaffecté est la propriété d'une personne privée. Il est possible de visiter le site, ainsi que la chapelle et les fours Saint-Pierre<ref name="PA00108943" />{{,}}<ref name="fv" />. | Le site chaufournier de la Veuvrière est un patrimoine protégé. Les fours à chaux et rampe d'accès sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du {{date|25 mars 1980}}. Cet établissement industriel désaffecté est la propriété d'une personne privée. Il est possible de visiter le site, ainsi que la chapelle et les fours Saint-Pierre<ref name="PA00108943" />{{,}}<ref name="fv" />. |