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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
Elle | Saint-Georges-des-Sept-Voies est érigée en municipalité à la Révolution. Elle est réunie en 1840 à [[Bessé]], [[Le Thoureil]], [[Saint-Maur]] et [[Saint-Pierre-en-Vaux]] pour former [[Saint-Georges-le-Thoureil]]<ref>Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales n° 8751 du 15 juillet 1840, quatrième loi, ''Bulletin des lois du royaume de France'', IXe série, tome 21{{e}}, Imprimerie royale (Paris), du 1er août 1840, p. 209</ref>, puis est rétablie en 1873<ref>Loi portant que le territoire de la commune de Saint-Georges-le-Thoureil n° 2130 du 28 juin 1873, ''Bulletin des lois de la République française'', XIIe série, tome 6{{e}}, Imprimerie nationale (Paris), du 26 juillet 1873, p. 825</ref>{{,}}<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Georges-des-Sept-Voies'', 2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />. | ||
Au début du {{XXIs}}, un rapprochement intervient le {{date|1{{er}} janvier 2016}} avec la création de la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire (ancienne)|Gennes-Val de Loire (I)]] issue du regroupement des communes de [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], [[Gennes]], [[Grézillé]], Saint-Georges-des-Sept-Voies et [[Le Thoureil]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>. | Au début du {{XXIs}}, un nouveau rapprochement intervient le {{date|1{{er}} janvier 2016}} avec la création de la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire (ancienne)|Gennes-Val de Loire (I)]] issue du regroupement des communes de [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], [[Gennes]], [[Grézillé]], Saint-Georges-des-Sept-Voies et [[Le Thoureil]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>. | ||
Elle est intégrée jusqu'alors à la communauté de communes [[Communauté de communes du Gennois|du Gennois]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, [[Canton de Gennes|Gennes]] en 1801 | Elle est intégrée jusqu'alors à la communauté de communes [[Communauté de communes du Gennois|du Gennois]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, [[Canton de Gennes|Gennes]] en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="ehess" />. À l'origine, Saint-Georges-des-Sept-Voies est chef-lieu d'un canton comprenant Bessé, [[Chemellier]], [[Coutures]], Saint-Maur, Le Thoureil, augmenté de Saint-Pierre-de-Vaux<ref name="cport-1996" />. | ||
Son code commune (Insee) est 49279 et son code postal est 49350. Ses habitants se nomment Saint-Georgeois et Saint-Georgeoise<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 157-158</ref>. Sa population est de {{unité|570|habitants}} en 1999, 638 en 2006 et 709 en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ( | Son code commune (Insee) est 49279 et son code postal est 49350. Ses habitants se nomment Saint-Georgeois et Saint-Georgeoise<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 157-158</ref>. Sa population est de {{unité|570|habitants}} en 1999, 638 en 2006 et 709 en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | ||
Un nouveau regroupement le 1{{er}} janvier 2018 avec [[Les Rosiers-sur-Loire]] et [[Saint-Martin-de-la-Place]] donne naissance à [[Gennes-Val-de-Loire|Gennes-Val-de-Loire (II)]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies en reste une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33'', du 22 mai 2017 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018)]].</ref>. | Un nouveau regroupement le {{date|1{{er}} janvier 2018}} avec [[Les Rosiers-sur-Loire]] et [[Saint-Martin-de-la-Place]] donne naissance à [[Gennes-Val-de-Loire|Gennes-Val-de-Loire (II)]]. Saint-Georges-des-Sept-Voies en reste une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33'', du 22 mai 2017 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018)]].</ref>. | ||
Plusieurs communes du département comportent le nom citation|Saint-Georges}} : [[Saint-Georges-du-Bois]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Georges-sur-Layon]], [[Saint-Georges-sur-Loire]] et Saint-Georges-des-Sept-Voies. | Plusieurs communes du département comportent le nom {{citation|Saint-Georges}} : [[Saint-Georges-du-Bois]], [[Saint-Georges-des-Gardes]], [[Saint-Georges-sur-Layon]], [[Saint-Georges-sur-Loire]] et Saint-Georges-des-Sept-Voies. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
[[File:saintgeorgesdesseptvoies moulin lussiere 2014a.jpg|right|thumb|upright=0.7|alt=Photographie de la Lussière.]] | [[File:saintgeorgesdesseptvoies moulin lussiere 2014a.jpg|right|thumb|upright=0.7|alt=Photographie de la Lussière.]] | ||
Son territoire se compose de | Son territoire se compose des villages de Saint-Georges-des-Sept-Voies et [[Saint-Pierre-en-Vaux]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|70-73}}</ref>. | ||
Des traces antiques indique un habitat ancien. La chapelle de Savoie (''[[Georges-les-Sept-Voies|de Savoia]]'') est mentionnée dès le {{Xs}}, alors simple dépendance. Au Moyen Âge, les seigneurs barons de [[Trèves]] jouissent de droits seigneuriaux dans l'église, qu'ils abandonnent au {{XVIIe}} au seigneur du Plessis-Thiour. Au {{XVIIIe}}, Saint-Georges-des-Sept-Voies dépend de l'élection de Saumur<ref name="cport-1996" />. | Des traces antiques indique un habitat ancien. La chapelle de Savoie (''[[Georges-les-Sept-Voies|de Savoia]]'') est mentionnée dès le {{Xs}}, alors simple dépendance. Au Moyen Âge, les seigneurs barons de [[Trèves]] jouissent de droits seigneuriaux dans l'église, qu'ils abandonnent au {{XVIIe}} au seigneur du Plessis-Thiour. Au {{XVIIIe}}, Saint-Georges-des-Sept-Voies dépend de l'élection de Saumur<ref name="cport-1996" />. |