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Au Moyen Âge le fief et seigneurie des Rues relève de [[Marigné]] et appartient à une famille du nom jusqu'au début du {{XVIs}} puis à la famille de Rougé. Le manoir édifié au {{XVe}} s. consiste en un corps de logis flanqué de deux tours. Le château est reconstruit au {{XVIIIe}} puis repris au [[1801|siècle suivant]] par [[René Hodé]] dans le style néo-gothique alors en vogue. Seul subsiste de l'ancien édifice un pavillon à l'arrière datant du {{XVIIs}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|540}} (Rues, des)</ref>{{,}}<ref name="PA00109048">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château des Rues (PA00109048)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref>Mairie de Chenillé-Champteussé, ''Le Château des Rues de Chenillé-Changé'', 2022-2025</ref>. | Au Moyen Âge le fief et seigneurie des Rues relève de [[Marigné]] et appartient à une famille du nom jusqu'au début du {{XVIs}} puis à la famille de Rougé. Le manoir édifié au {{XVe}} s. consiste en un corps de logis flanqué de deux tours. Le château est reconstruit au {{XVIIIe}} puis repris au [[1801|siècle suivant]] par [[René Hodé]] dans le style néo-gothique alors en vogue. Seul subsiste de l'ancien édifice un pavillon à l'arrière datant du {{XVIIs}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|540}} (Rues, des)</ref>{{,}}<ref name="PA00109048">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château des Rues (PA00109048)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref>Mairie de Chenillé-Champteussé, ''Le Château des Rues de Chenillé-Changé'', 2022-2025</ref>. | ||
Au sud du château se trouve le domaine des Rues créé au début du {{XIXs}}. Vers la fin de ce siècle, Olivier de Rougé succède à son père à son administration. Il se passionne pour l'agriculture et l'élevage, et prend part à la création de la | Au sud du château se trouve le domaine des Rues créé au début du {{XIXs}}. Vers la fin de ce siècle, Olivier de Rougé succède à son père à son administration. Il se passionne pour l'agriculture et l'élevage, et prend part à la création de la race bovine maine-anjou, qui deviendra plus tard la rouge-des-prés. Il est également membre de l'Académie de l'agriculture, président-fondateur de la Société des éleveurs maine-anjou, président du syndicat agricole de Maine-et-Loire, et exerce plusieurs mandats politiques : maire de la commune (1901-1932), conseiller général (1919-1932), durant lequel il assure la présidence du conseil général de 1927 à 1932, et sénateur (1920-1932)<ref>''La Rouge des prés : Maine-Anjou : une terre, une race, un produit'', coll. ''Races bovines françaises'', Éd. France agricole (Paris), 2005, p. 21</ref>{{,}}<ref>Dict. Célestin Port de 1989, ''op. cit.'', p. 516 (Rougé, de)</ref>. | ||
Le château des Rues est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du {{date|15 mars 1978}} (façades et toitures). La principale période de construction de l'actuel édifice date du {{XIXe}}. Autour s'étend un vaste parc à l'anglaise. Le château est la propriété d'une personne privée<ref name="PA00109048" />. | Le château des Rues est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du {{date|15 mars 1978}} (façades et toitures). La principale période de construction de l'actuel édifice date du {{XIXe}}. Autour s'étend un vaste parc à l'anglaise. Le château est la propriété d'une personne privée<ref name="PA00109048" />. | ||