« Cathédrale d'Angers » : différence entre les versions

Une église romane est présente avant le {{IVs}}, qui devient le siège de l'évêque d'Angers à partir de cette période. La cathédrale est mentionnée pour la première fois en 470 lors de son incendie par les Francs, probablement située dans la [[Angers - La Cité|cité]]. Elle est placée au {{XVIIIs}} sous le patronage de saint Maurice et ses compagnons.

Elle est à nouveau incendiée en 1032. Seuls restent les murs extérieurs. On fait rebâtir les croisillons à la fin du {{XIs}}. L'évêque Ulger (?-1149) fait reconstruire l'édifice au début du {{XIIe}} ({{Moyen Âge}}) en conservant les murs précédents. Elle est complétée à plusieurs reprises et achevée par l'abside vers 1250<ref name="IA49000779">Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Base Mérimée - Cathédrale Saint-Maurice (IA49000779)'', 25 novembre 2009</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|57-61}}</ref>{{,}}<ref name="lvc-2002">O. Biguet, K. Boulanger, F. Comte, P. Fertin, D. Letellier-d'Espinose, C. Rieux, É. Vacquet, ''Laissez-vous conter la cathédrale Saint-Maurice'', Fiches patrimoine de la ville d'Angers, 2002</ref>{{,}}<ref name="tsla">Catherine Nédélec et Coralie Pilard, ''Tout sur l'Anjou'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 58-61</ref>.

La cathédrale abrite longtemps les tombes de la famille d'Anjou<ref name="tsla" />.

[[File:dessin angers cathedrale violletleduc.png|thumb|alt=Plan de la nef de la cathédrale d'Angers (XIIe)|alt=Plan de la nef de la cathédrale d'Angers (XIIe siècle).|Plan de la nef de la cathédrale d'Angers (XIIe)]]

L'édifice comporte une nef de trois travées sans collatéraux. La hauteur des travées est d'environ {{unité|25|mètres}}. L'intérieur comprend des vitraux ({{XIIe}} au {{XXs}}), œuvres caractéristiques des maîtres verriers dee l'Ouest, une dalle funéraire, des tapisseries, des peintures murales ({{XIVe}} et {{XVs}}s), des statues, etc. On y trouve également un maître-autel à baldaquin du {{XVIIIe}} (pierre, marbre, bois doré), chef-d'œuvre de l'art baroque qui surplombe la nef du haut des ses quinze mètres. L'orgue de tribune date des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s. Le buffet est constitué d'un grand orgue à trois tourelles et d'un positif construit sur le même modèle<ref name="lvc-2002" />{{,}}<ref name="bases">Ministère de la Culture, ''Architecture & Patrimoine - bases Mérimée et Palissy'', novembre 2009</ref>{{,}}<ref>Louis Serbat, ''Cathédrale d'Angers'', dans ''Bulletin Monumental'' (Société française d'archéologie), tome 74, année 1910, p. 505</ref>{{,}}<ref>Jean-Marie Laclavetine, ''Centre Pays-de-la-Loire'', coll. ''La France'', vol. 6, National Geographic (Paris), 2001, p. 202</ref>{{,}}<ref>''Des racines et des ailes : Terroirs d'excellence en Pays de la Loire'', France 3, émission d'Anne-Laure Cahen et Lenni Mérat (co-production de Troisième Œil Productions et France Télévisions), diffusée le 27 avril 2022, avec la participation de Philippe Gilbert, directeur de l'unité de restauration des Ateliers de la Chapelle</ref>.

[[René d'Anjou]], le dernier des [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire#Les ducs d'Anjou|ducs d'Anjou]], roi de Sicile et comte de Provence, était un érudit, un musicien, un peintre, un poète, mais aussi un archéologue, à en juger par le vaste bénitier de la cathédrale Saint-Maurice à Angers, qu'on pouvait voir à gauche en entrant et qui servit de fonds baptismaux jusqu'en 1699 : ces fonds baptismaux en marbre vert que soutiennent des lionceaux blancs sont en réalité une baignoire romaine que le roi René rapporta de Provence.

Ces merveilles font maintenant partie des {{unité|3000|pièces}}} du '''Trésor de la cathédrale Saint-Maurice''', enfin accessible au public certains samedi après-midi (se renseigner auprès de l'Office du Tourisme). On peut y voir aussi des crosses d'évêques, une statue d'argent de Saint-Louis, une autre de Saint-Maurice, des croix d'orfèvrerie richement décorées<ref name="guide">''Guide de la France mystérieuse'', coll. ''Les guides noirs'', Édition club Princesse (Sand), 1976</ref>...

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Homonymie avec la cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix (Ariège) et la cathédrale Saint-Maurice de Vienne (Isère).

:* {{Ouvrage |auteur=Joseph Denais |titre=Monographie de la cathédrale d'Angers |éditeur=H. Laurens |lieu=Paris |année=1929 |pages totales=499 }}, extrait des ''Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers''.

:* {{Article |auteur=Eugène Lefèvre-Pontalis |titre=Monographie de la cathédrale d'Angers |périodique=Bulletin Monumental |éditeur= |lieu= |tome=69 |date=1905 |pages=562-564 }}.

:* {{Ouvrage |auteur=Louis de Farcy |titre=La cathédrale d'Angers |éditeur=Impr. de Barillaud |lieu=Angers |année=1916 |pages totales=20 |bnf=34091333 }}.

:* {{Ouvrage |auteur=Charles Urseau |titre=La cathédrale d'Angers |éditeur=H. Laurens |lieu=Paris |collection=Petites monographies des grands édifices de la France |année=1929 |pages totales=104 |bnf=34091334 }}.

:* {{Ouvrage |auteur=Jacques Levron |titre=La cathédrale d'Angers au XVIe siècle : textes et commentaires |éditeur=H. Siraudeau |lieu=Angers |année=1940 |pages totales=187 |bnf=34196472 }}.

:* [[Château d'Angers]]

:* [[Palais épiscopal d'Angers]]

:* [[Liste des monuments historiques de Maine-et-Loire|Monuments historiques de Maine-et-Loire]]

:* [[Balade dans le centre-ville d'Angers]]