« Ardoisières » : différence entre les versions

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Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire sont coiffés de l’ardoise angevine, dont la qualité s’est imposée comme un référence. <br /><br />
En Anjou on rencontre souvent des maisons blanches en tuffeau, couvertes en ardoises.<br />
Les rues étroites de la vieille ville d'Angers, comme son château, sont couverts de schistes ardoisiers ; ce qui lui a valu autrefois le surnom de "ville noire". <br /><br />


==Gisements==
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==L'exploitation==
==L'exploitation==
A Trélazé, dès le XVe siècle les ardoisières à ciel ouvert bénéficient d’une belle notoriété. <br />
Aux portes d'Angers, dès le XIIe siècle les ardoisières de Trélazé sont à ciel ouvert et bénéficient d’une belle notoriété. <br />
Plus tard, le développement industriel (XIXe), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière.<br />
Plus tard, le développement industriel (XIXe), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière.<br />
Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres.<br /><br />
Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres.<br /><br />


==Les ardoisiers==
==Les ardoisiers==
Les manœuvres du fond ou les travailleurs journaliers forment un sous-prolétariat au sein de la population des ardoisières. <br />
On appelait ceux qui descendaient dans les mines les ouvriers "d'à-bas", et les fendeurs qui travaillaient en surface, les ouvriers "d'à-haut". <br />
La misère de cette population la pousse aux revendications sociales. En 1790 les prix de l'alimentation provoque une émeute.<br />
 
Les manœuvres du fond ou les travailleurs journaliers formaient un sous-prolétariat au sein de la population des ardoisières. <br />
La misère de cette population la pousser aux revendications sociales. En 1790 les prix de l'alimentation provoque une émeute.<br />


Les besoins de main d'œuvre étant important, de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930.<br /><br />
Les besoins de main d'œuvre étant important, de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930.<br /><br />


==Musée==
==Musée==
L'ardoise de Trélazé un élément du patrimoine angevin.<br />
L'ardoise angevine est un élément du patrimoine.<br />
Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire en sont coiffés, dont la qualité s’est imposée comme une référence. <br />


Sur le département ont peut trouver deux musées dédiés à l'ardoise :<br />
Sur le département ont peut trouver deux musés dédiés à l'ardoise :<br />
- [http://www.lemuseedelardoise.fr/ Musée de l'ardoise] à Trélazé<br />
- [http://www.lemuseedelardoise.fr/ Musée de l'ardoise] à Trélazé<br />
- [http://www.noyantlagravoyere.fr/noyant_la_gravoyere/menu_principal/decouvrir_noyant/noyant__cite_miniere_et_ardoisiere la Mine Bleue] à Noyant-la-Gravoyère<br /><br />
- [http://www.noyantlagravoyere.fr/noyant_la_gravoyere/menu_principal/decouvrir_noyant/noyant__cite_miniere_et_ardoisiere la Mine Bleue] à Noyant-la-Gravoyère<br /><br />


[[Catégorie:Patrimoine]]
[[Catégorie:Patrimoine]]

Version du 25 mars 2010 à 13:20

En Anjou on rencontre souvent des maisons blanches en tuffeau, couvertes en ardoises.
Les rues étroites de la vieille ville d'Angers, comme son château, sont couverts de schistes ardoisiers ; ce qui lui a valu autrefois le surnom de "ville noire".

Gisements

On trouve de l'ardoise dans plusieurs départements français : Ardennes (Rimogne, Fumay, Haybes, Deville), Corrèze (Travassac Donzenac), Côtes d'Armor (Maël-Carhaix, Plévin), Finistère (Châteaulin, Saint-Goazec), Maine et Loire (Trélazé, Noyant-la-Gravoyère, La Pouëze), Mayenne (Renazé), Morbihan (Gourin), Hautes Pyrénées (région de Lourdes), Savoie (Saint-Julien-Mont-Denis).
Actuellement, le gisement le plus important en France se situe sur le territoire de la ville de Trélazé.

Origines

La légende attribue les premières utilisations de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers.

L'exploitation

Aux portes d'Angers, dès le XIIe siècle les ardoisières de Trélazé sont à ciel ouvert et bénéficient d’une belle notoriété.
Plus tard, le développement industriel (XIXe), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière.
Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres.

Les ardoisiers

On appelait ceux qui descendaient dans les mines les ouvriers "d'à-bas", et les fendeurs qui travaillaient en surface, les ouvriers "d'à-haut".

Les manœuvres du fond ou les travailleurs journaliers formaient un sous-prolétariat au sein de la population des ardoisières.
La misère de cette population la pousser aux revendications sociales. En 1790 les prix de l'alimentation provoque une émeute.

Les besoins de main d'œuvre étant important, de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930.

Musée

L'ardoise angevine est un élément du patrimoine.
Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire en sont coiffés, dont la qualité s’est imposée comme une référence.

Sur le département ont peut trouver deux musés dédiés à l'ardoise :
- Musée de l'ardoise à Trélazé
- la Mine Bleue à Noyant-la-Gravoyère