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: | :• Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars (1758-1831), botaniste, à ne pas confondre avec : | ||
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Sources et annotations | Sources et annotations | ||
: | :• ''botanique'', qui est relatif à l'étude des végétaux. | ||
: | :• Pierre Larousse, ''Grand dictionnaire universel du XIXe siècle'', tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 ([[Dictionnaire universel Larousse de 1870 - tome 6 - page 1405|voir]]) | ||
: | :• Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, tome 2, p. 82-83 | ||
: | :• Wikipédia, ''Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars'', février 2015 | ||
Version du 3 août 2017 à 18:12
Né en Anjou, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars est un botaniste français du XVIIIe-XIXe siècle, et frère d'Aristide.
La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine, et s'installe en Anjou, à saumur, à la fin du XVIIe siècle. Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars naît le 5 novembre 1758 au château de Boumais à Saint-Martin-de-la-Place.
Il entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son frère qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de 2 000 plantes exotiques.
Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale.
Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture, dont :
- Dissertation sur l'enchainement des êtres, 1788 ;
- Histoire des végétaux recueillis dans les îles de France, de Bourbon et de Madagascar, 1804 ;
- Essai sur la végétation considérée dans le développement des bourgeons, 1809 ;
- Mélanges de botanique et de voyages, 1809 ;
- Cours de botanique appliquée aux productions végétales, 1815 (ouvrage inachevé) ;
- Verger français, 1817 ;
- Cours de physiologie ou de botanique générale, 1819-1820 ;
- Flore des îles australes de l'Afrique, 1822.
Il meurt le 12 mai 1831 à Paris. Son portrait a été lithographié par Bailly.
Sur le même sujet
- • Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars (1758-1831), botaniste, à ne pas confondre avec :
- Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), navigateur ;
- Abel Aubert du Petit-Thouars (1793-1864), navigateur et explorateur.
- • Pierre-Charles Trémolières, peintre du XVIIIe siècle.
- • Pierre-Paul Lemercier de La Rivière de Saint-Médard, physiocrate du XVIIIe siècle.
- • Flore de Maine-et-Loire
Sources et annotations
- • botanique, qui est relatif à l'étude des végétaux.
- • Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 (voir)
- • Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, 1874-1878, tome 2, p. 82-83
- • Wikipédia, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, février 2015