« Boire » : différence entre les versions
(relecture) |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
Exemples : la boire Sainte-Catherine à Bouzillé, la boire de Champtocé, la boire Torse, la boire de la Ciretterie. | Exemples : la boire Sainte-Catherine à Bouzillé, la boire de Champtocé, la boire Torse, la boire de la Ciretterie. | ||
{{Correspondance|texte=[[anses]], [[petit lac]], [[grande | {{Correspondance|texte=[[anses]], [[petit lac]], [[grande mare]]}} | ||
{{-DicoNotes-}} | {{-DicoNotes-}} |
Version du 24 mars 2018 à 06:43
En patois angevin
- boire
Étymologie
Vient du latin borra, boira, creux plein d'eau.
Mot
Nom commun, féminin singulier, au pluriel boires. Se prononce /bwaʁ/ (API).
En Anjou, boire désigne
- (le plus souvent) une sorte de petit étang ou de grande mare, située dans les parties basses du lit de la Loire ;
- un petit bras de Loire, souvent fermé en amont par des terres d'alluvions,
- ou un bras relié à la Loire, dont le Louet est le plus grand.
Boire est la forme la plus rencontrée dans l'Angevin d'aujourd'hui. En patois on rencontre boére, bouère ou bouerre. On dit aussi boireau pour une petite boire.
Exemples : la boire Sainte-Catherine à Bouzillé, la boire de Champtocé, la boire Torse, la boire de la Ciretterie.
anses, petit lac, grande mare.
Notes
- Voir aussi les mots bouère, cassée.
- A.-J. Verrier et R. Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 110
- Dominique Fournier, Mots d'Galarne, Cheminements éditions, 1998, p. 49
- Jeanne et Camille Frayse, Les mariniers de la Loire en Anjou, 1971, p. 161