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[[Grézillé]] est une localité située dans le [[Saumurois]], la partie sud-est de l'Anjou. Au Moyen Âge, la seigneurie relève de [[Trèves]] puis est réunie à Pimpéan au {{XVIIs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|257-258}} (Grézillé)</ref>. | [[Grézillé]] est une localité située dans le [[Saumurois]], la partie sud-est de l'Anjou. Au Moyen Âge, la seigneurie relève de [[Trèves]] puis est réunie à Pimpéan au {{XVIIs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|257-258}} (Grézillé)</ref>. | ||
La fief et seigneurie de Pimpéan (''Paganus de Pinu'' au {{XIIe}}, ''Le Pin Payen'' au {{XVe}}) passe au {{XVs}} entre les mains de Bertrand de Beauvau (1382-1474). Il fait construire le château, avec tours, portail, mâchicoulis et chapelle dans l'enclos. Il obtient ensuite du seigneur de Trèves de réunir sa terre avec celles de Forges et de Clavières, avec titre de châtellenie. Louis de Beauveau, baron de Sillé-le-Guillaume, fait construire une autre chapelle, celle-ci attenante à l'église de Grézillé. Un manoir est construit au [[1601|XVIIs]] à l'emplacement du château, avec quatre corps de logis. Amateur de beaux objets, il fait exécuter des fresques dans la chapelle. Plus tard, au {{XVIIIe}}, la galerie ouest est reconstruite. Au milieu du {{XXs}}, l'édifice est quasiment à l'abandon et se dégrade. Il est repris à la fin des années 1980 par Gerd Ruger qui entreprend des travaux de restauration<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|176-177}} (Pimpéan)</ref>{{,}}<ref>A. Guéry, ''L'Anjou à travers les âges'', H. Siraudeau et {{cie}} (Angers), 1947, p. 164-168</ref>{{,}}<ref name="PA00109130">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château de Pimpéan (PA00109130)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref name="cport-1965-p312" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Manoir, maison forte dit château de Pimpéan (IA49009158)'', 2003-2012</ref>. | La fief et seigneurie de Pimpéan (''Paganus de Pinu'' au {{XIIe}}, ''Le Pin Payen'' au {{XVe}}) passe au {{XVs}} entre les mains de Bertrand de Beauvau (1382-1474). Il fait construire le château, avec tours, portail, mâchicoulis et chapelle dans l'enclos. Il obtient ensuite du seigneur de Trèves de réunir sa terre avec celles de Forges et de Clavières, avec titre de châtellenie. Louis de Beauveau, baron de Sillé-le-Guillaume, fait construire une autre chapelle, celle-ci attenante à l'église de Grézillé. Un manoir est construit au [[1601|{{XVIIs}}]] à l'emplacement du château, avec quatre corps de logis. Amateur de beaux objets, il fait exécuter des fresques dans la chapelle. Plus tard, au {{XVIIIe}}, la galerie ouest est reconstruite. Au milieu du {{XXs}}, l'édifice est quasiment à l'abandon et se dégrade. Il est repris à la fin des années 1980 par Gerd Ruger qui entreprend des travaux de restauration<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|176-177}} (Pimpéan)</ref>{{,}}<ref>A. Guéry, ''L'Anjou à travers les âges'', H. Siraudeau et {{cie}} (Angers), 1947, p. 164-168</ref>{{,}}<ref name="PA00109130">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château de Pimpéan (PA00109130)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref name="cport-1965-p312" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Manoir, maison forte dit château de Pimpéan (IA49009158)'', 2003-2012</ref>. | ||
La famille de Beauvau fut jusqu'au {{XVs}} une des plus considérable de l'Anjou<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|310}} (Beauvau, famille)</ref>. {{nobr|Bertrand de Beauvau}} naît en 1382 de Jean III de Beauvau et de Jeanne de Tigné, dont la terre est passée par ce mariage entre les mains de la célèbre maison de Beauvau. Bertrand devient l'un des principaux serviteurs du [[roi René]], chevalier de l'ordre du Croissant, capitaine du [[château d'Angers]], et sénéchal d'Anjou, bailli de Touraine, premier président de la chambre des comptes de Paris nommé par {{nobr|Louis XI}}. Il accomplit de nombreuses missions diplomatiques et politiques. Il fait aussi fortifier le château de [[Tigné]] et est un grand bienfaiteur du couvent des Augustins d'Angers. De ses quatre mariages, il aura {{unité|17|enfants}}. Il meurt à Angers le {{date|30 septembre 1474}}<ref name="cport-1965-p312">Dict. Célestin Port de 1965, ''op. cit.'', p. 312 (Beauvau, Bertrand de)</ref>{{,}}<ref>Victor Godard-Faultrier, ''Note sur Tigné'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', 5{{e}} volume, impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1846, p. 181</ref>. | La famille de Beauvau fut jusqu'au {{XVs}} une des plus considérable de l'Anjou<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|310}} (Beauvau, famille)</ref>. {{nobr|Bertrand de Beauvau}} naît en 1382 de Jean III de Beauvau et de Jeanne de Tigné, dont la terre est passée par ce mariage entre les mains de la célèbre maison de Beauvau. Bertrand devient l'un des principaux serviteurs du [[roi René]], chevalier de l'ordre du Croissant, capitaine du [[château d'Angers]], et sénéchal d'Anjou, bailli de Touraine, premier président de la chambre des comptes de Paris nommé par {{nobr|Louis XI}}. Il accomplit de nombreuses missions diplomatiques et politiques. Il fait aussi fortifier le château de [[Tigné]] et est un grand bienfaiteur du couvent des Augustins d'Angers. De ses quatre mariages, il aura {{unité|17|enfants}}. Il meurt à Angers le {{date|30 septembre 1474}}<ref name="cport-1965-p312">Dict. Célestin Port de 1965, ''op. cit.'', p. 312 (Beauvau, Bertrand de)</ref>{{,}}<ref>Victor Godard-Faultrier, ''Note sur Tigné'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', 5{{e}} volume, impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1846, p. 181</ref>. |