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* Les '''[[perrières]]''', petites structures à ciel ouvert (4 à 5 mètres de profondeur). On appelait les ''perrieux'' les travailleurs. | * Les '''[[perrières]]''', petites structures à ciel ouvert (4 à 5 mètres de profondeur). On appelait les ''perrieux'' les travailleurs. | ||
* Vint ensuite les '''carrières''' à ciel ouvert. Pour dégager une carrière, il fallait dégager la terre et le mauvais schiste, cela pouvait parfois durer plusieurs années. Ensuite, on définissait le sens d'extraction. On creusait au plus profond, et on élargissait au fur à mesure, on recommençait ensuite au milieu et on recommençait. Cela ressemblait à une pyramide à l'envers. Elles pouvaient parfois descendre à plus de 100 mètres. L'eau était un problème, il fallait la pomper au fur et à mesure, au début avec des baquets, ensuite avec l'aide des chevaux et enfin avec l'arrivée de la machine à vapeur, avec l'utilisation de pompes. | * Vint ensuite les '''carrières''' à ciel ouvert. Pour dégager une carrière, il fallait dégager la terre et le mauvais schiste, cela pouvait parfois durer plusieurs années. Ensuite, on définissait le sens d'extraction. On creusait au plus profond, et on élargissait au fur à mesure, on recommençait ensuite au milieu et on recommençait. Cela ressemblait à une pyramide à l'envers. Elles pouvaient parfois descendre à plus de 100 mètres. L'eau était un problème, il fallait la pomper au fur et à mesure, au début avec des baquets, ensuite avec l'aide des chevaux et enfin avec l'arrivée de la machine à vapeur, avec l'utilisation de pompes. | ||
* Puis ensuite ce fut les '''puits bouteille''' car en forme de bouteille (on creusait un puits et ensuite on creusait en dessous), dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean). Ils sont apparus vers 1830. Les puits bouteille, qui allaient jusqu'à 50 à 60 mètres, se sont arrêtés assez vite suite aux nombreux accidents liés à la structure même de ce type de puits. Les voutes étaient fragiles, il fallait les surveiller, il y a eu beaucoup d'accidents et de morts (19 mineurs morts dans les ardoisières de Misengrain). On en a compté une vingtaine sur Trélazé, comme le ''Grand carreau''et ''Perrière''. | * Puis ensuite ce fut les '''puits bouteille''' car en forme de bouteille (on creusait un puits et ensuite on creusait en dessous), dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean). Ils sont apparus vers 1830. Les puits bouteille, qui allaient jusqu'à 50 à 60 mètres, se sont arrêtés assez vite suite aux nombreux accidents liés à la structure même de ce type de puits. Les voutes étaient fragiles, il fallait les surveiller, il y a eu beaucoup d'accidents et de morts (19 mineurs morts dans les ardoisières de Misengrain). On en a compté une vingtaine sur Trélazé, comme le ''Grand carreau'' et ''Perrière''. | ||
* Enfin, ce fut les '''puits de mine''', en extraction, des mines avec galeries. On descendait à 500 mètres et ensuite on creusait des galeries, pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres, comme l'une d'entre elles qui va jusqu'à La Daguenière. Le sous-sol de Trélazé compte environ 350 kilomètres de galeries, aujourd'hui remplies d'eau. Les puits de mine pouvaient aller jusqu'à 500 mètres. On suivait les veines d'ardoises : le Nord (au-dessus) et le Sud (en-dessous). | * Enfin, ce fut les '''puits de mine''', en extraction, des mines avec galeries. On descendait à 500 mètres et ensuite on creusait des galeries, pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres, comme l'une d'entre elles qui va jusqu'à La Daguenière. Le sous-sol de Trélazé compte environ 350 kilomètres de galeries, aujourd'hui remplies d'eau. Les puits de mine pouvaient aller jusqu'à 500 mètres. On suivait les veines d'ardoises : le Nord (au-dessus) et le Sud (en-dessous). | ||