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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. | |||
Un rapprochement intervient en 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Le Lion-d'Angers (2016)|création de la commune nouvelle]] du [[Le Lion-d'Angers|Lion-d'Angers (nouvelle)]] issue du regroupement des anciennes communes du Lion-d'Angers et d'[[Andigné]]. Le Lion-d'Angers ne prend pas le statut de commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-2015-619'', 12 août 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Le Lion-d'Angers (2016)]].</ref>. Dès lors, la commune cesse d'exister. Étienne Glémot en est son dernier maire<ref>Ouest-France, ''Étienne Glémot repart pour un deuxième mandat'', 31 mars 2014</ref>. | |||
Jusqu'alors la commune du Lion-d'Angers fait partie de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région du Lion-d'Angers|de la région du Lion-d'Angers]], intercommunalité où se situe le siège, et se trouve dans le canton [[Canton du Lion-d'Angers|du Lion-d'Angers]] (Lion d'Angers en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Lion-d'Angers'', 2007</ref>), dont elle est le chef-lieu, et l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]. | |||
== | Son code commune (Insee) est 49176 et son code postal est 49220. Ses habitants se nomment (gentilé) les Lionnais et Lionnaises. Sa population est de {{formatnum:3347}} habitants en 1999, {{formatnum:3705}} habitants en 2006 et {{formatnum:4077}} en 2013<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2013|2013]])</ref>. | ||
* | == Histoire et patrimoine == | ||
* | Une occupation humaine dès le Néolithique est attestée par la présence de dolmens. Un retranchement formé d'une levée de terre est installé au confluent de l'[[Oudon]] et de la [[Mayenne]]. Le village est depuis l'Antiquité une étape de la route qui mène d'Angers à Rennes. Il se développe au {{Xs}} sur la rive sud de l'Oudon, non loin de sa confluence avec la Mayenne. L'église, construite par le trésorier du [[Glossaire#C|chapitre]] Saint-Maurice d'Angers, est donnée à Saint-Aubin d'Angers, qui y installe un prieuré. La localité est incendiée par Foulques IV d'Anjou, puis est reconstruite et fortifiée. Un fief relevant de Craon apparait à cette époque. La ville continue de s'étendre autour de la motte féodale (disparue) et du prieuré. Déjà traversée par l'ancienne voie romaine Angers-Rennes, elle devient un axe de passage obligé en direction de Châteaugontier. Située en limite de puissantes seigneuries (Craon, Candé, Vern-d'Anjou), sa position est stratégique. Elle est prise et ruinée au milieu du {{XVs}} par les Bretons, et la place est plus tard disputée pau moment des guerres de religion. Au {{XVIIIe}}, Le Lion d'Angers de l'[[Glossaire#E|élection]] et de la [[Glossaire#S|sénéchaussée]] d'Angers et du grenier à sel de Candé<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|368-371}}</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Présentation de la commune Le Lion d'Angers (IA49001499)'', 24 octobre 2008</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ville (IA49001460)'', 2008-2011</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 98-99</ref>. | ||
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* | Patrimoine architectural<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Le Lion-d'Angers)'', 2012</ref> : | ||
* | * Les châteaux de l'Hommeau ({{XIXe}}), de la Roche aux fées ({{XIXe}}), de la Foresterie ({{XIXe}}), de la Perrière ({{XVIe}}-{{XIXe}}), des Faveries ({{XIXe}}), des Rives ({{XIXe}}), de la Motte Ferchaud ({{XVIe}}), du Mas ({{XIXe}}), de la Rouérie ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), et de Sourdon, édifié au {{XIXs}} à proximité du logis seigneurial d'origine ; | ||
* | * Le [[Domaine de l'Isle Briand|château du haras de l'Isle-Briand]], des {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s, avec parc paysager ; | ||
* L'ancienne église Saint-Martin (inscrite et classée MH), des {{XIe}}, {{XVe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Plusieurs fermes principalement du {{XIXs}} et quelques-unes du {{XVe}} au {{XVIIIe}}<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Fermes de la commune du Lion-d'Angers (IA49001500)'', 24 octobre 2008</ref>, dont les fermes de l'Isle-Briand ({{XVIIIe}}-{{XIXe}})<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ferme modèle (IA49001482)'', 24 octobre 2008</ref>, de la Himbaudière ({{XVIe}}-{{XIXe}})<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ferme (IA49001422)'', 24 octobre 2008</ref>, du Petit Gros Bois ({{XVIe}}-{{XVIIIe}})<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ferme (IA49001486)'', 24 octobre 2008</ref>, du Haut Bosson ({{XVIe}}-{{XIXe}})<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ferme (IA49001443)'', 24 octobre 2008</ref>, de la Petite Chaussée ({{XVIIe}}-{{XIXe}})<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Ferme (IA49001484)'', 24 octobre 2008</ref> ; | |||
* L'hôtel de ville, du {{XIXs}}, ancienne école communale puis mairie avec palais de justice à l'étage ; | |||
* Le logis de Sourdon (inscrit MH), des {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Les manoirs des Hautes Faveries ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), de Sourdon ({{XVIe}}), de la Mafrère ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de la Moncellerie ({{XVIe}}-{{XIXe}}), de la Gonière ({{XVIIe}}), du Grand Carqueron ({{XVIe}}-{{XVIIe}}) ; | |||
* Le manoir Les Vents (inscrit MH), des {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XVIIs}}s ; | |||
* Plusieurs maisons dans le bourg des {{XVIIIe}} et {{XIXe}}, avec quelques-unes du {{XVe}} au {{XVIIe}}, et plusieurs dans la campagne des {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Maisons du Lion-d'Angers (IA49001501)'', 24 octobre 2008</ref> ; | |||
* Les maisons de maître de Révion ({{XVIIe}}), du lieu-dit Le Chemin ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), de la Jousselinière ({{XVIIIe}}), de la Fricherie ({{XVIIe}}), de la rue des Sources ({{XIXe}}), de la route de Vern ({{XIXe}}), de la Pisatière ({{XVIIe}}-{{XIXe}}), de la rue du Marché ({{XIXe}}), de la Brisaye ({{XIXe}}) ; | |||
* L'ensemble mégalithique (inscrit MH) situé à L'Isle Briand ; | |||
* Les vestiges du moulin-tour de Baisneau, du {{XIXs}} ; | |||
* Le prieuré de bénédictins de l'église Saint-Martin-de-Vertou, des {{XIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* La scierie et atelier de saboterie (rue Henri et Robert de Cholet), des {{XIXe}} et {{XXs}}s. | |||
== Cité équestre == | == Cité équestre == | ||
La commune du Lion-d'Angers est notamment connue pour ses haras et le Mondial du Lion durant lequel des cavaliers internationaux viennent concourir sur ce pôle hippique de {{unité|160|hectares}}<ref name="nedelec-2009">Philippe et Catherine Nédélec, ''L'Anjou entre Loire et tuffeau'', coll. ''Itinéraires de découvertes'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2009-2010, p. 64-65</ref>. | |||
Sur son territoire : | |||
* Le [[domaine de l'Isle Briand]] ; | * Le [[domaine de l'Isle Briand]] ; | ||
* Le haras national du Lion d'Angers ; | * Le haras national du Lion d'Angers ; | ||
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Venant des communes voisines de [[Montreuil-sur-Maine]] et de [[Thorigné-d'Anjou]], la rivière la [[Mayenne]] traverse son territoire | Venant des communes voisines de [[Montreuil-sur-Maine]] et de [[Thorigné-d'Anjou]], la rivière la [[Mayenne]] traverse son territoire et en marque sa limite Est. Il est également traversé par la rivière l'[[Oudon]] (en aval d'[[Andigné]]), qui y termine sa course au fort de Grez, pour rejoindre la Mayenne dont elle est un affluent. La Mayenne est navigable de Laval à la Loire<ref>[[Mayenne|Mayenne (rivière)]] et [[Oudon|Oudon (rivière)]], 2012-2013</ref>. | ||
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* Port sur l'Oudon, quai d'Anjou et quai de Bretagne, port, cales et quais construits de 1837 à 1844<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Port (IA49001459)'', 24 octobre 2008</ref> ; | |||
* Site d'écluse de la Himbaudière, sur l'Oudon, écluse à sas construite de 1848 à 1850<ref>Ministère de la Culture (Viviane Manase), ''Site d'écluse (IA49001435)'', 24 octobre 2008</ref>. | |||
La zone de la Vallée de la Mayenne est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | La zone de la Vallée de la Mayenne est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref name="ens-2018">[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | ||
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Le Lion-d'Angers s'étend sur {{unité|41.11|km|2}} ({{unité|4111|hectares}}), son altitude varie de 17 à 78 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se situe sur le plateau du Segréen et les plateaux du Haut Anjou<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | Le Lion-d'Angers s'étend sur {{unité|41.11|km|2}} ({{unité|4111|hectares}}), son altitude varie de 17 à 78 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se situe sur le plateau du Segréen et les plateaux du Haut Anjou<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | ||
La zone du Parc départemental de l'Isle Briand est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref | La zone du Parc départemental de l'Isle Briand est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref name="ens-2018" />. | ||
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Version du 5 novembre 2022 à 06:46
Le Lion-d'Angers (ancienne commune) | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Segréen |
Commune | Le Lion-d'Angers (nouvelle) |
Note(s) | Regroupement du 1er janvier 2016 |
Anciennes communes |
Le Lion-d'Angers est une ancienne commune de l'Ouest de la France située dans le département de Maine-et-Loire (49), à l'ouest de Thorigné-d'Anjou et au nord-ouest d'Angers.
Homonymie avec Le Lion-d'Angers, commune nouvelle de 2016.
Situation administrative
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[1].
Un rapprochement intervient en 2016 avec la création de la commune nouvelle du Lion-d'Angers (nouvelle) issue du regroupement des anciennes communes du Lion-d'Angers et d'Andigné. Le Lion-d'Angers ne prend pas le statut de commune déléguée[2]. Dès lors, la commune cesse d'exister. Étienne Glémot en est son dernier maire[3].
Jusqu'alors la commune du Lion-d'Angers fait partie de la communauté de communes de la région du Lion-d'Angers, intercommunalité où se situe le siège, et se trouve dans le canton du Lion-d'Angers (Lion d'Angers en 1793 et 1801[4]), dont elle est le chef-lieu, et l'arrondissement de Segré.
Son code commune (Insee) est 49176 et son code postal est 49220. Ses habitants se nomment (gentilé) les Lionnais et Lionnaises. Sa population est de 3 347 habitants en 1999, 3 705 habitants en 2006 et 4 077 en 2013[5].
Histoire et patrimoine
Une occupation humaine dès le Néolithique est attestée par la présence de dolmens. Un retranchement formé d'une levée de terre est installé au confluent de l'Oudon et de la Mayenne. Le village est depuis l'Antiquité une étape de la route qui mène d'Angers à Rennes. Il se développe au Xe siècle sur la rive sud de l'Oudon, non loin de sa confluence avec la Mayenne. L'église, construite par le trésorier du chapitre Saint-Maurice d'Angers, est donnée à Saint-Aubin d'Angers, qui y installe un prieuré. La localité est incendiée par Foulques IV d'Anjou, puis est reconstruite et fortifiée. Un fief relevant de Craon apparait à cette époque. La ville continue de s'étendre autour de la motte féodale (disparue) et du prieuré. Déjà traversée par l'ancienne voie romaine Angers-Rennes, elle devient un axe de passage obligé en direction de Châteaugontier. Située en limite de puissantes seigneuries (Craon, Candé, Vern-d'Anjou), sa position est stratégique. Elle est prise et ruinée au milieu du XVe siècle par les Bretons, et la place est plus tard disputée pau moment des guerres de religion. Au XVIIIe, Le Lion d'Angers de l'élection et de la sénéchaussée d'Angers et du grenier à sel de Candé[6],[7],[8],[9].
Patrimoine architectural[10] :
- Les châteaux de l'Hommeau (XIXe), de la Roche aux fées (XIXe), de la Foresterie (XIXe), de la Perrière (XVIe-XIXe), des Faveries (XIXe), des Rives (XIXe), de la Motte Ferchaud (XVIe), du Mas (XIXe), de la Rouérie (XVIIe-XIXe), et de Sourdon, édifié au XIXe siècle à proximité du logis seigneurial d'origine ;
- Le château du haras de l'Isle-Briand, des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, avec parc paysager ;
- L'ancienne église Saint-Martin (inscrite et classée MH), des XIe, XVe et XIXe siècles ;
- Plusieurs fermes principalement du XIXe siècle et quelques-unes du XVe au XVIIIe[11], dont les fermes de l'Isle-Briand (XVIIIe-XIXe)[12], de la Himbaudière (XVIe-XIXe)[13], du Petit Gros Bois (XVIe-XVIIIe)[14], du Haut Bosson (XVIe-XIXe)[15], de la Petite Chaussée (XVIIe-XIXe)[16] ;
- L'hôtel de ville, du XIXe siècle, ancienne école communale puis mairie avec palais de justice à l'étage ;
- Le logis de Sourdon (inscrit MH), des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- Les manoirs des Hautes Faveries (XVIIe-XIXe), de Sourdon (XVIe), de la Mafrère (XVIe-XIXe), de la Moncellerie (XVIe-XIXe), de la Gonière (XVIIe), du Grand Carqueron (XVIe-XVIIe) ;
- Le manoir Les Vents (inscrit MH), des XVe, XVIe et XVIIe siècles ;
- Plusieurs maisons dans le bourg des XVIIIe et XIXe, avec quelques-unes du XVe au XVIIe, et plusieurs dans la campagne des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[17] ;
- Les maisons de maître de Révion (XVIIe), du lieu-dit Le Chemin (XVIIe-XIXe), de la Jousselinière (XVIIIe), de la Fricherie (XVIIe), de la rue des Sources (XIXe), de la route de Vern (XIXe), de la Pisatière (XVIIe-XIXe), de la rue du Marché (XIXe), de la Brisaye (XIXe) ;
- L'ensemble mégalithique (inscrit MH) situé à L'Isle Briand ;
- Les vestiges du moulin-tour de Baisneau, du XIXe siècle ;
- Le prieuré de bénédictins de l'église Saint-Martin-de-Vertou, des XIe et XIXe siècles ;
- La scierie et atelier de saboterie (rue Henri et Robert de Cholet), des XIXe et XXe siècles.
Cité équestre
La commune du Lion-d'Angers est notamment connue pour ses haras et le Mondial du Lion durant lequel des cavaliers internationaux viennent concourir sur ce pôle hippique de 160 hectares[18].
Sur son territoire :
- Le domaine de l'Isle Briand ;
- Le haras national du Lion d'Angers ;
- Le Mondial du Lion.
Cité des bords de Mayenne
Venant des communes voisines de Montreuil-sur-Maine et de Thorigné-d'Anjou, la rivière la Mayenne traverse son territoire et en marque sa limite Est. Il est également traversé par la rivière l'Oudon (en aval d'Andigné), qui y termine sa course au fort de Grez, pour rejoindre la Mayenne dont elle est un affluent. La Mayenne est navigable de Laval à la Loire[19].
On construisait autrefois des gabares et des futreaux sur la zone d'activité fluviale pour le transport de marchandises[18].
Édifices[10] :
- Port sur l'Oudon, quai d'Anjou et quai de Bretagne, port, cales et quais construits de 1837 à 1844[20] ;
- Site d'écluse de la Himbaudière, sur l'Oudon, écluse à sas construite de 1848 à 1850[21].
La zone de la Vallée de la Mayenne est classée espace naturel sensible (ENS)[22].
Navigation sur la Mayenne :
En amont Thorigné-d'Anjou |
Le Lion-d'Angers (ancienne) |
En aval Grez-Neuville |
Au départ de la commune, il est possible de faire des balades fluviales.
Balades et randonnées : le chemin de halage.
Espace et territoire
Le Lion-d'Angers s'étend sur 41,11 km2 (4 111 hectares), son altitude varie de 17 à 78 mètres[23] et son territoire se situe sur le plateau du Segréen et les plateaux du Haut Anjou[24].
La zone du Parc départemental de l'Isle Briand est classée espace naturel sensible (ENS)[22].
Localités aux alentours : Montreuil-sur-Maine (2,7 km), Grez-Neuville (3,8 km), Thorigné-d'Anjou (3,9 km), Brain-sur-Longuenée (6,1 km), Champteussé-sur-Baconne (6,2 km), Andigné (6,4 km), Gené (6,6 km), Pruillé (7,1 km), Chambellay (7,3 km) et Sceaux-d'Anjou (8,0 km)[25].
Notes
- ↑ Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-2015-619, 12 août 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Le Lion-d'Angers (2016).
- ↑ Ouest-France, Étienne Glémot repart pour un deuxième mandat, 31 mars 2014
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Lion-d'Angers, 2007
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2013)
- ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 368-371
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Présentation de la commune Le Lion d'Angers (IA49001499), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ville (IA49001460), 2008-2011
- ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 98-99
- ↑ a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Le Lion-d'Angers), 2012
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Fermes de la commune du Lion-d'Angers (IA49001500), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ferme modèle (IA49001482), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ferme (IA49001422), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ferme (IA49001486), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ferme (IA49001443), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Ferme (IA49001484), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Maisons du Lion-d'Angers (IA49001501), 24 octobre 2008
- ↑ a et b Philippe et Catherine Nédélec, L'Anjou entre Loire et tuffeau, coll. Itinéraires de découvertes, Éditions Ouest-France (Rennes), 2009-2010, p. 64-65
- ↑ Mayenne (rivière) et Oudon (rivière), 2012-2013
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Port (IA49001459), 24 octobre 2008
- ↑ Ministère de la Culture (Viviane Manase), Site d'écluse (IA49001435), 24 octobre 2008
- ↑ a et b Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Le Lion-d'Angers (49), juin 2010
- Les formes anciennes du nom
Autres données
- • Liste des communes en 2015
- • Anciennes communes 2015
- • Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
- • Altitudes en 2014
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014