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« Hervé Bazin » : différence entre les versions

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== L'écrivain ==
== L'écrivain ==
Jean-Pierre Hervé-Bazin, dit Hervé Bazin, naît le {{date|17 avril [[1911]]}} à [[Angers]], en Maine-et-Loire<ref name=" FRBNF12042503">Bibliothèque nationale de France (BnF), [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120425035 Notice de personne - Bazin Hervé], 23 avril 2014</ref>. Il passe son enfance à [[Marans]], dans la demeure familiale du [[château du Patys]]. Il connaît une adolescence particulièrement conflictuelle avec sa mère. À vingt ans, il monte à Paris et vit pendant quinze ans d'expédients. Bien que petit-neveu de l'académicien René Bazin, se forme seul en exerçant divers métiers. Il écrit beaucoup sans succès et traverse nombre d'épreuves qui forgent son tempérament. Il fonde en 1946 une petite revue, ''La Coquille'', qui n'aura que huit numéros<ref name="pcn">[[Philippe et Catherine Nédélec]], ''Dans les pas d'Hervé Bazin'', Éditions du Petit Pavé, 2008 (ISBN 978-2-84712-185-8)</ref>{{,}}<ref name="fa">Philippe et Catherine Nédélec, ''Hervé Bazin'', dans ''Commemorations Collection 2011'' sur France Archives ([https://francearchives.gouv.fr/fr/pages_histoire/39527 lire])</ref>{{,}}<ref name="eu">Jean-Pierre Énard, ''Bazin Jean-Pierre Hervé-Bazin (1911-1996)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2022</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Emmanuel Esseul), ''Segré. Le château du Patys et la famille Bazin dans un livre'', 13 septembre 2021</ref>.
Jean-Pierre Hervé-Bazin, dit Hervé Bazin, naît le {{date|17 avril [[1911]]}} à [[Angers]], en Maine-et-Loire<ref name=" FRBNF12042503">Bibliothèque nationale de France (BnF), [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120425035 Notice de personne - Bazin Hervé], 23 avril 2014</ref>. Il passe son enfance à [[Marans]], dans la demeure familiale du [[château du Patys]]. Il connaît une adolescence particulièrement conflictuelle avec sa mère. À vingt ans, il monte à Paris et vit pendant quinze ans d'expédients. Bien que petit-neveu de l'académicien René Bazin<ref>https://gothanjou.blog/2021/03/13/herve-et-rene-bazin-ecrivains-angevins/</ref>, se forme seul en exerçant divers métiers. Il écrit beaucoup sans succès et traverse nombre d'épreuves qui forgent son tempérament. Il fonde en 1946 une petite revue, ''La Coquille'', qui n'aura que huit numéros<ref name="pcn">[[Philippe et Catherine Nédélec]], ''Dans les pas d'Hervé Bazin'', Éditions du Petit Pavé, 2008 (ISBN 978-2-84712-185-8)</ref>{{,}}<ref name="fa">Philippe et Catherine Nédélec, ''Hervé Bazin'', dans ''Commemorations Collection 2011'' sur France Archives ([https://francearchives.gouv.fr/fr/pages_histoire/39527 lire])</ref>{{,}}<ref name="eu">Jean-Pierre Énard, ''Bazin Jean-Pierre Hervé-Bazin (1911-1996)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2022</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Emmanuel Esseul), ''Segré. Le château du Patys et la famille Bazin dans un livre'', 13 septembre 2021</ref>.


Son premier recueil de poèmes, ''Jour'', reçoit le prix Apollinaire en 1947. L'année suivante, tout bascule. Hervé Bazin fait une entrée fracassante dans le monde des lettres avec la publication de ''Vipère au poing'', roman partiellement autobiographique, qui connaît un succès considérable. La haine d'un enfant pour sa mère fait scandale… l'œuvre pose crûment les relations d'une mère et de son fils. Le « romancier de la famille » a trouvé son sillon. Il dénonce dans plusieurs de ces romans les oppressions familiales et sociales (''Vipère au poing'', ''l'Huile sur le feu'', ''le Matrimoine'', ''l'Église verte'')<ref name="pcn" />{{,}}<ref name="fa" />{{,}}<ref name="eu" />{{,}}<ref>''Jean-Pierre Hervé-Bazin, dit Hervé Bazin'', Encyclopédie Larousse, 2016-2017</ref>.
Son premier recueil de poèmes, ''Jour'', reçoit le prix Apollinaire en 1947. L'année suivante, tout bascule. Hervé Bazin fait une entrée fracassante dans le monde des lettres avec la publication de ''Vipère au poing'', roman partiellement autobiographique, qui connaît un succès considérable. La haine d'un enfant pour sa mère fait scandale… l'œuvre pose crûment les relations d'une mère et de son fils. Le « romancier de la famille » a trouvé son sillon. Il dénonce dans plusieurs de ces romans les oppressions familiales et sociales (''Vipère au poing'', ''l'Huile sur le feu'', ''le Matrimoine'', ''l'Église verte'')<ref name="pcn" />{{,}}<ref name="fa" />{{,}}<ref name="eu" />{{,}}<ref>''Jean-Pierre Hervé-Bazin, dit Hervé Bazin'', Encyclopédie Larousse, 2016-2017</ref>.
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