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Selon l'archiviste [[Célestin Port]] il serait composé des mots ''Tard-y-fume''<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', tome 3 (N à Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 561|page 561]]</ref>. Au début du {{XXs}} Anatole-Joseph Verrier et René Onillon en reprennent l'idée dans leur glossaire en indiquant que les petites [[closerie]]s de ce nom seraient ainsi appelées de ce que les journaliers y rentrent tard de l'ouvrage pour dîner. Peut-être aussi à rapprocher de ''tard-à-[[jouc]]'', celui qui s'attarde le soir, qui se couche tard<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908 (Angers), t. 2{{e}}, p. 523</ref>. Pierre-Louis Augereau indique dans son ouvrage sur les lieux-dit angevins que ce mot concerne principalement des domaines et bâtiments agricoles<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 382</ref>.
Selon l'archiviste [[Célestin Port]] il serait composé des mots ''Tard-y-fume''<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', tome 3 (N à Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 561|page 561]]</ref>. Au début du {{XXs}} Anatole-Joseph Verrier et René Onillon en reprennent l'idée dans leur glossaire en indiquant que les petites [[closerie]]s de ce nom seraient ainsi appelées de ce que les journaliers y rentrent tard de l'ouvrage pour dîner. Peut-être aussi à rapprocher de ''tard-à-[[jouc]]'', celui qui s'attarde le soir, qui se couche tard<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908 (Angers), t. 2{{e}}, p. 523</ref>. Ce toponyme étant souvent situé au bord d'anciens grands chemins, ce pourrait aussi être un nom d'auberge {{citation|tard y fume}} ou {{citation|tarte y fume}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|462}}</ref>.


Ce toponyme étant souvent situé au bord d'anciens grands chemins, ce pourrait aussi être un nom d'auberge {{citation|tard y fume}} ou {{citation|tarte y fume}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|462}}</ref>.
Pierre-Louis Augereau indique dans son ouvrage sur les lieux-dit angevins que ce mot concerne principalement des domaines et bâtiments agricoles<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 382</ref>.