« Chazé-sur-Argos » : différence entre les versions

  | carte = [[File:Carte situation commune chazesurargos.png|300px|center|Situation dans le département]]

{{osm12|n=47.6186111111|o=-0.891666666667}}

Son code commune (Insee) est 49089 et son code postal est 49500. Les habitants se nomment les Chazéens et les Chazéennes. Sa population est de {{unité|841|habitants}} en 1999, {{formatnum:1043}} en 2012 et {{formatnum:1052}} en 2020<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. La commune de Chazé-sur-Argos appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi de Segré-en-Anjou Bleu et au bassin de vie de Segré<ref name="insee-gae" />.

Le village se développe autour d'un domaine gallo-romain. Une motte féodale est établie à la Biscaye. Le fief est un centre qui s'étend aussi sur Sainte-Gemmes-d'Andigné, Aviré, Loiré et le Bourg-d'Iré. L'église appartient au {{XIs}} au seigneur Bernier Grafin, qui la donne en 1072 à l'abbaye Saint-Serge d'Angers. La seigneurie est longtemps disputée entre les seigneurs de Raguin et ceux de Bellefontaine. Il existe une brigade de gabelle dès la fin du {{XVIIs}}. Chazé-sur-Argos dépend au {{XVIIIe}} de l'élection d'Angers, du grenier à sel de Candé, et fait partie en 1788 du district de Segré<ref name="cport1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|710-711}}</ref>{{,}}<ref>Philippe Dain, ''Les frontières de la Cité des Andes'', dans ''Annales de Bretagne'' (Presses universitaires de Rennes), t. 75, n° 1, 1968, p. 184</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Patrimoine architectural (Mérimée) - Village (IA49001854)'', 11 juillet 2005</ref>{{,}}<ref name="IA49001850">Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Patrimoine architectural (Mérimée) - Présentation de la commune de Chazé-sur-Argos (IA49001850)'', 2 avril 2007</ref>.

* [[Château de Raguin]] (classé MH), manoir inspiré du style Renaissance avec tourelles coiffées de bulbes d'ardoises, puis château, des {{XVe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s, mentionné pour la première fois en 1417<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château du Raguin (IA49001858, PA00109038)'', 13 septembre 2012-15 mai 2019</ref>{{,}}<ref>Patrick Planchenault, ''Mystérieux Haut-Anjou'', 1984, p. 54</ref> ;

Chazé-sur-Argos se situe sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>, dans un pays de bocages et de rivières. Sa superficie est de {{unité|30.82|km|2}} ({{unité|3082|hectares}}) et son altitude varie de 27 à {{unité|83|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Venant de [[Loiré]], la rivière l'Argos traverse tout son territoire, depuis l'ouest en remontant vers le nord<ref>Observatoire de l'eau (Département de Maine-et-Loire), ''Argos (bassin de l'Oudon)'', 2012 — Sur ce sujet, voir la [[Verzée]].</ref>{{,}}<ref name="IA49001850" />.

C'est une commune rurale où la principale activité est l'agriculture. Dans les années 1960, on y trouvait 125 exploitations (polyculture et élevage)<ref name="cport1965" />.