« Germaine Canonne » : différence entre les versions
m (e) |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
Germaine Madeleine Gabrielle Canonne naît le 26 avril 1909 dans l'Aisne à Saint-Quentin. Elle devient professeur puis institutrice, et arrive à Angers en [[1939]] au début de la Seconde Guerre mondiale<ref name="angers2009">Sylvain Bertoldi, ''Germaine Canonne, première femme élue de Maine-et-Loire'', dans ''Vivre à Angers'', n° 333, mai 2009</ref>{{,}}<ref name="lemaitron">Le Maitron dictionnaire biographique, ''CANONNE Germaine, Madeleine, Gabrielle'', Editions de l'Atelier, décembre 2017</ref>. La France est libérée de l'occupation en [[1944]] et [[1945]]. Le 21 avril 1944, une ordonnance du Comité français de la Libération nationale accorde dans son article 17 le droit de vote aux femmes ainsi que leur éligibilité<ref>Assemblée nationale, ''Chronologie du droit de vote et d'éligibilité des femmes'', décembre 2017</ref>. | Germaine Madeleine Gabrielle Canonne naît le 26 avril 1909 dans l'Aisne à Saint-Quentin. Elle devient professeur puis institutrice, et arrive à Angers en [[1939]] au début de la Seconde Guerre mondiale<ref name="angers2009">Sylvain Bertoldi, ''Germaine Canonne, première femme élue de Maine-et-Loire'', dans ''Vivre à Angers'', n° 333, mai 2009</ref>{{,}}<ref name="lemaitron">Le Maitron dictionnaire biographique, ''CANONNE Germaine, Madeleine, Gabrielle'', Editions de l'Atelier, décembre 2017</ref>. La France est libérée de l'occupation en [[1944]] et [[1945]]. Le 21 avril 1944, une ordonnance du Comité français de la Libération nationale accorde dans son article 17 le droit de vote aux femmes ainsi que leur éligibilité<ref>Assemblée nationale, ''Chronologie du droit de vote et d'éligibilité des femmes'', décembre 2017</ref>. | ||
:{{citation|Lorsque dans cette France libérée, on parla d'élections municipales, mon mari m'encouragea vivement à solliciter les suffrages}} ( | :{{citation|Lorsque dans cette France libérée, on parla d'élections municipales, mon mari m'encouragea vivement à solliciter les suffrages}} (G. Canonne)<ref>Caisse mutuelle complémentaire et d'action sociale (CMCAS) d'Anjou Maine, Magazine ''Connexions'' n° 32, mars 2017, p. 19</ref>. | ||
Germaine Canonne se présente aux élections de 1945 sur la liste de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) ; aux municipales d'[[Angers]] où elle est élue le 13 mai, puis aux élections départementales où elle est élue le 30 septembre dans le [[canton d'Angers-Sud]]. C'est la première femme élue à la ville d'Angers et au département de Maine-et-Loire ; seule femme élue au conseil général sur neuf candidates. À la ville et au département elle est chargée des affaires sociales. À Angers, elle crée la première crèche de la ville, le premier foyer des « vieux travailleurs » et œuvre à la suppression des maisons de tolérance<ref name="angers2009" />{{,}}<ref>L'express (Antoine Gazeau), ''L'Histoire ne retient que les grands hommes'', 10 mai 2004</ref>{{,}}<ref>Archives départementales de Maine-et-Loire, ''Conseillers départementaux de Maine-et-Loire de 1833 à 2015'', décembre 2017</ref>{{,}}<ref>(en) Bruno de Wever, Herman van Goethem et Nico Wouters, ''Local Government in Occupied Europe (1939-1945)'', Academia Press, 2006, p. 202</ref>{{,}}<ref>Marc Bergère, ''Permanences et ruptures au sein du Conseil général de Maine-et-Loire (1934/1953) - Étude prosopographique des élus'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 103, numéro 3, 1996, p. 75</ref>. | Germaine Canonne se présente aux élections de 1945 sur la liste de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) ; aux municipales d'[[Angers]] où elle est élue le 13 mai, puis aux élections départementales où elle est élue le 30 septembre dans le [[canton d'Angers-Sud]]. C'est la première femme élue à la ville d'Angers et au département de Maine-et-Loire ; seule femme élue au conseil général sur neuf candidates. À la ville et au département elle est chargée des affaires sociales. À Angers, elle crée la première crèche de la ville, le premier foyer des « vieux travailleurs » et œuvre à la suppression des maisons de tolérance<ref name="angers2009" />{{,}}<ref>L'express (Antoine Gazeau), ''L'Histoire ne retient que les grands hommes'', 10 mai 2004</ref>{{,}}<ref>Archives départementales de Maine-et-Loire, ''Conseillers départementaux de Maine-et-Loire de 1833 à 2015'', décembre 2017</ref>{{,}}<ref>(en) Bruno de Wever, Herman van Goethem et Nico Wouters, ''Local Government in Occupied Europe (1939-1945)'', Academia Press, 2006, p. 202</ref>{{,}}<ref>Marc Bergère, ''Permanences et ruptures au sein du Conseil général de Maine-et-Loire (1934/1953) - Étude prosopographique des élus'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 103, numéro 3, 1996, p. 75</ref>. | ||
Ligne 20 : | Ligne 20 : | ||
<div style="float:right; width:20%;"> | |||
{{encadré texte | |||
| align = left | |||
| width = 100% | |||
| texte = Femmes de Maine-et-Loire<br /> | |||
: [[Jeanne Fraysse]] | |||
: [[Christiane Lambert]] | |||
: [[Camille Lepage]] | |||
: [[Danièle Sallenave]] | |||
}} | |||
</div> | |||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
:• [[Personnalités politiques]] | :• [[Personnalités politiques]] | ||
Ligne 33 : | Ligne 44 : | ||
{{DEFAULTSORT:Canonne, Germaine}} | {{DEFAULTSORT:Canonne, Germaine}} | ||
[[Catégorie:Personnalité politique]] | [[Catégorie:Personnalité politique]] | ||
[[Catégorie:Personnalité de l'Anjou]] |
Version du 6 janvier 2018 à 06:08
Germaine Canonne | |
---|---|
Personnalité politique de Maine-et-Loire | |
Mandats | Conseillère municipale et départementale |
Période | XXe siècle |
Note(s) | Décédée en 2009 à Angers |
Organisation territoriale |
Germaine Canonne est une femme politique angevine, qui fut la première femme élue du département de Maine-et-Loire.
Germaine Madeleine Gabrielle Canonne naît le 26 avril 1909 dans l'Aisne à Saint-Quentin. Elle devient professeur puis institutrice, et arrive à Angers en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale[1],[2]. La France est libérée de l'occupation en 1944 et 1945. Le 21 avril 1944, une ordonnance du Comité français de la Libération nationale accorde dans son article 17 le droit de vote aux femmes ainsi que leur éligibilité[3].
- « Lorsque dans cette France libérée, on parla d'élections municipales, mon mari m'encouragea vivement à solliciter les suffrages » (G. Canonne)[4].
Germaine Canonne se présente aux élections de 1945 sur la liste de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) ; aux municipales d'Angers où elle est élue le 13 mai, puis aux élections départementales où elle est élue le 30 septembre dans le canton d'Angers-Sud. C'est la première femme élue à la ville d'Angers et au département de Maine-et-Loire ; seule femme élue au conseil général sur neuf candidates. À la ville et au département elle est chargée des affaires sociales. À Angers, elle crée la première crèche de la ville, le premier foyer des « vieux travailleurs » et œuvre à la suppression des maisons de tolérance[1],[5],[6],[7],[8].
Elle décède le 26 avril 2009 à Angers, à la résidence César-Geoffray[1],[2].
Sur le même sujet
Sources et annotations
- ↑ a b et c Sylvain Bertoldi, Germaine Canonne, première femme élue de Maine-et-Loire, dans Vivre à Angers, n° 333, mai 2009
- ↑ a et b Le Maitron dictionnaire biographique, CANONNE Germaine, Madeleine, Gabrielle, Editions de l'Atelier, décembre 2017
- ↑ Assemblée nationale, Chronologie du droit de vote et d'éligibilité des femmes, décembre 2017
- ↑ Caisse mutuelle complémentaire et d'action sociale (CMCAS) d'Anjou Maine, Magazine Connexions n° 32, mars 2017, p. 19
- ↑ L'express (Antoine Gazeau), L'Histoire ne retient que les grands hommes, 10 mai 2004
- ↑ Archives départementales de Maine-et-Loire, Conseillers départementaux de Maine-et-Loire de 1833 à 2015, décembre 2017
- ↑ (en) Bruno de Wever, Herman van Goethem et Nico Wouters, Local Government in Occupied Europe (1939-1945), Academia Press, 2006, p. 202
- ↑ Marc Bergère, Permanences et ruptures au sein du Conseil général de Maine-et-Loire (1934/1953) - Étude prosopographique des élus, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 103, numéro 3, 1996, p. 75