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Blaison a été rattachée en 1974 avec [[Gohier]] (fusion association), qui est devenu Blaison-Gohier. En 1982 la fusion a été transformée en fusion simple. | Blaison a été rattachée en 1974 avec [[Gohier]] (fusion association), qui est devenu Blaison-Gohier. En 1982 la fusion a été transformée en fusion simple. | ||
Patrimoine : On y trouve un puits de la maison dite le Vieux-Logis, du {{XVIIs}}, une maison dite Bel-Echo, des {{XVe}}-{{XIXs}}s, la grange aux dîmes, des {{XVe}}-{{XVIIs}}s, le château de Blaison des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s, avec communs des {{XVe}}-{{XVIIe}}, l'église de Blaison des {{XIIe}}-{{XIIIs}}s, une maison dite la Fouconnerie, des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s. | Patrimoine : On y trouve un puits de la maison dite le Vieux-Logis, du {{XVIIs}}, une maison dite Bel-Echo, des {{XVe}}-{{XIXs}}s, la grange aux dîmes, des {{XVe}}-{{XVIIs}}s, le château de Blaison des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s, avec communs des {{XVe}}-{{XVIIe}}, l'église de Blaison des {{XIIe}}-{{XIIIs}}s, une maison dite la Fouconnerie, des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s. | ||
Un cercle d'études, [[Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777)|Les Thesmophores de Blaison]], apparait au {{XVIIIs}} à Blaison.<br /> | |||
Blaison est alors un bourg de l'Ouest tout à fait banal, à mi-côte sur la rive gauche de la Loire, et comprend un chef-lieu, une douzaine de hameaux et une quarantaine de fermes. La population approche le millier d'habitants. Il y a plusieurs marqueurs du bourg par rapport au village, comme un métier juré de boucherie, un marché et même une foire, et un auditoire de haute justice. Le caractère rural est attesté par un grand territoire de {{formatnum:1852}} hectares avec des labours, des vignes, des bois assez étendus et des prairies en partie inondables qui sont appropriées ou exploitées en communaux. Certaines exploitations se distinguent par une orientation viticole<ref>Antoine Follain, ''Une société agronomique au XVIIIe siècle : les Thesmophores de Blaison en Anjou'', Dijon, EUD, 2010 — Voir [[Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777)|Les Thesmophores]]</ref>. | |||
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Version du 29 décembre 2018 à 03:43
Blaison (ancienne commune) | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Saumurois |
Commune | Blaison-Gohier |
Note(s) | Fusion simple du 1er mars 1974 |
Anciennes communes |
Blaison est ancienne commune de Maine-et-Loire (49), aujourd'hui intégrée à Blaison-Gohier, située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers.
Blaison a été rattachée en 1974 avec Gohier (fusion association), qui est devenu Blaison-Gohier. En 1982 la fusion a été transformée en fusion simple.
Patrimoine : On y trouve un puits de la maison dite le Vieux-Logis, du XVIIe siècle, une maison dite Bel-Echo, des XVe-XIXe siècles, la grange aux dîmes, des XVe-XVIIe siècles, le château de Blaison des XVe-XVIIIe siècles, avec communs des XVe-XVIIe, l'église de Blaison des XIIe-XIIIe siècles, une maison dite la Fouconnerie, des XVe-XVIIIe siècles.
Un cercle d'études, Les Thesmophores de Blaison, apparait au XVIIIe siècle à Blaison.
Blaison est alors un bourg de l'Ouest tout à fait banal, à mi-côte sur la rive gauche de la Loire, et comprend un chef-lieu, une douzaine de hameaux et une quarantaine de fermes. La population approche le millier d'habitants. Il y a plusieurs marqueurs du bourg par rapport au village, comme un métier juré de boucherie, un marché et même une foire, et un auditoire de haute justice. Le caractère rural est attesté par un grand territoire de 1 852 hectares avec des labours, des vignes, des bois assez étendus et des prairies en partie inondables qui sont appropriées ou exploitées en communaux. Certaines exploitations se distinguent par une orientation viticole[1].
- ↑ Antoine Follain, Une société agronomique au XVIIIe siècle : les Thesmophores de Blaison en Anjou, Dijon, EUD, 2010 — Voir Les Thesmophores