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== La terre cuite ==
== La terre cuite ==
On trouve à La Séguinière au milieu du {{XIXs}} plusieurs fours à briques et à carreaux, notamment à l'Etablière et à la Brunière<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 4, H. Siraudeau, 1996, p. 375</ref>. L'entreprise y est créée en [[1955]] par les familles Bouyer et Leroux. Vingt-cinq ans plus tard, en 1980, elle est vendue aux salariés, et devient alors une société coopérative ouvrière de production (SCOP) avec détention majoritaire du capital et du pouvoir de décision par les salariés. Dans les années suivantes elle fait l'acquisition de plusieurs autres sites de productions. En 2013, Bouyer-Leroux produit {{formatnum:350000}} tonnes de briques par an et couvre commercialement la moitié du territoire français. Elle rachète le pôle terre cuite d'Imerys, le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, et en 2015 les bétons Robert Thébault. L'ensemble devient le leader français de la brique de terre cuite et totalise 9 sites de production répartis sur le territoire national : La Séguinière et Vihiers en Maine-et-Loire, La Boissière-du-Doré en Loire-Atlantique, Saint-Martin-des-Fontaines en Vendée, Mably et Saint-Marcellin dans la Loire, Vergongheon en Haute-Loire, Gironde-sur-Dropt en Gironde, et Colomiers en Haute-Garonne<ref>SCOP Bouyer Leroux, ''Notre société'', août 2018</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Michèle Besson), ''Bouyer-Leroux : les experts de la brique'', 27 mai 2013</ref>{{,}}<ref name="echos-1mars17">Les Échos (E. Gui.), ''La Scop Bouyer Leroux va doubler de taille'', 1{{er}} mars 2017</ref>.
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En 2018, le groupe annonce investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire pour produire ses briques sans émission de carbone<ref>L'Usine nouvelle (Jacques Le Brigand), ''Bouyer Leroux va investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire afin de viser le zéro carbone pour ses briques'', 8 février 2018</ref>. L'année suivante Bouyer-Leroux acquiert Panaget, leader français du parquet contrecollé, pour se renforcer dans l'écoconstruction et poursuivre son rééquilibrage entre le neuf et la rénovation. La structure compte deux sites industriels en Ille-et-Vilaine et une filiale aux États-Unis<ref>Les Échos (Emmanuel Guimard), ''Bouyer Leroux intègre les planchers de chêne de Panaget', 9 octobre 2019</ref>.
En 2018, le groupe annonce investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire pour produire ses briques sans émission de carbone<ref>L'Usine nouvelle (Jacques Le Brigand), ''Bouyer Leroux va investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire afin de viser le zéro carbone pour ses briques'', 8 février 2018</ref>. L'année suivante Bouyer-Leroux acquiert Panaget, leader français du parquet contrecollé, pour se renforcer dans l'écoconstruction et poursuivre son rééquilibrage entre le neuf et la rénovation. La structure compte deux sites industriels en Ille-et-Vilaine et une filiale aux États-Unis<ref>Les Échos (Emmanuel Guimard), ''Bouyer Leroux intègre les planchers de chêne de Panaget', 9 octobre 2019</ref>.
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== L'entreprise ==
== L'entreprise ==
La société Bouyer Leroux est constituée en 2018 sous la forme d'une société anonyme coopérative ouvrière de production (SCOP) à conseil d'administration, et est située à La Séguinière (Maine-et-Loire). Elle a été immatriculée sous sa forme actuelle le 29 avril 1980. Son activité est la fabrication de briques, tuiles et produits de construction, en terre cuite (2332Z). Au milieu des années 2010, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 millions d'euros, et son effectif est de 900 salariés. Il détient également les menuiseries SPPF et Fermetures Loire-Océan, filiales du groupe<ref>Infogreffe, Registre des sociétés (318 697 687 R.C.S. Angers), août 2018</ref>{{,}}<ref name="echos-1mars17" />.
La société Bouyer Leroux est constituée en 2018 sous la forme d'une société anonyme coopérative ouvrière de production (SCOP) à conseil d'administration, et est située à La Séguinière (Maine-et-Loire). Elle a été immatriculée sous sa forme actuelle le 29 avril 1980. Son activité est la fabrication de briques, tuiles et produits de construction, en terre cuite (2332Z). Au milieu des années 2010, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 millions d'euros, et son effectif est de 900 salariés. Il détient également les menuiseries SPPF et Fermetures Loire-Océan, filiales du groupe<ref>Infogreffe, Registre des sociétés (318 697 687 R.C.S. Angers), août 2018</ref>{{,}}<ref name="echos-1mars17" />.
Elle est classée 16{{e}} en 2021 dans le Top 90 des usines de Maine-et-Loire par ''Industrie Explorer'' de ''L'Usine nouvelle''<ref>Industrie Explorer (L'Usine nouvelle), '' Top 90 des usines dans le departement Maine-et-Loire '', avril 2022</ref>.


== Témoignages ==
== Témoignages ==
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Lien externe
Lien externe
:• [http://www.bouyer-leroux.com/ Site web de l'entreprise Bouyer-Leroux]
:• [https://www.bouyer-leroux.com/ Site web de l'entreprise Bouyer-Leroux]





Version du 21 mai 2022 à 04:48

Fabrique Bouyer-Leroux
Société Bouyer Leroux
Localisation La Séguinière
(Maine-et-Loire, France)
Secteur Bâtiment (habitat)
Créée en 1955
Notes Leader français de la brique terre cuite
Entreprises de Maine-et-Loire.
Entreprises angevines
Les plus grandes
Secteurs d'activités
Aide à la rédaction

Bouyer Leroux est un fabriquant angevin de brique en terre cuite basé à La Séguinière, en Maine-et-Loire (région Pays de la Loire). Évoluant dans le milieu du bâtiment, il est le leader français de la brique terre cuite.


La terre cuite

On trouve à La Séguinière au milieu du XIXe siècle plusieurs fours à briques et à carreaux, notamment à l'Etablière et à la Brunière[1]. L'entreprise y est créée en 1955 par les familles Bouyer et Leroux. Vingt-cinq ans plus tard, en 1980, elle est vendue aux salariés, et devient alors une société coopérative ouvrière de production (SCOP) avec détention majoritaire du capital et du pouvoir de décision par les salariés. Dans les années suivantes elle fait l'acquisition de plusieurs autres sites de productions. En 2013, Bouyer-Leroux produit 350 000 tonnes de briques par an et couvre commercialement la moitié du territoire français. Elle rachète le pôle terre cuite d'Imerys, le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, et en 2015 les bétons Robert Thébault. L'ensemble devient le leader français de la brique de terre cuite et totalise 9 sites de production répartis sur le territoire national : La Séguinière et Vihiers en Maine-et-Loire, La Boissière-du-Doré en Loire-Atlantique, Saint-Martin-des-Fontaines en Vendée, Mably et Saint-Marcellin dans la Loire, Vergongheon en Haute-Loire, Gironde-sur-Dropt en Gironde, et Colomiers en Haute-Garonne[2],[3],[4].

En 2018, le groupe annonce investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire pour produire ses briques sans émission de carbone[5]. L'année suivante Bouyer-Leroux acquiert Panaget, leader français du parquet contrecollé, pour se renforcer dans l'écoconstruction et poursuivre son rééquilibrage entre le neuf et la rénovation. La structure compte deux sites industriels en Ille-et-Vilaine et une filiale aux États-Unis[6].

La municipalité de La Séguinière répond favorablement en 2020 à la demande d'exploitation (extraction à ciel ouvert d'un gisement d'argiles) par la briqueterie Bouyer-Leroux de la carrière de l'Épinette ; la nouvelle exploitation devant s'inscrire en continuité de l'actuelle carrière[7]. Le groupe emploie cette année là 1 500 personnes, dont 550 sociétaires. Il comprend cinq métiers : solutions constructives en terre cuite, fermetures pour l'habitat, spécialités en béton, éco-solutions, valorisation énergétique. 50% de son activité est réalisée dans la rénovation, contre 20 % sept années avant[8].

L'entreprise

La société Bouyer Leroux est constituée en 2018 sous la forme d'une société anonyme coopérative ouvrière de production (SCOP) à conseil d'administration, et est située à La Séguinière (Maine-et-Loire). Elle a été immatriculée sous sa forme actuelle le 29 avril 1980. Son activité est la fabrication de briques, tuiles et produits de construction, en terre cuite (2332Z). Au milieu des années 2010, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 millions d'euros, et son effectif est de 900 salariés. Il détient également les menuiseries SPPF et Fermetures Loire-Océan, filiales du groupe[9],[4].

Elle est classée 16e en 2021 dans le Top 90 des usines de Maine-et-Loire par Industrie Explorer de L'Usine nouvelle[10].

Témoignages

Picto crayon. Vous avez travaillé dans cette entreprise ? Alors, racontez nous vos souvenirs…

Notes

Sur le même sujet

Briqueterie Le Croc
• Fours à chaux d'Angrie, de Montjean, de Saint-Aubin
Carrière de l'Orchère
Thermoformage Jean Bal

Sources et annotations

  1. Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 375
  2. SCOP Bouyer Leroux, Notre société, août 2018
  3. Ouest-France (Michèle Besson), Bouyer-Leroux : les experts de la brique, 27 mai 2013
  4. a et b Les Échos (E. Gui.), La Scop Bouyer Leroux va doubler de taille, 1er mars 2017
  5. L'Usine nouvelle (Jacques Le Brigand), Bouyer Leroux va investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire afin de viser le zéro carbone pour ses briques, 8 février 2018
  6. Les Échos (Emmanuel Guimard), Bouyer Leroux intègre les planchers de chêne de Panaget', 9 octobre 2019
  7. Ouest-France, La Séguinière. La commune rend un avis favorable à la briqueterie, 15 juillet 2020
  8. Le Courrier de l'Ouest (Alexandre Blaise), De briques, pas de broc, 12 octobre 2020, p. 10
  9. Infogreffe, Registre des sociétés (318 697 687 R.C.S. Angers), août 2018
  10. Industrie Explorer (L'Usine nouvelle), Top 90 des usines dans le departement Maine-et-Loire , avril 2022

Lien externe

Site web de l'entreprise Bouyer-Leroux