Briqueterie Bouyer-Leroux
Société | Bouyer Leroux |
Localisation | La Séguinière (Maine-et-Loire, France) |
Secteur | Bâtiment (habitat) |
Créée en | 1955 |
Notes | Leader français de la brique terre cuite |
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Bouyer Leroux est un fabriquant angevin de brique en terre cuite basé à La Séguinière, en Maine-et-Loire (région Pays de la Loire). Évoluant dans le milieu du bâtiment, il est le leader français de la brique terre cuite.
L'activité
On trouve à La Séguinière au milieu du XIXe siècle plusieurs fours à briques et à carreaux, notamment à l'Etablière et à la Brunière[1]. L'entreprise y est créée en 1955 par les familles Bouyer et Leroux. Vingt-cinq ans plus tard, en 1980, elle est vendue aux salariés et devient une société coopérative ouvrière de production (SCOP) avec détention majoritaire du capital et du pouvoir de décision par les salariés. Dans les années suivantes elle fait l'acquisition de plusieurs autres sites de productions. En 2013, Bouyer-Leroux produit 350 000 tonnes de briques par an et couvre commercialement la moitié du territoire français. Elle rachète le pôle terre cuite d'Imerys, le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, et en 2015 les bétons Robert Thébault. L'ensemble devient le leader français de la brique de terre cuite et totalise 9 sites de production répartis sur le territoire national : La Séguinière et Vihiers en Maine-et-Loire, La Boissière-du-Doré en Loire-Atlantique, Saint-Martin-des-Fontaines en Vendée, Mably et Saint-Marcellin dans la Loire, Vergongheon en Haute-Loire, Gironde-sur-Dropt en Gironde, et Colomiers en Haute-Garonne[2],[3],[4].
En 2018, le groupe annonce investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire pour produire ses briques sans émission de carbone[5]. L'année suivante Bouyer-Leroux acquiert Panaget, leader français du parquet contrecollé, pour se renforcer dans l'écoconstruction et poursuivre son rééquilibrage entre le neuf et la rénovation. La structure compte deux sites industriels en Ille-et-Vilaine et une filiale aux États-Unis[6].
La municipalité de La Séguinière répond favorablement en 2020 à la demande d'exploitation (extraction à ciel ouvert d'un gisement d'argiles) par la briqueterie Bouyer-Leroux de la carrière de l'Épinette ; la nouvelle exploitation devant s'inscrire en continuité de l'actuelle carrière[7]. Le groupe emploie cette année-là 1 500 personnes, dont 550 sociétaires. Il comprend cinq métiers : solutions constructives en terre cuite, fermetures pour l'habitat, spécialités en béton, éco-solutions, valorisation énergétique. 50 % de son activité est réalisée dans la rénovation, contre 20 % sept années avant[8].
Sa filiale Société de production de portes et fermetures (SPPF), leader français de la production de volets roulants pour bloc-baie, investit en 2023 pour agrandir de 4 400 mètres2 son site historique de Cholet[9].
Le groupe choletais fait l'acquisition en 2024 de Si Tech Industrie, une entreprise varoise spécialisée dans la fabrication de pergolas bioclimatiques sur-mesure[10], puis le fabricant toulousain de volets roulants Ortevol[11] dans le cadre de sa stratégie de développement durable et équilibré[12].
L'entreprise
La société Bouyer Leroux est constituée en 2018 sous la forme d'une société anonyme coopérative ouvrière de production (SCOP) à conseil d'administration, et est située à La Séguinière, 6 rue de L'Etablère. Elle a été immatriculée sous sa forme actuelle le 29 avril 1980. Son activité est la fabrication de briques, tuiles et produits de construction, en terre cuite (2332Z). Au milieu des années 2010, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 millions d'euros et son effectif est de 900 salariés. Il détient également les menuiseries SPPF et Fermetures Loire-Océan, filiales du groupe[13],[4].
Quelques années plus tard, en 2023, la société est toujours domiciliée à La Séguinière. Sa direction est assurée par Roland Besnard depuis septembre 2009 (Georges Leroux de 2003 à 2009). Son chiffre d'affaires de 166 millions d'euros (pour 159 millions l'année précédente), son résultat de 24 millions d'euros (pour 24 millions l'année précédente)[13] et l'effectif du groupe est de 2 000 salariés en France[10]. Elle est alors classée 8e dans le Top 68 des usines de Maine-et-Loire par Industrie Explorer de L'Usine nouvelle[14].
Notes
Sur le même sujet
- • Briqueterie Le Croc
- • Fours à chaux d'Angrie, de Montjean, de Saint-Aubin
- • Carrière de l'Orchère
- • Thermoformage Jean Bal
Sources et annotations
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 375
- ↑ SCOP Bouyer Leroux, Notre société, août 2018
- ↑ Ouest-France (Michèle Besson), Bouyer-Leroux : les experts de la brique, 27 mai 2013
- ↑ a et b Les Échos (E. Gui.), La Scop Bouyer Leroux va doubler de taille, 1er mars 2017
- ↑ L'Usine nouvelle (Jacques Le Brigand), Bouyer Leroux va investir 60 millions d'euros dans le Maine-et-Loire afin de viser le zéro carbone pour ses briques, 8 février 2018
- ↑ Les Échos (Emmanuel Guimard), Bouyer Leroux intègre les planchers de chêne de Panaget, 9 octobre 2019
- ↑ Ouest-France, La Séguinière. La commune rend un avis favorable à la briqueterie, 15 juillet 2020
- ↑ Le Courrier de l'Ouest (Alexandre Blaise), De briques, pas de broc, 12 octobre 2020, p. 10
- ↑ Les Échos (Emmanuel Guimard), Menuiserie industrielle : SPPF investit 10 millions d'euros à Cholet, 17 avril 2023
- ↑ a et b Le Courrier de l'Ouest, Bâtiment. Une entreprise de plus dans le giron du groupe Bouyer Leroux, 14 mai 2024
- ↑ Les Échos (Cédric Menuet), Avec Ortevol, Bouyer Leroux renforce son offre de produits de fermeture, 1 juillet 2024
- ↑ Le Moniteur (Véronique Cottier), Le groupe Bouyer Leroux acquiert Ortevol, 25 juin 2024
- ↑ a et b Infogreffe, Registre des sociétés (318 697 687 R.C.S. Angers), août 2018-décembre 2024
- ↑ Industrie Explorer (L'Usine nouvelle), Top 68 des usines dans le département Maine-et-Loire, décembre 2024
Lien externe