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Le Longeron (voir la source)

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 == Histoire et patrimoine ==
-Le Longeron dépend au Moyen Âge de la seigneurie de Montfaucon. Au {{XVIIIs}}, la paroisse relève du diocèse de La Rochelle, de l'archidiaconé de Thouars et du doyenné de Saint-Laurent-sur-Sèvre. La partie en rive Nord de la Sèvre fait partie des marches communes d'Anjou et de Poitou<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|379-380}}</ref>.
+Le Longeron dépend au Moyen Âge de la seigneurie de [[Montfaucon-sur-Moine|Montfaucon]]. Au [[1701|{{XVIIIs}}]], la paroisse relève du diocèse de La Rochelle, de l'archidiaconé de Thouars et du doyenné de Saint-Laurent-sur-Sèvre. La partie en rive Nord de la Sèvre fait partie des marches communes d'Anjou et de Poitou<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|379-380}}</ref>.
 Son territoire est compris au Moyen Âge dans les marches communes d'Anjou et de Poitou. Les marches sont des régions dont la situation judiciaire et administrative ne sont pas très précises, comme entre l'Anjou et le Poitou : [[Le May-sur-Èvre|Le May]], [[Bégrolles-en-Mauges|Bégrolles]], [[Saint-Macaire-en-Mauges]], [[Saint-André-de-la-Marche|Saint-André]], [[Montigné-sur-Moine|Montigné]], [[Torfou]], [[La Romagne]], [[Saint-Christophe-du-Bois|Saint-Christophe]], Le Longeron, [[La Tessoualle]], [[Rillé]], [[Vaudelnay]], [[Le Puy-Notre-Dame|Le Puy]], [[Saint-Macaire-du-Bois]]<ref>T. II du dictionnaire Célestin Port, 1978, ''op. cit.'', p. 409</ref>.
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 Également, l'ancienne usine de filature de Gallard, filature de laine établie sur la Sèvre nantaise à la fin du {{XVIIs}}<ref name="mairie-tourisme" />.
+On trouve aussi sur le territoire du Longeron [[Mobilier Ateliers de la Chapelle|Les ateliers de la Chapelle]], une entreprise de restauration de mobiliers historiques<ref>Le Moniteur (Bertrand Escolin, Nathalie Bougeard, Françoise Dajon-Lamare, Richard Goasguen et Jean-Jacques Talpin, ''Les Ateliers de la Chapelle Une notoriété qui passe les frontières'', 18 septembre 1998</ref>.
 == Loisirs et culture ==
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 L'équipe de football de l'Association sportive Le Longeron-Torfou (ASLT) rencontrait en mai 2019 celle de Toutlemonde-Maulévrier ; l'ASLT s'imposant par 2 buts à 0 et se qualifiant pour la première fois à la finale du Challenge de l'Anjou<ref>Ouest-France, ''Le Longeron. La finale du Challenge de l'Anjou, une première !'', 21 mai 2019</ref>. Cette même année, l'équipe U15 filles de basket-ball de Sèvre basket (Torfou-Le Longeron) s'est qualifiée pour la finale du Challenge de l'Anjou<ref>Ouest-France, ''Les filles de Sèvre basket qualifiées pour la finale'', 13 mai 2019</ref>.
+[[René Onillon]], co-auteur en 1908 du [[Glossaire de Verrier et Onillon|glossaire des parlers d'Anjou]], fut instituteur au Longeron<ref>''[[Défense du patois angevin par A.J. Verrier|Défense du patois angevin]]'' d' 	Anatole-Joseph Verrier, G. Grassin imprimeur-éditeur (Angers), 1908, p. 290, [[Défense_du_patois_angevin_par_A.J._Verrier#cite_note-1|note 1]]</ref>.
 == Agriculture ==
-Comme dans beaucoup d'autres endroits d'Anjou, au {{XIXe}} siècle on y cultivait du chou. Le Longeron était qualifié de ''pays de choux''<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2{{e}}, [[Culture du chou en Maine-et-Loire au XIXe siècle|p. 353]]</ref>.
+Comme dans beaucoup d'autres endroits d'Anjou, au {{XIXe}} siècle on y cultivait du chou. Le Longeron était alors qualifié de {{citation|pays de choux}}<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2{{e}}, [[Culture du chou en Maine-et-Loire au XIXe siècle|p. 353]]</ref>. Dans les années 1970, on compte 85 exploitations moyennes pratiquant la polyculture et l'élevage<ref name="cport-1978" />.
 == Espace et territoire ==
-Situé à une quizaine de kilomètres au sud-ouest de Cholet, Le Longeron s'étend sur {{unité|22.08|km|2}} ({{unité|2208|hectares}}) et son altitude varie de 49 à 139 mètres<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir du Longeron (49)'', août 2013 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>{{,}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur le plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière la Sèvre nantaise traverse la commune.
+Situé à une quizaine de kilomètres au sud-ouest de Cholet, Le Longeron s'étend sur {{unité|22.08|km|2}} ({{unité|2208|hectares}}) et son altitude varie de 49 à 139 mètres<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir du Longeron (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>{{,}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur le plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière la Sèvre nantaise traverse la commune.
 La zone de l'Étang Pavillon, étang artificiel établit sur l'amont du bassin versant du ruisseau des Vionnières, et celle des Coteaux de la Sèvre-nantaise sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>{{,}}<ref name="mairie-tourisme" />.
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 Balades et randonnées : Le barrage du moulin des Rivières, construit pour l'alimentation en eau potable de la région ouest de Cholet, le rocher du Manis, aménagé pour l'escalade<ref>Ouest-France, ''Le Longeron. Le rocher du Manis à la croisée des chemins'', 12 août 2019</ref>, la grotte à Brunet, cavité dans le rocher<ref name="mairie-tourisme" />.
+Localités aux alentours : Saint-Aubin-des-Ormeaux ([[Départements limitrophes au Maine-et-Loire|Vendée]]), Tiffauges (85), [[Torfou]], Saint-Martin-des-Tilleuls (85), [[La Romagne]], Les Landes-Genusson (85), La Verrie (85), [[Roussay]], La Gaubretière (85) et [[Saint-Christophe-du-Bois]]<ref name="lion1906" />.
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 == Notes ==
+Bibliographie
+:• {{Article |auteur=Philippe Bossis |titre=Le milieu paysan aux confins de l'Anjou, du Poitou et de la Bretagne (1771-1789) |périodique=Études rurales |éditeur=Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales |lieu=Paris |numéro=47 |titre volume= |date=juil.-sept. 1972 |pages=122-147 |issn=00142182 |lire en ligne=<!-- facultatif --> |consulté le= }}.
 Sources et annotations
 {{Références}}
+:Voir aussi [[Culture du chou en Maine-et-Loire au XIXe siècle|Culture du chou au XIXe siècle]].
 {{BasPage Communes2015}}