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== Le botaniste ==
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La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine et s'installe en Anjou, dans la région de Saumur, à la fin du {{XVIIs}}. Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars naît le 5 novembre 1758, de Gilles Aubert du Petit-Thouars (1727-1770), capitaine d'infanterie au régiment de Rouergue, et Marie Gohin de Boumois, au [[château de Boumois]] à [[Saint-Martin-de-la-Place]] où la famille s'est principalement installée.
La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine et s'installe en Anjou, dans la région de Saumur, à la fin du {{XVIIs}}. Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars naît le {{date|5 novembre 1758}}, de Gilles Aubert du Petit-Thouars (1727-1770), capitaine d'infanterie au régiment de Rouergue, et Marie Gohin de Boumois, au [[château de Boumois]] à [[Saint-Martin-de-la-Place]] où la famille s'est principalement installée.


Il entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son [[Aristide Aubert du Petit-Thouars|frère]] qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de {{formatnum:2000}} plantes exotiques.
Il entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son [[Aristide Aubert du Petit-Thouars|frère]] qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de {{formatnum:2000}} plantes exotiques.
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Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale. Il publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture.
Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale. Il publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture.


Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars meurt le 12 mai [[1831]] à Paris. Son portrait a été lithographié par Bailly<ref>Pierre Larousse, ''Grand dictionnaire universel du XIXe siècle'', tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 ([[Dictionnaire universel Larousse de 1870 - tome 6 - page 1405|voir]])</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, tome 2, p. 82-83</ref>{{,}}<ref>Christian Cussonneau, ''Boumois : le dernier château gothique en Anjou'', dans ''Bulletin Monumental'', tome 158, n° 2, année 2000, pp. 119-146</ref>{{,}}<ref>Wikipédia, ''Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars'', février 2015
Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars meurt le {{date|12 mai [[1831]]}} à Paris. Son portrait a été lithographié par Bailly<ref>Pierre Larousse, ''Grand dictionnaire universel du XIXe siècle'', tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 ([[Dictionnaire universel Larousse de 1870 - tome 6 - page 1405|voir]])</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, tome 2, p. 82-83</ref>{{,}}<ref>Christian Cussonneau, ''Boumois : le dernier château gothique en Anjou'', dans ''Bulletin Monumental'', tome 158, n° 2, année 2000, pp. 119-146</ref>{{,}}<ref>Wikipédia, ''Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars'', février 2015
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Version du 4 février 2023 à 11:13

Portrait.

Né en Anjou, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars est un botaniste français du XVIIIe-XIXe siècle, et frère d'Aristide.


Le botaniste

La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine et s'installe en Anjou, dans la région de Saumur, à la fin du XVIIe siècle. Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars naît le 5 novembre 1758, de Gilles Aubert du Petit-Thouars (1727-1770), capitaine d'infanterie au régiment de Rouergue, et Marie Gohin de Boumois, au château de Boumois à Saint-Martin-de-la-Place où la famille s'est principalement installée.

Il entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son frère qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de 2 000 plantes exotiques.

Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale. Il publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture.

Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars meurt le 12 mai 1831 à Paris. Son portrait a été lithographié par Bailly[1],[2],[3],[4].

Bibliographie

Quelques écrits de Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars[5] :

  • Dissertation sur l'enchainement des êtres, 1788 ;
  • Histoire des végétaux recueillis dans les îles de France, de Bourbon et de Madagascar, 1804 ;
  • Essai sur la végétation considérée dans le développement des bourgeons, 1809 ;
  • Mélanges de botanique et de voyages, 1809 ;
  • Cours de botanique appliquée aux productions végétales, 1815 (ouvrage inachevé) ;
  • Verger français, 1817 ;
  • Cours de physiologie ou de botanique générale, 1819-1820 ;
  • Flore des îles australes de l'Afrique, 1822.

Notes

Sur le même sujet

• Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars (1758-1831), botaniste, à ne pas confondre avec :
Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), navigateur ;
Abel Aubert du Petit-Thouars (1793-1864), navigateur et explorateur.
Pierre-Charles Trémolières, peintre du XVIIIe siècle.
Pierre-Paul Lemercier de La Rivière de Saint-Médard, physiocrate du XVIIIe siècle.
Les Thesmophores de Blaison
Alexandre Boreau, botaniste du XIXe siècle.

Sources et annotations

Botanique, qui est relatif à l'étude des végétaux.
  1. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 (voir)
  2. Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, 1874-1878, tome 2, p. 82-83
  3. Christian Cussonneau, Boumois : le dernier château gothique en Anjou, dans Bulletin Monumental, tome 158, n° 2, année 2000, pp. 119-146
  4. Wikipédia, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, février 2015
  5. Bibliothèque nationale de France (BnF), Catalogue général - Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, décembre 2015