89 222
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Le lieu est habité très tôt, comme en témoigne la présence du dolmen des Ruaux formé de sept pierres, détruit à la fin du {{XVIIIe}}. Il semble que le pays soit défriché par les religieux de Saint-Aubin, qui y établissent un domaine. La localité est mentionnée au {{Xs}} sous le nom de ''[[Coudray-Macouard|De alodo... nomine Sainiaco]]''. La | Le lieu est habité très tôt, comme en témoigne la présence du dolmen des Ruaux formé de sept pierres, détruit à la fin du {{XVIIIe}}. Il semble que le pays soit défriché par les religieux de Saint-Aubin, qui y établissent un domaine. La localité est mentionnée au {{Xs}} sous le nom de ''[[Coudray-Macouard|De alodo... nomine Sainiaco]]''. La {{abréviation|seigneurie|institution médiévale sur un ensemble de terres}} est constituée dès le siècle suivant. Le village se développe à partir de la basse-cour d'un château-fort édifié en 1147 par le comte d'Anjou. C'est une forteresse durant tout le Moyen Âge. Au {{XIIIs}}, une {{abréviation|commanderie|établissement d'un ordre religieux et militaire}} de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, ordre religieux catholique hospitalier et militaire, s'y établi. Au {{XVIIIe}}, le Coudray Macouard dépend de l'{{abréviation|élection|subdivision financière sous l'Ancien Régime}} de Saumur<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|829-831}}</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Base Mérimée - Village (IA00053668), 14 juin 1990</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Le Coudray-Macouard)'', 2012</ref> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Le Coudray-Macouard)'', 2012</ref> : | ||
Ligne 45 : | Ligne 45 : | ||
== Artisanat == | == Artisanat == | ||
L'Atelier de la girouetterie, créé en 1950, est l'un des derniers ateliers de fabrication de girouettes. L'entreprise participe notamment aux Journées européennes des métiers d'art<ref>Ouest-France, ''Maine-et-Loire. Cinq bonnes raisons de visiter l'Atelier de la girouetterie'', 9 mars 2019</ref>. | L'Atelier de la girouetterie, créé en 1950, est l'un des derniers ateliers de fabrication de girouettes. L'entreprise participe notamment aux Journées européennes des métiers d'art<ref>Ouest-France, ''Maine-et-Loire. Cinq bonnes raisons de visiter l'Atelier de la girouetterie'', 9 mars 2019</ref>. On y trouve aussi la société [[Couvertures de Loire]], spécialisée dans la toiture de monuments historiques<ref>Ouest-France (Olivier Pauly), ''« En 2023, on a tourné à 125 % de nos moyens » : cette entreprise d'Anjou a besoin de recruter'', 16 janvier 2024</ref>. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
La [[société]] de L'Union permet la pratique de la [[boule de fort]] sur la commune<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le Coudray-Macouard. Le trio Surot-Pitault-Cabret vainqueur du challenge trois contre trois'', 22 décembre 2019</ref>. | |||
La plus importante manifestation | La plus importante manifestation est la Foire aux chevaux et vide-greniers, avec une fréquentation de près de {{unité|6000|personnes}} en 2018<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le Coudray-Macouard. « Le report en 2021 de la Foire aux chevaux nous a paru raisonnable »'', 2 mai 2020</ref>. | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == |