« Juliomagus » : différence entre les versions

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''Parcours Histoire d’Angers'' a présenté une exposition, du 11 avril au 21 septembre 2014, au [[Liste des musées d'art d'Angers|musée des Beaux-arts]] : « Entrez dans l'arène ! Théâtre et amphithéâtres de l'Anjou romain » : l’amphithéâtre dit de Grohan, était localisé entre la rue des Arènes et la rue Hanneloup. Il a été détruit au XVIIe siècle. Le premier relevé archéologique a été dressé par Claude Ménard, lieutenant de la prévôté d'Angers, en 1637. Un tableau fantaisiste le représente au musée des Beaux-arts.

À l'emplacement de l'ancienne clinique Saint-Louis, à l'angle d'un cardo<ref name="cardo" /> et d'un decumanus<ref name="decumanus" />, a été trouvé en mai 2010 un lieu de culte dédié au dieu Mithra. Il s'agit de la seule présence de culte de ce dieu attestée dans le nord-ouest de la France. Le sanctuaire date du début du IIIe siècle : un vase porte une dédicace à Mithra, dieu invaincu, d'origine indo-iranienne. Le temple a été volontairement détruit à la fin du IVe siècle à la suite d'un incendie. Une tête de statue a été fracassée pour la rendre méconnaissable<ref>Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), ''[http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/Reportages-2010/p-10265-Un-temple-dedie-au-dieu-Mithra-a-Angers.htm Un temple dédié au dieu Mithra à Angers]'', Publié le 7 mai 2010 et mis à jour le 3 juillet 2012.</ref>{{,}}<ref>Sciences et Avenir, ''[http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20100507.OBS3613/un-ancien-culte-du-dieu-mithra-a-angers.html Un ancien culte du dieu Mithra à Angers]'', article du 7 mai 2010.</ref>{{,}}<ref>Le Monde (Stéphane Foucart), ''[http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/06/04/archeologie-un-dieu-iranien-a-angers_1367781_3244.html Archéologie : un dieu iranien à Angers], article du 4 juin 2010.</ref>.

Le segment de la '''carte de Peutinger'''<ref name="peutinger" /> concernant l'Anjou comporte {{citation|nos quatre positions gallo-romaines angevines les plus anciennes, savoir : Juliomago, puis à Test Robrica, à l'ouest Conbaristum, et au sud-ouest Segora}}<ref>Répertoire archéologique, p. 403.</ref>. {{citation|Ces positions dans la table de Peutinger, se trouvent toutes sur la rive gauche de la Loire}}.

* la troisième part toujours de Juliomago et va se dirigeant vers Robrica de l'ouest à l'est, pour ensuite gagner Casaroduno (Tours)}}<ref>Répertoire archéologique, p. 404.</ref>.

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=== Sur le même sujet ===

* [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire‎]]

* [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 34‎ |Angers sur le ''Célestin Port'' de 1874]]

* [[Archéologie|Archéologie en Maine-et-Loire]]

=== Bibliographie ===

* Michel Provost, ''Carte archéologique de la Gaule - Le Maine-et-Loire 79, Académie des inscriptions et Belles-Lettres'',‎ 1988, 171 p. (ISBN 2-87754-000-6)

* Musée des Beaux-arts d'Angers, ''Parcours Histoire d'Angers, Musées d'Angers'',‎ 2006, 117 p. (ISBN 2-35293-001-4)

* Monique Le Nézet-Célestin, ''Angers, les thermes gallo-romains du quartier de la République'', exposition Angers, Angers-Nantes, 1983, 48 p.

* Jean Brodeur, ''Angers'', ADLFI. Archéologie de la France - Informations, Pays de la Loire, mis en ligne le 1{{er}} mars 2008, consulté le 22 octobre 2015 ([http://adlfi.revues.org/2161 voir])

* Jean Brodeur et Isabelle Souquet-Leroy, ''Les fouilles archéologiques de la gare Saint-Laud à Angers'', Revue Archéologique, Nouvelle Série, Fasc. 1 (2003), pp. 197-201, Presses Universitaires de France

=== Sources et annotations ===