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« Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777) » : différence entre les versions

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Vers la fin du {{XVIIIs}}, [[Blaison]], village de Blaison-Gohier, commune de [[Maine-et-Loire]], est le siège éponyme d’une petite ''société savante'' dite des « Thesmophories » (du nom de fêtes agraires dans l’Antiquité<ref group="cplt" name="thesmophore">''Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers''( L’Encyclopédie), 1{{re}} éd., dix-sept volumes, texte établi par D’Alembert, Diderot, 1751, tome 16, p. 275 : Thermie ou Thesmophore, (Antiq. greq.) épithète de Cérès qui signifie la législatrice.<br />Alexandre Émile Lefranc, ''Histoire Romaine, depuis la fondation de Rome jusqu’à la chute de l’empire d’Occident'', Jacques Lecoffre et Cie, 1846, p. 4 : Les Thesmophores, anciens législateurs. (…) Parmi les Thesmophores, on compte encore ''Italus'' (…), qui établit en Italie, avec son nom, la communauté de biens, enseigna l’agriculture et fonda des repas en commun, dont {{abréviation|Aristote|Aristote (384 av. J.-C.1 - 322 av. J.-C.), philosophe grec de l’Antiquité.}} constatait encore l’existence de son temps (384-321).<br />Désiré Raoul-Rochette, ''Lettres archéologiques sur la Peinture des Grecs. Ouvrage destiné à servir de supplément aux Peintures antiques du même auteur'', Première partie, imp. De Crapelet, 1840, p. 174 : temple des Thesmophores, ou du Thesmophorion, qui était, à Athènes, le sanctuaire des divinités d’Éleusis, où se célébraient en leur honneur des fêtes qui duraient cinq jours.</ref>) qui se voue à l’agriculture et à l’étude de questions économiques et sociales. '''Les Thesmophores'''<ref group="cplt" name="thesmophores">''Revue de l'Anjou'', troisième année, première livraison, E. Barassé, juillet 1869, p. 342 : Ils lui firent ce sacrifice, en gens de Blaison, nés français, s’adressant à des savants de France, de prendre cet air de grec qui ... en Thesmophores déterminés à fêter mensuellement le culte antique de Cérès : Les Thesmophories de Blaison.<br />Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire'', volume 2, J. B. Dumoulin, 1876, p. 543 : société des Thesmophores de Blaison.<br />Jean-François Chauvard et Isabelle Laboulai, ''Les fruits de la récolte : Études offertes à Jean-Michel Boehler'', Presses universitaires de Strasbourg, 2007, pp. 119-133 : thesmophores de la Société d’agriculture de Blaison en Anjou.</ref> répètent à l’envi un engagement qui est bien conforme à l’esprit du {{abréviation|siècle des Lumières|Mouvement littéraire et culturel du XVIIIe siècle.}}. Leur société a, selon les mots de ses membres, un caractère « patriotique » et elle a pour vocation d’être « utile ». Ils espèrent entraîner « le public » dans leur entreprise. La société publie en 1776 et 1777 des programmes composés de « Questions » soumises à qui voudra répondre.
Vers la fin du {{XVIIIs}}, [[Blaison]], village de Blaison-Gohier, commune de [[Maine-et-Loire]], est le siège éponyme d’une petite ''société savante'' dite des « Thesmophories » (du nom de fêtes agraires dans l’Antiquité<ref group="cplt" name="thesmophore">''Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers'' (L’Encyclopédie), 1{{re}} éd., dix-sept volumes, texte établi par D’Alembert, Diderot, 1751, tome 16, p. 275 : Thermie ou Thesmophore, (Antiq. greq.) épithète de Cérès qui signifie la législatrice.<br />Alexandre Émile Lefranc, ''Histoire Romaine, depuis la fondation de Rome jusqu’à la chute de l’empire d’Occident'', Jacques Lecoffre et Cie, 1846, p. 4 : Les Thesmophores, anciens législateurs. (…) Parmi les Thesmophores, on compte encore ''Italus'' (…), qui établit en Italie, avec son nom, la communauté de biens, enseigna l’agriculture et fonda des repas en commun, dont {{abréviation|Aristote|Aristote (384 av. J.-C.1 - 322 av. J.-C.), philosophe grec de l’Antiquité.}} constatait encore l’existence de son temps (384-321).<br />Désiré Raoul-Rochette, ''Lettres archéologiques sur la Peinture des Grecs. Ouvrage destiné à servir de supplément aux Peintures antiques du même auteur'', Première partie, imp. De Crapelet, 1840, p. 174 : temple des Thesmophores, ou du Thesmophorion, qui était, à Athènes, le sanctuaire des divinités d’Éleusis, où se célébraient en leur honneur des fêtes qui duraient cinq jours.</ref>) qui se voue à l’agriculture et à l’étude de questions économiques et sociales. '''Les Thesmophores'''<ref group="cplt" name="thesmophores">''Revue de l'Anjou'', troisième année, première livraison, E. Barassé, juillet 1869, p. 342 : Ils lui firent ce sacrifice, en gens de Blaison, nés français, s’adressant à des savants de France, de prendre cet air de grec qui ... en Thesmophores déterminés à fêter mensuellement le culte antique de Cérès : Les Thesmophories de Blaison.<br />Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire'', volume 2, J. B. Dumoulin, 1876, p. 543 : société des Thesmophores de Blaison.<br />Jean-François Chauvard et Isabelle Laboulai, ''Les fruits de la récolte : Études offertes à Jean-Michel Boehler'', Presses universitaires de Strasbourg, 2007, pp. 119-133 : thesmophores de la Société d’agriculture de Blaison en Anjou.</ref> répètent à l’envi un engagement qui est bien conforme à l’esprit du {{abréviation|siècle des Lumières|Mouvement littéraire et culturel du XVIIIe siècle.}}. Leur société a, selon les mots de ses membres, un caractère « patriotique » et elle a pour vocation d’être « utile ». Ils espèrent entraîner « le public » dans leur entreprise. La société publie en 1776 et 1777 des programmes composés de « Questions » soumises à qui voudra répondre.