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Homonymie avec ''Chemillé-sur-Dême'', commune d'Indre-et-Loire, et ''Chemillé-sur-Indrois'', commune d'Indre-et-Loire. | Homonymie avec ''Chemillé-sur-Dême'', commune d'Indre-et-Loire, et ''Chemillé-sur-Indrois'', commune d'Indre-et-Loire. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Chemillé est à l'époque gallo-romaine le centre d'une importante villa. Au Moyen Âge, la villa appartient à Saint-Martin-de-Tours puis réunie au domaine de l'évêque d'Angers au milieu du {{IXs}}. Plus tard la terre appartient au seigneur de Brissac ; famille qui la possedera jusqu'au {{XIVe}}. La ville est fortifiée au {{XIIIs}} à la reconstruction du château. Chemillé dépend au {{XVIIIe}} du [[Glossaire#P|présidial]], de l'[[Glossaire#E|élection]] et des [[Glossaire#A|aides]] d'Angers, et en 1788 du district de Beaupréau. La ville se divise en quatre paroisses, Saint-Pierre, Notre-Dame, Saint-Gilles et Saint-Léonard. En [[1793]], au début de la guerre de Vendée, la ville se trouve au cœur du pays insurgé et fait l'objet de combats pour en prendre le contrôle<ref name="cport-1965">Célestin Port (édition révisée de Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, éd. H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 716-722</ref>. La Collégiale Saint-Léonard est victime d'une colonne infernale qui y met le feu en 1794, réduisant l'édifice en cendres. | Chemillé est à l'époque gallo-romaine le centre d'une importante villa. Au Moyen Âge, la villa appartient à Saint-Martin-de-Tours puis réunie au domaine de l'évêque d'Angers au milieu du {{IXs}}. Plus tard la terre appartient au seigneur de Brissac ; famille qui la possedera jusqu'au {{XIVe}}. La ville est fortifiée au {{XIIIs}} à la reconstruction du château. Chemillé dépend au {{XVIIIe}} du [[Glossaire#P|présidial]], de l'[[Glossaire#E|élection]] et des [[Glossaire#A|aides]] d'Angers, et en 1788 du district de Beaupréau. La ville se divise en quatre paroisses, Saint-Pierre, Notre-Dame, Saint-Gilles et Saint-Léonard. En [[1793]], au début de la guerre de Vendée, la ville se trouve au cœur du pays insurgé et fait l'objet de combats pour en prendre le contrôle<ref name="cport-1965">Célestin Port (édition révisée de Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, éd. H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 716-722</ref>. La Collégiale Saint-Léonard est victime d'une colonne infernale qui y met le feu en 1794, réduisant l'édifice en cendres. | ||
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* L'église Notre-Dame la Neuve (inscrite MH), église-halle à trois vaisseaux restaurée en 2015, construite hors les murs de la ville antique à l'emplacement d'une chapelle<ref>Ouest-France, ''Après avoir été restaurée, l'église Notre-Dame se dévoile'', 11 mai 2015</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame la Neuve (PA49000057)'', 15 mai 2019</ref> ; | * L'église Notre-Dame la Neuve (inscrite MH), église-halle à trois vaisseaux restaurée en 2015, construite hors les murs de la ville antique à l'emplacement d'une chapelle<ref>Ouest-France, ''Après avoir été restaurée, l'église Notre-Dame se dévoile'', 11 mai 2015</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame la Neuve (PA49000057)'', 15 mai 2019</ref> ; | ||
* L'église Saint-Pierre, des {{XIe}} (chœur et clocher), {{XIIe}}, {{XIIIe}}, {{XVIe}} et {{XXs}}s (classée MH), fondée avant le {{VIIIs}} à l'emplacement du centre primitif de la ville<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Saint-Pierre (PA00132975)'', 15 mai 2019</ref> ; | * L'église Saint-Pierre, des {{XIe}} (chœur et clocher), {{XIIe}}, {{XIIIe}}, {{XVIe}} et {{XXs}}s (classée MH), fondée avant le {{VIIIs}} à l'emplacement du centre primitif de la ville<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Saint-Pierre (PA00132975)'', 15 mai 2019</ref> ; | ||
* L'église romane Notre-Dame possède un ensemble de peintures de différentes époques ( | * L'église romane Notre-Dame possède un ensemble de peintures de différentes époques (XIIIe, XVe et XVIe siècle) ; | ||
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* Le moulin à eau au lieu-dit le Moulin-de-la-Croix ; | * Le moulin à eau au lieu-dit le Moulin-de-la-Croix ; | ||
* La porte Est et poterne Sud de l'ancien château ({{XIIIs}}) | * La porte Est et poterne Sud de l'ancien château ({{XIIIs}}) ; | ||
* | * La collégiale Saint-Léonard (ruines). | ||
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L'[[Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois]] œuvre à la restauration et la mise en valeur de l'ancienne église romane Notre-Dame-de-Chemillé ({{XIe}} et {{XIIs}}s, classée MH)<ref name="asso">Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois, avril 2019 — Voir l'[[Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois|association]]</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame (PA00109042)'', 15 mai 2019</ref>. | L'[[Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois]] œuvre à la restauration et la mise en valeur de l'ancienne église romane Notre-Dame-de-Chemillé ({{XIe}} et {{XIIs}}s, classée MH)<ref name="asso">Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois, avril 2019 — Voir l'[[Association pour la sauvegarde du patrimoine chemillois|association]]</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Eglise Notre-Dame (PA00109042)'', 15 mai 2019</ref>. | ||
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== Plantes médicinales == | == Plantes médicinales == | ||
Chemillé est la capitale française des plantes médicinales, avec plus de 600 hectares de plantes cultivées sur son territoire, et dont la plus première et plus ancienne serait la camomille romaine<ref name="camifolia-themes">Jardin Camifolia, ''Thèmes'', juillet 2017 — Voir [[Jardin Camifolia]].</ref>{{,}}<ref>A. Hérisset, ''La production des plantes médicinales en Anjou'', dans ''Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée'', vol. 6, n° 4-5, avril-mai 1959, p. 151-152</ref>. Au début des années 2010, 60 % de la production des plantes médicinales en Pays de la Loire est réalisée dans le Chemillois<ref>Ouest-France, ''Camifolia. Le jardin des plantes aromatiques rouvre le 1er mai'', 25 avril 2014</ref>. | Chemillé est la capitale française des plantes médicinales, avec plus de 600 hectares de plantes cultivées sur son territoire, et dont la plus première et plus ancienne serait la camomille romaine<ref name="camifolia-themes">Jardin Camifolia, ''Thèmes'', juillet 2017 — Voir [[Jardin Camifolia]].</ref>{{,}}<ref>A. Hérisset, ''La production des plantes médicinales en Anjou'', dans ''Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée'', vol. 6, n° 4-5, avril-mai 1959, p. 151-152</ref>. Au début des années 2010, 60 % de la production des plantes médicinales en Pays de la Loire est réalisée dans le Chemillois<ref>Ouest-France, ''Camifolia. Le jardin des plantes aromatiques rouvre le 1er mai'', 25 avril 2014</ref>. | ||
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L'office de tourisme de la région de Chemillé se trouve 1 rue de l'Arzillé<ref>Office de tourisme de la région de Chemillé, 2014-2019</ref>. | L'office de tourisme de la région de Chemillé se trouve 1 rue de l'Arzillé<ref>Office de tourisme de la région de Chemillé, 2014-2019</ref>. | ||
== Galerie == | |||
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Fichier:chemille_vieuxbourg_2019_5299.JPG|Une rue | |||
Fichier:Eglise romane Notre-Dame de Chemillé.jpg| | |||
Fichier:Tour escalier, église romane Notre-Dame de Chemillé.jpg| | |||
Fichier:94C8FBA3-A792-4A21-B219-01A77F27B563.jpeg| | |||
Fichier:Chemille camifolia 1640.JPG|Camifolia | |||
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== Notes == | == Notes == |