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« Jardins d'Angers » : différence entre les versions

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Des cultures florales et des pépinières couvrent plusieurs centaines d'hectares du sud de l'agglomération angevine, dont l'expansion des pépinières date du {{XIXs}}<ref name="lgermain-1941">Louis Germain, ''Les Jardins et les Parcs publics d'Angers'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 21{{e}} année, bulletin {{n°|239-240}}, juillet-août 1941, {{p.|365-386}}</ref>.
Des cultures florales et des pépinières couvrent plusieurs centaines d'hectares du sud de l'agglomération angevine, dont l'expansion des pépinières date du {{XIXs}}<ref name="lgermain-1941">Louis Germain, ''Les Jardins et les Parcs publics d'Angers'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 21{{e}} année, bulletin {{n°|239-240}}, juillet-août 1941, {{p.|365-386}}</ref>.


Les douves du Château, le jardin François Mitterrand, le jardin du Musée des Beaux-Arts, le jardin du Musée Jean Lurçat, le jardin du Mail, le jardin des Plantes, le jardin de la Roseraie, le jardin bio, le jardin Eblé, sont autant de jardins que l'on trouve sur la ville d'Angers, l'une des plus verte de France, dont les lieux de promenades et les jardins fleuris sont présents depuis le {{XVs}}<ref>Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins'', 2018-2021</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Coraline Brouez), ''Angers, une ville verte où il fait bon vivre, flâner et se détendre'', 28 mars 2021</ref>{{,}}<ref>Michel Audoin-le-Marec, André Niel, Nancy Bonnin-Lo Mo, René Plessix, ''Hommes et traditions populaires : Anjou-Maine-Touraine'', Martelle éditions (Amiens), 1996</ref>. Quelques-un d'entre eux :
Les douves du Château, le jardin François Mitterrand, le jardin du Musée des Beaux-Arts, le jardin du musée Jean-Lurçat, le jardin du Mail, le jardin des Plantes, le jardin de la Roseraie, le jardin bio, le jardin Eblé, sont autant de jardins que l'on trouve sur la ville d'Angers, l'une des plus verte de France, dont les lieux de promenades et les jardins fleuris sont présents depuis le {{XVs}}<ref>Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins'', 2018-2021</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Coraline Brouez), ''Angers, une ville verte où il fait bon vivre, flâner et se détendre'', 28 mars 2021</ref>{{,}}<ref>Michel Audoin-le-Marec, André Niel, Nancy Bonnin-Lo Mo, René Plessix, ''Hommes et traditions populaires : Anjou-Maine-Touraine'', Martelle éditions (Amiens), 1996</ref>. Quelques-un d'entre eux :




== Jardin des Beaux-Arts ==
== Jardin des Beaux-Arts ==
Le Jardin du Musée des Beaux-Arts est situé à dans le centre-ville d'Angers. L'origine du jardin remonte au {{IVs}}<!-- 356 -->, à l'époque de l'Empire romain. Au fil du temps il change à plusieurs reprises de destinations. L'École centrale de Maine-et-Loire s'installe au Logis Barrault à la fin du {{XVIIIs}}, qui disparait au début du siècle suivant, mais le muséum de peinture est préservé. L'ancien jardin du muséum et de l'abbaye Toussaint est réaménagé en Jardin Fruitié<!-- 1834 -->. Il est ensuite tansféré sur de nouveaux terrains, et l'emplacement devient alors le jardin du musée des Beaux-Arts<ref name="mairie-beauxarts">Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins - Jardin du Musée des Beaux-arts'', 2018-2020</ref>{{,}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. I (A-C), H. Siraudeau et Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|586}}</ref>.
Le Jardin du Musée des Beaux-Arts est situé à dans le centre-ville d'Angers. L'origine du jardin remonte au {{IVs}}<!-- 356 -->, à l'époque de l'Empire romain. Au fil du temps il change à plusieurs reprises de destinations. L'École centrale de Maine-et-Loire s'installe au Logis Barrault à la fin du {{XVIIIs}}, qui disparait au début du siècle suivant, mais le muséum de peinture est préservé. L'ancien jardin du muséum et de l'abbaye Toussaint est réaménagé en jardin fruitier<!-- 1834 -->. Il est ensuite transféré sur de nouveaux terrains, et l'emplacement devient alors le jardin du musée des Beaux-Arts<ref name="mairie-beauxarts">Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins - Jardin du Musée des Beaux-arts'', 2018-2020</ref>{{,}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau et Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|158-159}}</ref>.


Le Jardin du Musée des Beaux-Arts couvre une superficie de {{unité|7500|m|2}}. Il comprend quatre espaces : l'Allée des topiaires (sculptures d'ifs taillés en topiaire), Les bosquets (avec ambiance de sous-bois), Le grand tapis vert (vaste pelouse) et le Cloître Toussaint (succession de cours)<ref name="mairie-beauxarts" />.
Le Jardin du Musée des Beaux-Arts couvre une superficie de {{unité|7500|m|2}}. Il comprend quatre espaces : l'Allée des topiaires (sculptures d'ifs taillés en topiaire), Les bosquets (avec ambiance de sous-bois), Le grand tapis vert (vaste pelouse) et le Cloître Toussaint (succession de cours)<ref name="mairie-beauxarts" />.
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Jardin du Mail d'Angers, boulevard Foch ([https://www.openstreetmap.org/#map=18/47.47029/-0.54574 sur OSM]).
Jardin du Mail d'Angers, boulevard Foch ([https://www.openstreetmap.org/#map=18/47.47029/-0.54574 sur OSM]).
== Parc Gaston Allard ==
Le parc voit le jour au {{XVIIIs}}<!-- 1863 -->, installé par l'Angevin Gaston Allard sur la propriété familiale. La demeure devient en 1960 la propriété de la ville d'Angers qui y installe en [[1964]] le département botanique du [[Muséum des sciences naturelles d'Angers|Muséum des sciences naturelles]]<ref name="cncp">Catherine Nédélec et Coralie Pilard, ''Tout sur l'Anjou'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 94-95</ref>{{,}}<ref name="mairie-allard">Mairie d'Angers, ''Parc de l'Arboretum Gaston Allard'', 2018-2023</ref>.
Le parc de l'arboretum est au début du {{XXIs}} un lieu d'essai d'acclimatation de plantes {{abréviation|ligneuses|plantes dont la tige a la consistance du bois}} orignaires de toutes les régions tempérées du globe avec plus de {{unité|10000|espèces}} acclimatées<ref name="mairie-allard" />.
Parc de l'arboretum Gaston Allard, 7 rue du Château d'Orgemont ([https://www.openstreetmap.org/#map=18/47.45089/-0.54360 sur OSM]).


== Jardin Saint-Jean ==
== Jardin Saint-Jean ==
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== Douves du château ==
== Douves du château ==
Les fossés sont creusés au {{XIIIs}} à la construction de la forteresse. Ils deviennent un parc à animaux au siècle suivant. Au {{XVIIIe}}, une grande partie est cultivée en potager. La ville fait l'acquisition des douves au début du {{XXs}}<!-- 1911 --> et y installe des parterres à la française, sur le modèle de jardins italiens du {{XVIIe}}<ref name="mairie-douves">Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins - Douves du Château'', 2018-2020</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="lgermain-1941" />.
Les fossés sont creusés au {{XIIIs}} à la construction de la [[Château d'Angers|forteresse]]. Ils deviennent un parc à animaux au siècle suivant. Au {{XVIIIe}}, une grande partie est cultivée en potager. La ville fait l'acquisition des douves au début du {{XXs}}<!-- 1911 --> et y installe des parterres à la française, sur le modèle de jardins italiens du {{XVIIe}}<ref name="mairie-douves">Mairie d'Angers, ''Parcs et jardins - Douves du Château'', 2018-2020</ref>{{,}}<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="lgermain-1941" />.


Le château compte également plusieurs jardins, reflet du patrimoine végétal de l'Anjou<ref>Château d'Angers (Centre des Monuments Nationaux), ''Les jardins du château d’Angers'', 2017-2018</ref>.
Le château compte également plusieurs jardins, reflet du patrimoine végétal de l'Anjou<ref>Château d'Angers (Centre des Monuments Nationaux), ''Les jardins du château d’Angers'', 2017-2018</ref>.