« Le Vaudelenay-Rillé (1825) » : différence entre les versions

Le Puy-Notre-Dame doit l'{{abréviation|érection|action d’ériger}} de sa paroisse aux pèlerins qui, dans les {{XIe}} et {{XIIe}} siècles, venaient honorer la relique de la sainte ceinture de la Vierge (2), qui y avait été déposée par Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou, après avoir vaincu et tué Bertholde le Danois, comme le dit Bourdigné dans ses Annales. Guillaume VII, comte de Poitou, ayant bâti et fondé l'église du Puy, y avait établi quatre moines et un prieur, tirés du Montierneuf de Poitiers ; il leur avait donné le château et l'église, et dit au prieur, dans sa charte : « ''Do tibi villam meam Puteoli, sicut illam emi ab Hincmaro'', etc., etc. (3). » Cette paroisse ayant été peuplée par l'abondance des pèlerins, vers 1200, le prieur y pourvut, suivant les {{abréviation|canons|texte d' une décision de l'autorité religieuse}}, d'un vicaire perpétuel pour l'administration des sacrements, lequel fut dans la suite magnifiquement doté par Louis XI, en fondant le chapitre (4).

:(1) D'après l'Aveu et Dénombrement de 1486, l'abbé de Saint-Nicolas devait au seigneur de Montreuil, pour les dîmes de Saint-Hilaire de Rillé et de Messemé, foi et hommage simple, 100 sous tournois à chaque mutation d'abbé, plus une paire d'éperons dorés tous les ans à Noël.