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« La Lande-Chasles » : différence entre les versions

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{{Infobox commune
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  | habitants = Les Carolandais(es)
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La commune angevine de La Lande-Chasles est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur-Val-de-Loire]], après disparition de l'intercommunalité de [[Communauté de communes Loire-Longué|Loire-Longué]], et se trouve dans le canton de [[Canton de Longué-Jumelles|Longué-Jumelles]] (Mouliherne en 1793, [[Canton de Longué-Jumelles (ancien)|Longué]] en 1801<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Lande-Chasles'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de La Lande-Chasles (49171)'', 2020</ref>.
La commune angevine de La Lande-Chasles est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur-Val-de-Loire]], après disparition de l'intercommunalité de [[Communauté de communes Loire-Longué|Loire-Longué]], et se trouve dans le canton de [[Canton de Longué-Jumelles|Longué-Jumelles]] (Mouliherne en 1793, [[Canton de Longué-Jumelles (ancien)|Longué]] en 1801<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Lande-Chasles'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de La Lande-Chasles (49171)'', 2020</ref>.


Son code commune (Insee) est 49171 et son code postal est 49150. Les habitants se nomment (gentilé) les Carolandais et les Carolandaises. Sa population est de 86 habitants en 1999, 99 en 2006 et 122 en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. Elle est devenue le {{date|1{{er}} janvier 2017}} la commune la moins peuplée du département (unité|115|habitants}})<ref>Population légale au 1{{er}} janvier 2017, recensement 2014 (voir [[Population de Maine-et-Loire/2014|population de Maine-et-Loire 2014]]) ; Linières-Bouton, Chavaignes et Montfort étant devenues des communes déléguées.</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le saviez-vous ?. La Lande-Chasles, plus petite commune du département'', 9 janvier 2017</ref>. La Lande-Chasle appartient à l'Aire d'attraction des villes de Longué-Jumelles, à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Baugé-en-Anjou<ref name="insee-gae" />.
Elle porte le code Insee 49171 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49150<ref name="lion1906" />. Les habitants se nomment (gentilé) les Carolandais et les Carolandaises. Sa population est de {{unité|86|habitants}} en 1999, 99 en 2006 et 122 en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. Elle est devenue le {{date|1{{er}} janvier 2017}} la commune la moins peuplée du département ({{unité|115|habitants}})<ref>Population légale au 1{{er}} janvier 2017, recensement 2014 (voir [[Population de Maine-et-Loire/2014|population de Maine-et-Loire 2014]]) ; Linières-Bouton, Chavaignes et Montfort étant devenues des communes déléguées.</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le saviez-vous ?. La Lande-Chasles, plus petite commune du département'', 9 janvier 2017</ref>. La Lande-Chasle appartient à l'Aire d'attraction des villes de Longué-Jumelles, à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Baugé-en-Anjou<ref name="insee-gae" />.


Mairie : Le Bourg, 49150 La Lande-Chasles (tél. 02 41 82 74 01, courriel [mailto:lalandechasles@free.fr lalandechasles]).
Mairie : Le Bourg, 49150 La Lande-Chasles (tél. 02 41 82 74 01, courriel [mailto:lalandechasles@free.fr lalandechasles]).
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== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
On y trouve une société de [[boule de fort]], ''l'Union'', qui organise des challenges<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. L'équipe de Jacky Rogereau vainqueur des invités à l'Union'', 25 janvier 2020</ref>. Le comité des fêtes organise tous les ans un vide-grenier<ref>Mairie de La Lande-Chasles, ''Comité des fêtes'', 2015-2019</ref>.
On pratique la [[boule de fort]] à la société L'Union, qui organise des challenges<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. L'équipe de Jacky Rogereau vainqueur des invités à l'Union'', 25 janvier 2020</ref>. Le comité des fêtes organise tous les ans un vide-grenier<ref>Mairie de La Lande-Chasles, ''Comité des fêtes'', 2015-2019</ref>.
 
{{citation bloc|Un lieu de rencontres et de convivialité, |C. Roussiasse, CO 3 mars 2024<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''La boule de fort, dernier lieu de vie sociale dans certains villages désertés en Anjou'', 3 mars 2024 (citation de Christine Roussiasse, présidente de la société de L'Union à La Lande-Chasles)</ref> }}


L'Amicale des anciens marins du Transport de chalands de débarquement (TCD) Orage, créée en 2017 à La Lande-Chasles, comporte un espace patrimoine ouvert au public<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. Une nouvelle pièce offerte au musée du TCD Orage'', 20 février 2023</ref>.
L'Amicale des anciens marins du Transport de chalands de débarquement (TCD) Orage, créée en 2017 à La Lande-Chasles, comporte un espace patrimoine ouvert au public<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. Une nouvelle pièce offerte au musée du TCD Orage'', 20 février 2023</ref>.
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On y trouve la forêt de Monnaie, étendue boisée rattachée après la Révolution au domaine de l'État (forêt domaniale)<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource (forêt de Monnaie)'', novembre 2012</ref>. Au {{XIXs}}, le territoire entre La Lande-Chasles à Saint-Philbert est occupé par une longue bande de bois qui s'étend jusque sur la rive du Latan<ref>Georges Touchard-Lafosse, ''La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan'', tome quatrième, Lecesne éditeur (Tours), 1851, p. 569</ref>.
On y trouve la forêt de Monnaie, étendue boisée rattachée après la Révolution au domaine de l'État (forêt domaniale)<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource (forêt de Monnaie)'', novembre 2012</ref>. Au {{XIXs}}, le territoire entre La Lande-Chasles à Saint-Philbert est occupé par une longue bande de bois qui s'étend jusque sur la rive du Latan<ref>Georges Touchard-Lafosse, ''La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan'', tome quatrième, Lecesne éditeur (Tours), 1851, p. 569</ref>.


Localités aux alentours : [[Cuon]] ({{unité|2.9|km}}), [[Le Guédeniau]] ({{unité|3.2|km}}), [[Bocé]] ({{unité|4.5|km}}), [[Chartrené]] ({{unité|5.2|km}}), [[Mouliherne]] ({{unité|6.0|km}}), [[Brion]] ({{unité|7.6|km}}), [[Le Vieil-Baugé]] ({{unité|8.0|km}}), [[Saint-Philbert-du-Peuple]] ({{unité|8.7|km}}), [[Baugé]] ({{unité|8.7|km}}) et [[Pontigné]] ({{unité|9.0|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Lande-Chasles (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.
Localités aux alentours : [[Cuon]] ({{unité|2.9|km}}), [[Le Guédeniau]] ({{unité|3.2|km}}), [[Bocé]] ({{unité|4.5|km}}), [[Chartrené]] ({{unité|5.2|km}}), [[Mouliherne]] ({{unité|6.0|km}}), [[Brion]] ({{unité|7.6|km}}), [[Le Vieil-Baugé]] ({{unité|8.0|km}}), [[Saint-Philbert-du-Peuple]] ({{unité|8.7|km}}), [[Baugé]] ({{unité|8.7|km}}) et [[Pontigné]] ({{unité|9.0|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Lande-Chasles (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


[[File:Lalandechasles_eglise_saint_jean_2015a.jpg|center|thumb|upright=1.1|alt=Photographie de l'église Saint-Jean.|Église Saint-Jean]]
[[File:Lalandechasles_eglise_saint_jean_2015a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Jean.|Église Saint-Jean]]


== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
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{{citation|
{{citation|
'''Lande-Chasle''' (la), c<sup>on</sup> de Longué (12 kil.), arrond. de Baugé (10 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. — ''Landa-Karoli'' 1326 (G 16), 1501 (G 17). — ''La Lande-Chaille'' 1618 (Mazé, Et.-C). — ''La Lande-de-Chasles'' 1628, ''de Charles'' 1629 (Et.-C.). — ''La L.-Charles'' 1647 (Sobs, Et.-C). — ''La Lande-des-Chasses'' 1726 (Dict. Univ.). — Dans un vallon boisé, bordé à l’E. et à l’O. de deux hauts coteaux. — Entre Cuon (2 kil. 1/2) et Guédéniau (3 kil.) au N., Jumelles (6 kil.) au S. et à l’E., Brion (8 kil.) à l’O.
'''Lande-Chasle''' (la), {{abréviation|c<sup>on</sup>|canton}} de Longué (12 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), {{abréviation|arrond.|arrondissement}} de Baugé (10 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. — ''Landa-Karoli'' 1326 (G 16), 1501 (G 17). — ''La Lande-Chaille'' 1618 (Mazé, Et.-C). — ''La Lande-de-Chasles'' 1628, ''de Charles'' 1629 (Et.-C.). — ''La L.-Charles'' 1647 (Sobs, Et.-C). — ''La Lande-des-Chasses'' 1726 (Dict. Univ.). — Dans un vallon boisé, bordé à l’{{abréviation|E.|Est}} et à l’O. de deux hauts coteaux. — Entre Cuon (2 kil. 1/2) et Guédéniau (3 kil.) au N., Jumelles (6 kil.) au S. et à l’E., Brion (8 kil.) à l’O.


Le chemin de grande communication de Brion à Rillé forme la limite au N. du territoire, relié du N. au S. à Jumelles par un chemin vicinal, qui dessert le bourg et l’Aireau.
Le chemin de grande communication de Brion à Rillé forme la limite au N. du territoire, relié du N. au S. à Jumelles par un chemin vicinal, qui dessert le bourg et l’Aireau.


Y naissent les ruiss. de la Lande-Chasle, dit aussi des Haies, V. ci-dessus, p. 345 — et du Pâtis-Nonnain.
Y naissent les {{abréviation|ruiss.|ruisseaux}} de la Lande-Chasle, dit aussi des Haies, V. ci-dessus, p. 345 — et du Pâtis-Nonnain.


En dépendent le vill. de l’Aireau (19 mais., 80 hab.), principal centre de population, de la Chenellerie (3 mais., 17 h.), de la Bénardière (3 mais., 25 hab.), des Landelles (4 mais., 18 h.), des Donnellières (8 mais., 40 hab.), et 13 fermes.
En dépendent le {{abréviation|vill.|village}} de l’Aireau (19 {{abréviation|mais.|maisons}}, 80 {{abréviation|hab.|habitants}}), principal centre de population, de la Chenellerie (3 mais., 17 h.), de la Bénardière (3 mais., 25 hab.), des Landelles (4 mais., 18 h.), des Donnellières (8 mais., 40 hab.), et 13 fermes.


Superficie : 488 hect., dont 2 hect. en vignes et 80 hect. en bois.
Superficie : 488 {{abréviation|hect.|hectares}}, dont 2 hect. en vignes et 80 hect. en bois.


Population : 46 feux, 210 hab. en 1720-1726. — 240 hab. en 1790. — 270 hab. en 1831. — 284 hab. en 1841. — 278 hab. en 1851. — 324 hab. en 1861. — 304 hab. en 1866 — 307 h. en 1872, dont 50 aux alentours de l’église.
Population : 46 feux, 210 hab. en 1720-1726. — 240 hab. en 1790. — 270 hab. en 1831. — 284 hab. en 1841. — 278 hab. en 1851. — 324 hab. en 1861. — 304 hab. en 1866 — 307 h. en 1872, dont 50 aux alentours de l’église.
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L’Eglise, dédiée à saint Jean (succursale, 5 nivôse an XIII), s’élève à l’extrême confin N.-E. de la {{cne}}, sur le bord de l’ancien chemin supprimé. L’étroite nef, voûtée en bois, autrefois éclairée de chaque côté par trois fenêtres romanes {{XIIe}} s., ne prend plus jour que par une étroite baie, au fond, vers l’O. Un arceau gothique ouvre sur la travée du chœur, avec abside en cul-de-four, au fond duquel s’applique un bel autel de style {{XVIIe}} s. ; à dr. et à g., deux fenêtres avec vitraux modernes, St Hippolyte et St Louis, aux armoiries des donateurs, et deux toiles remarquables du {{XVIIe}} s., dont une Vierge avec l’Enfant et une Sainte couronnée. La porte et la fenêtre plein cintre de la façade et du pignon sont bordées d’un fer-à-cheval, sans autre décoration. Une autre belle et grande porte plein cintre, de trois voussures en retraite avec fer-à-cheval, apparaît enmurée dans la paroi vers l’E. — Au-dessus de l’entrée du chœur se dresse une double bretêche pour la cloche.
L’Eglise, dédiée à saint Jean (succursale, 5 nivôse an XIII), s’élève à l’extrême confin N.-E. de la {{cne}}, sur le bord de l’ancien chemin supprimé. L’étroite nef, voûtée en bois, autrefois éclairée de chaque côté par trois fenêtres romanes {{XIIe}} s., ne prend plus jour que par une étroite baie, au fond, vers l’O. Un arceau gothique ouvre sur la travée du chœur, avec abside en cul-de-four, au fond duquel s’applique un bel autel de style {{XVIIe}} s. ; à dr. et à g., deux fenêtres avec vitraux modernes, St Hippolyte et St Louis, aux armoiries des donateurs, et deux toiles remarquables du {{XVIIe}} s., dont une Vierge avec l’Enfant et une Sainte couronnée. La porte et la fenêtre plein cintre de la façade et du pignon sont bordées d’un fer-à-cheval, sans autre décoration. Une autre belle et grande porte plein cintre, de trois voussures en retraite avec fer-à-cheval, apparaît enmurée dans la paroi vers l’E. — Au-dessus de l’entrée du chœur se dresse une double bretêche pour la cloche.


L’ancien prieuré-cure, vendu nat<sup>t</sup> le 15 fructidor an IV, sert de nouveau de Presbytère, et le Cimetière y attient. — Devant la porte ouvre l’entrée du château, pour la plus grande partie récemment reconstruit, de M. le comte de Lestoile, dans un magnifique enclos de verdure.
L’ancien prieuré-cure, vendu {{natt}} le 15 fructidor an IV, sert de nouveau de Presbytère, et le Cimetière y attient. — Devant la porte ouvre l’entrée du château, pour la plus grande partie récemment reconstruit, de M. le comte de Lestoile, dans un magnifique enclos de verdure.


Les renseignements font défaut absolument sur ce pays ignoré, perdu au milieu des landes et qui pourtant fut habité dès les temps antiques. Un peulvan en témoigne, debout dans une sapinière. D’autre part, vers l’E. et vers N., l’entre
Les renseignements font défaut absolument sur ce pays ignoré, perdu au milieu des landes et qui pourtant fut habité dès les temps antiques. Un peulvan en témoigne, debout dans une sapinière. D’autre part, vers l’E. et vers N., l’entre