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« Chênehutte-Trèves-Cunault » : différence entre les versions

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  | libre = Regroupement <br>du 1{{er}} janvier 2016
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== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Anciennes communes associées : [[Chênehutte-les-Tuffeaux]] et [[Trèves-Cunault]].
Anciennes communes associées : [[Chênehutte-les-Tuffeaux]] et [[Trèves-Cunault]]<ref name="ehess" />.


Un rapprochement intervient le 1{{er}} janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire (ancienne)|Gennes-Val de Loire (I)]] issue du regroupement des communes de Chênehutte-Trèves-Cunault, [[Gennes]], [[Grézillé]], [[Saint-Georges-des-Sept-Voies]] et [[Le Thoureil]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>. Chênehutte-Trèves-Cunault devient une commune déléguée.
Un rapprochement intervient le 1{{er}} janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire (ancienne)|Gennes-Val de Loire (I)]] issue du regroupement des communes de Chênehutte-Trèves-Cunault, [[Gennes]], [[Grézillé]], [[Saint-Georges-des-Sept-Voies]] et [[Le Thoureil]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-62'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val de Loire (2016)]].</ref>. Chênehutte-Trèves-Cunault devient une commune déléguée.


Jusqu'alors elle est intégrée à la [[communauté de communes du Gennois]], et se trouve jusqu'en 2014 dans le [[canton de Gennes]] ([[arrondissement de Saumur]]).
Jusqu'alors elle est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes du Gennois|du Gennois]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-en-Anjou|de Doué-en-Anjou]] ([[Canton de Gennes|de Gennes]] en 1974) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chênehutte-Trèves-Cunault'', 2007</ref>.


Son code commune (Insee) est 49094 et son code postal est 49350.
Son code commune (Insee) est 49094 et son code postal est 49350. Ses habitants sont appelés Cunaldiens (Cunault), Trèvois (Trèves), Chênehuttois (Chênehutte). Sa population est de {{formatnum:1102}} habitants en 1999, {{formatnum:1057}} en 2006 et {{formatnum:1033}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.


Un nouveau regroupement est opéré le 1{{er}} janvier 2018 avec [[Les Rosiers-sur-Loire]] et [[Saint-Martin-de-la-Place]] donnant naissance à [[Gennes-Val-de-Loire|Gennes-Val-de-Loire (II)]]. Chênehutte-Trèves-Cunault en reste une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33'', du 22 mai 2017 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018)]].</ref>.
Un nouveau regroupement est opéré le 1{{er}} janvier 2018 avec [[Les Rosiers-sur-Loire]] et [[Saint-Martin-de-la-Place]] donnant naissance à [[Gennes-Val-de-Loire|Gennes-Val-de-Loire (II)]]. Chênehutte-Trèves-Cunault en reste une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BI-2017-33'', du 22 mai 2017 — Voir [[création de la nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire (2018)]].</ref>.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir sur son territoire<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chênehutte-Trèves-Cunault)'', mai 2012</ref> :
Chênehutte-Trêves-Cunault est née de l'association progressive de trois villages et plusieurs hameaux. La commune est créée le 1{{er}} janvier [[1974]] du rapprochement de [[Chênehutte-les-Tuffeaux]] (réunion de [[Chênehutte]] et des [[Les Tuffeaux|Tuffeaux]] entre 1790 et 1794) et [[Trèves-Cunault]] (réunion de [[Trèves]] et de [[Cunault]] en 1839). Son nom se compose de ceux des trois villages les plus importants<ref>Institut national de la statistique et des études économiques, ''Code officiel géographique (Historique des communes)'', 1943-2022</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 60</ref>{{,}}<ref>Office de tourisme Saumur Val de Loire, ''Chênehutte-Trèves-Cunault'', 2023</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chênehutte-Trèves-Cunault)'', mai 2012</ref> :
* Entrée du bourg de Trèves ;
* Entrée du bourg de Trèves ;
* [[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|Chapelle]] Saint-Macé (classée MH) ;
* [[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|Chapelle]] Saint-Macé (classée MH) ;
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* Prieuré Saint-Pierre ;
* Prieuré Saint-Pierre ;
* Oppidum protohistorique dit Camp des Romains (inscrit et classé MH), site archéologique, gallo-romain.
* Oppidum protohistorique dit Camp des Romains (inscrit et classé MH), site archéologique, gallo-romain.
On exploitait dans la région du tuffeau, un tuffeau gris peu employé avant le {{XVIIs}}, considéré comme un matériau de qualité médiocre. Il provient pour l'essentiel d'une aire limitée au sud de la Loire entre Gennes et Chênehutte-Trèves-Cunault. Il a par exemple été utilisé pour l'aile nord de l'[[Abbaye Saint-Maur de Glanfeuil|abbaye Saint- Maur]]<ref>Daniel Prigent, ''Exploitation et commercialisation du tuffeau blanc (XVe-XIXe siècles)'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 67-80</ref>.


Chênehutte-Trèves-Cunault se trouve dans la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>{{,}}<ref>Mission Val de Loire, ''Val de Loire patrimoine mondial'', janvier 2017</ref>.
Chênehutte-Trèves-Cunault se trouve dans la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>{{,}}<ref>Mission Val de Loire, ''Val de Loire patrimoine mondial'', janvier 2017</ref>.
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== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
[[Fichier:loire treves 2013 b.jpg|thumb|upright=1|alt=Photographie de la Loire.|La Loire]]
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La commune est labellisée [[Labels et classements des villes et villages#Villages de charme|Village de charme]] et [[Labels et classements des villes et villages#Petites cités de caractère|Petite cité de caractère]]<ref>[[Labels et classements des villes et villages]], octobre 2013</ref>.
La commune est labellisée [[Labels et classements des villes et villages#Villages de charme|Village de charme]] et [[Labels et classements des villes et villages#Petites cités de caractère|Petite cité de caractère]]<ref>[[Labels et classements des villes et villages]], octobre 2013</ref>.


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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Chênehutte-Trèves-Cunault s'étend sur 27,61 km² ({{formatnum:2761}} hectares) et son altitude varie de 20 à 96 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe dans le val d'Anjou et sur le plateau du Saumurois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>, et dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>.
Chênehutte-Trèves-Cunault s'étend sur {{unité|27.61|km|2}} ({{unité|2761|hectares}}) et son altitude varie de 20 à {{unité|96|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe dans le val d'Anjou et sur le plateau du Saumurois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>, et dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>.


La zone du Bois de la fontaine de l'enfer, et celle de l'Étang de Joreau et bois de Milly, sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. La réserve naturelle régionale des étang et boisements de Joreau (RNR297), qui s'étend sur 92 hectares, a été classée en 2015<ref>Muséum national d'Histoire naturelle, ''Étang et boisements de Joreau (FR9300169)'', 2015</ref>.
La zone du Bois de la fontaine de l'enfer, et celle de l'Étang de Joreau et bois de Milly, sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. La réserve naturelle régionale des étang et boisements de Joreau (RNR297), qui s'étend sur 92 hectares, a été classée en 2015<ref>Muséum national d'Histoire naturelle, ''Étang et boisements de Joreau (FR9300169)'', 2015</ref>.
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{{Randonnée gr3 | ouest = [[Gennes]] | est = [[Saumur]] }}
{{Randonnée gr3 | ouest = [[Gennes]] | est = [[Saumur]] }}
Localités aux alentours : [[Saint-Martin-de-la-Place]] ({{unité|1.0|km}}), [[Saint-Clément-des-Levées]] ({{unité|3.4|km}}), [[Verrie]] ({{unité|4.9|km}}), [[Gennes]] ({{unité|6.8|km}}), [[Les Rosiers-sur-Loire]] ({{unité|7.2|km}}), [[Vivy]] ({{unité|7.8|km}}), [[Saumur]] ({{unité|8.2|km}}), [[Rou-Marson]] ({{unité|8.2|km}}), [[Longué-Jumelles]] ({{unité|8.6|km}}) et [[Meigné]] ({{unité|9.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chênehutte-Trèves-Cunault (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Bibliographie
:• Gilbert Boisbouvier et Xavier Fehrnbach, ''Chênehutte-Trèves-Cunault – L’Île Gauthier, La Loire'', notice archéologique, Archéologie de la France - Informations (ADLFI), 1991-2020
:• Michel Pateau, Étienne Vacquet et Françoise Goin, ''Chênehutte Trèves Cunault'', Syndicat d'initiative (Chênehutte-Trèves-Cunault), 1994
:• Arnaud Remy, ''Chênehutte-Trèves-Cunault – Extension est du Parc de Villejames'', notice archéologique, Archéologie de la France - Informations (ADLFI), 2010-2019
Sources et annotations
Sources et annotations
{{Références}}
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