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« Gohier » : différence entre les versions

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  | libre = Fusion simple <br>du 1{{er}} mars 1974
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  | carte = [[Fichier:Carte situation commune blaisongohier.png|300px|center|link=Blaison-Gohier|Situation dans le département]]
  | carte = [[Fichier:Carte situation commune blaisongohier.png|300px|center|link=Blaison-Gohier|Situation dans le département]]
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'''Gohier''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée à [[Blaison-Gohier]], et située à l'est de [[Blaison]], à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers.
'''Gohier''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49) située à l'est de [[Blaison]], à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers. Elle intégrée depuis 1974 à [[Blaison-Gohier]].




== Généralités ==
== Généralités ==
Gohier est rattachée le {{date|1{{er}} mars 1974}} à [[Blaison]] (fusion association) pour former Blaison-Gohier. La fusion est transformée en fusion simple en 1982<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Blaison-Gohier'', 2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />. Jusqu'alors, la commune de Gohier se trouve le canton [[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|des Ponts-de-Cé]] (Blaison en 1793, Ponts-de-Cé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Gohier'', 2007</ref>.
Gohier est rattachée le {{date|1{{er}} mars [[1974]]}} à [[Blaison]] (fusion association) pour former [[Blaison-Gohier]]. La fusion est transformée en fusion simple en 1982<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Blaison-Gohier'', 2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />. Jusqu'alors, la commune de Gohier se trouve le canton [[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|des Ponts-de-Cé]] (Blaison en 1793, Ponts-de-Cé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Gohier'', 2007</ref>.


L'existence d'une église est attestée dès le {{XIs}}, donnée au siècle suivant au chapitre Saint-Maurice d'Angers. La terre donne son nom au {{XIIIs}} à une famille de chevalerie. Au {{XVIIIe}}, Gohier dépend de l'élection de Saumur. Sa municipalité est organisée en 1787<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|245-246}}</ref>.
L'existence d'une église est attestée dès le {{XIs}}, donnée au siècle suivant au chapitre Saint-Maurice d'Angers. La terre donne son nom au {{XIIIs}} à une famille de chevalerie. Au {{XVIIIe}}, Gohier dépend de l'élection de Saumur. Sa municipalité est organisée en 1787<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|245-246}}</ref>.


Sa population est de {{unité|135|habitants}} en 1968<ref name="cport-1978" />.
Sa population est de {{unité|205|habitants}} en 1800, 230 en 1881 et 135 en 1968<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="ehess" />.


Située dans le [[Saumurois]], dans la vallée et sur la crête du coteau de la rive gauche de la Loire, Gohier s'étend sur une superficie de {{unité|291|hectares}}. Elle peut être sujette aux inondations : à la fin du printemps 1856, la Loire emporte une partie de la levée et ensable la vallée. La levée restaurée est à nouveau emportée au début de l'automne 1865, et l'inondation remonte jusqu'à Gohier, recouvrant {{unité|19000|m|2}} sur une hauteur de {{unité|1.60|m}}<ref name="cport-1978" />.
Située dans le [[Saumurois]], dans la vallée et sur la crête du coteau de la rive gauche de la Loire, Gohier s'étend sur une superficie de {{unité|291|hectares}}. Elle peut être sujette aux inondations : à la fin du printemps 1856, la Loire emporte une partie de la levée et ensable la vallée. La levée restaurée est à nouveau emportée au début de l'automne 1865, et l'inondation remonte jusqu'à Gohier, recouvrant {{unité|19000|m|2}} sur une hauteur de {{unité|1.60|m}}. Hameaux et lieux-dits : La Touche, la Grande-Maison, le Rocher, le Pied-Renaud, le Frêne, les Granges<ref name="cport-1978" />.


== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
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Gohier dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 273 à 275</ref> :
Gohier dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 273 à 275</ref> :


{{citation|'''Gohier''', {{cne}} des Ponts-de-Cé (17 kil.), arr.  
{{citation|'''Gohier''', {{cne}} des Ponts-de-Cé (17 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), arr.  
d’Angers (23 kil.). — ''Mons Gunherii'' 1050  
d’Angers (23 kil.). — ''Mons Gunherii'' 1050  
(Cartul. du Ronc, Rot. 1, ch. 19). — ''Capellanus''  
(Cartul. du Ronc, Rot. 1, ch. 19). — ''Capellanus''  
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1609 (G 386). — ''Gohier XVII{{e}} s. (Mss. 878). —  
1609 (G 386). — ''Gohier XVII{{e}} s. (Mss. 878). —  
Dans la vallée et sur la crête du coteau de  
Dans la vallée et sur la crête du coteau de  
la rive gauche de la Loire, entre [[Blaison]] à l’O.  
la rive gauche de la Loire, entre [[Blaison]] à l’{{abréviation|O.|ouest}}
et au S. (1 kil.). Coutures (5 kil.) au S., St-  
et au S. (1 kil.). Coutures (5 kil.) au S., St-  
Rémy-la-V. (4 kil.) à l’E., la Loire au N.  
Rémy-la-V. (4 kil.) à l’E., la Loire au N.  
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Blaison et se continuant directement par la levée  
Blaison et se continuant directement par la levée  
syndicale dite ''de Gohier'' qui protège Gohier,  
syndicale dite ''de Gohier'' qui protège Gohier,  
Blaison, St-Sulpiee et Saint-Jean-des-Mauvrets.  
Blaison, St-Sulpice et Saint-Jean-des-Mauvrets.  
La construction date de 1846. Etablie en tête  
La construction date de 1846. Etablie en tête  
à 25 mèt. 17 de hauteur au-dessus du niveau de  
à 25 {{abréviation|mèt.|mètres}} 17 de hauteur au-dessus du niveau de  
la mer, à 13 mèt. du lit de la Loire, elle suit  
la mer, à 13 mèt. du lit de la Loire, elle suit  
une courbe de 220 mèt. de longueur, avec un  
une courbe de 220 mèt. de longueur, avec un  
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plan de 12 mèt. 08, sur 2 mèt. 50 de hauteur.  
plan de 12 mèt. 08, sur 2 mèt. 50 de hauteur.  


Y passe, outre la Loire, le ruiss. de St-Aubin.  
Y passe, outre la Loire, le {{abréviation|ruiss.|ruisseau}} de St-Aubin.  


En dépendent, sur le haut du coteau, les vill.  
En dépendent, sur le haut du coteau, les {{abréviation|vill.|villages}}
ou ham. de la Touche (9 mais., 25 hab.), de  
ou {{abréviation|ham.|hameaux}} de la Touche (9 {{abréviation|mais.|maisons}}, 25 {{abréviation|hab.|habitants}}), de  
Pied-Renard (4 mais., 17 hab.), du Rocher  
Pied-Renard (4 mais., 17 hab.), du Rocher  
(11 mais., 33 hab.), des Granges (17 mais.,  
(11 mais., 33 hab.), des Granges (17 mais.,  
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malheureusement, sauf par échappées, vers N.  
malheureusement, sauf par échappées, vers N.  
et vers l’O. par les branchages d’alentour. A la  
et vers l’O. par les branchages d’alentour. A la  
descente vers N.-E. un énorme massif de blocs  
descente vers N.-E. un énorme massif de blocs  
de gros se dresse, formant couloir, avec un certain  
de gros se dresse, formant couloir, avec un certain  
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arbres on pierres.  
arbres on pierres.  


An pied, tout au bord de la route, près le pont  
Au pied, tout au bord de la route, près le pont  
de la Planche, naît une source d’eau minérale  
de la Planche, naît une source d’eau minérale  
froide carbonatée, ferrugineuse. — « On y trouve,  
froide carbonatée, ferrugineuse. — « On y trouve,  
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une collection.  
une collection.  


Superficie : 290 hect. dont 38 hect. de vignes,  
Superficie : 290 {{abréviation|hect.|hectares}} dont 38 hect. de vignes,  
6 h. 90 de bois.  
6 h. 90 de bois.  


Population : 62 feux en 1720. — 268 hab.  
Population : 62 feux en 1720. — 268 {{abréviation|hab.|habitants}}
en 1790. — 130 hab. en 1806. — 297 hab. en  
en 1790. — 130 hab. en 1806. — 297 hab. en  
en 1832. — 320 hab. en 1841. — 299 hab. en  
en 1832. — 320 hab. en 1841. — 299 hab. en  
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100 mèt. du pont de la Planche, et qui s’enfonce  
100 mèt. du pont de la Planche, et qui s’enfonce  
chaque année sensiblement dans l’eau. — Près  
chaque année sensiblement dans l’eau. — Près  
du ruiss., en traçant la route, on a trouvé, dit-on,  
du {{abréviation|ruiss.|ruisseau}}, en traçant la route, on a trouvé, dit-on,  
les fondements d’un édifice carré, mêlés de  
les fondements d’un édifice carré, mêlés de  
briques, mais dont j’ai inutilement cherché trace.  
briques, mais dont j’ai inutilement cherché trace.  
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Jacq. de Sarrasin, 1689. qui résigne en 1693. —  
Jacq. de Sarrasin, 1689. qui résigne en 1693. —  
Balthazar Rodolphe, 1693, 1700. C’est le fils du  
Balthazar Rodolphe, 1693, 1700. C’est le fils du  
peintre Rod. Score, V. ce nom. — Franç. Dupré  
peintre Rod. Score, {{abréviation|V.|voir}} ce nom. — Franç. Dupré  
de Sanzay, novembre 1700, août 1710. — Jean  
de Sanzay, novembre 1700, août 1710. — Jean  
Mézière, septembre 1710. — Pierre-Franç.  
Mézière, septembre 1710. — Pierre-Franç.  
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== Notes ==
== Notes ==
Article connexe
:• [[Blaison-Saint-Sulpice]]
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}