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				 (Saint-Lambert-des-Levées, restauration de la version du 23 novembre 2023)  | 
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== Situation administrative ==  | == Situation administrative ==  | ||
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. En 1973, [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire]]  | La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. En [[1973]], Saint-Lambert-des-Levées, [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire]] et [[Saint-Hilaire-Saint-Florent]] fusionnent avec [[Saumur]]. Le {{date|1{{er}} avril 2014}}, Saint-Lambert-des-Levées passe du statut de commune associée à celui de commune déléguée<ref name="cog">Insee, ''Code officiel géographique - Commune de Saint-Lambert-des-Levées (49118) '', 2014</ref>{{,}}<ref name="cport-saumur">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|309}} (Saumur)</ref>.  | ||
Jusqu'alors, la commune de Saint-Lambert-des-Levées fait partie du canton [[Canton de Saumur-Nord|de Saumur-Nord]], situé dans l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="cport-1996" />.  | Jusqu'alors, la commune de Saint-Lambert-des-Levées fait partie du canton [[Canton de Saumur-Nord|de Saumur-Nord]], situé dans l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="cport-1996" />.  | ||
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== Histoire et patrimoine ==  | == Histoire et patrimoine ==  | ||
Le territoire est habité dès les temps antiques mais est exposé aux débordements de la Loire. Au {{Xs}}, l'abbaye de Saint-Florent de Saumur commence à défricher la vallée, qui n'est alors qu'une vaste forêt en cet endroit. Le village est mentionné au {{XIs}}, mais ne se développe qu'au siècle suivant auprès de l'église construite à l'abri de la digue (levée) commanditée par [[Plantagenêt|Henri II Plantagenêt]]. L'abbaye de Saint-Florent y installe un prieuré. Au {{XVIIIe}}, Saint-Lambert-des-Levées dépend de l'[[Glossaire#E|élection]] de Saumur<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|125-129}}</ref>{{,}}<ref name="IA49000582">Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Base Mérimée - Village (IA49000582)'', 29 mars 2001</ref>.  | Le territoire est habité dès les temps antiques mais est exposé aux débordements de la Loire. Au {{Xs}}, l'abbaye de Saint-Florent de Saumur commence à défricher la vallée, qui n'est alors qu'une vaste forêt en cet endroit. Le village est mentionné au {{XIs}}, mais ne se développe qu'au siècle suivant auprès de l'église construite à l'abri de la digue (levée) commanditée par [[Plantagenêt|Henri II Plantagenêt]]. L'abbaye de Saint-Florent y installe un prieuré. Au {{XVIIIe}}, Saint-Lambert-des-Levées dépend de l'[[Glossaire#E|élection]] de Saumur<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|125-129}}</ref>{{,}}<ref name="IA49000582">Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Base Mérimée - Village (IA49000582)'', 29 mars 2001</ref>.  | ||
Saint-Lambert-des-Levées s'associe le {{date|1{{er}} février 1973}} avec Saumur (fusion association), tout en gardant son identité (mairie annexe)<ref name="cog" />{{,}}<ref name="cport-saumur" />.  | |||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Bagneux 49)'', 2022</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" /> :  | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Bagneux 49)'', 2022</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" /> :  | ||
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* L'église de Saint-Lambert-des-Levées (classée MH), des {{XIIe}}, {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XVIIs}}s, édifice en forme de croix latine à voûtes d'ogives, avec chœur du {{XIIe}}, remanié au {{XIVe}} et {{XVIIe}} ;  | * L'église de Saint-Lambert-des-Levées (classée MH), des {{XIIe}}, {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XVIIs}}s, édifice en forme de croix latine à voûtes d'ogives, avec chœur du {{XIIe}}, remanié au {{XIVe}} et {{XVIIe}} ;  | ||
* Plusieurs maisons et fermes des {{XIVe}}, {{XVe}}, {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s.  | * Plusieurs maisons et fermes des {{XIVe}}, {{XVe}}, {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s.  | ||
== Loisirs et culture ==  | == Loisirs et culture ==  | ||
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Outre les anciennes communes de [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire|Dampierre]], [[Saint-Hilaire-Saint-Florent|Saint-Hilaire]] et Saint-Lambert<ref>Le Courrier de l'Ouest (Philippe Bordier), ''Saumur. Saint-Lambert-des-Levées est devenu un quartier comme un autre'', 19 février 2020</ref>, on trouve plusieurs quartiers sur le territoire de Saumur : [[Saumur - Chemin vert Violettes|Chemin vert - Violettes]], [[Saumur - Croix verte|Croix-verte]], [[Saumur - Fenêt Ardilliers|le Fenêt - les Ardilliers]], [[Saumur - Hauts quartiers|les hauts-Quartiers]] et [[Saumur - Nantilly|Nantilly]].  | Outre les anciennes communes de [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire|Dampierre]], [[Saint-Hilaire-Saint-Florent|Saint-Hilaire]] et Saint-Lambert<ref>Le Courrier de l'Ouest (Philippe Bordier), ''Saumur. Saint-Lambert-des-Levées est devenu un quartier comme un autre'', 19 février 2020</ref>, on trouve plusieurs quartiers sur le territoire de Saumur : [[Saumur - Chemin vert Violettes|Chemin vert - Violettes]], [[Saumur - Croix verte|Croix-verte]], [[Saumur - Fenêt Ardilliers|le Fenêt - les Ardilliers]], [[Saumur - Hauts quartiers|les hauts-Quartiers]] et [[Saumur - Nantilly|Nantilly]].  | ||
[[File:saintlambertdeslevees_mairie_2014a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de la mairie.|La mairie]]  | |||
== Célestin Port (1878) ==  | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->  | |||
Saint-Lambert-des-Levées dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, page 403 et 404</ref> :  | |||
{{citation|'''Saint-Lambert-des-Levées''', 9 canton et   | |||
arrond. de Saumur (3 kil). — à 45 kil. d’Angers.   | |||
— ''Parrocchia Sancti Lamberti'' 1066   | |||
(Liv. N., f. 198). — ''Eccleaia Sancti Lamberti''   | |||
1146, 1156 (Bulles, Liv. d’A., f. 4 et 6). —   | |||
''Sanctus Lambertus de Leveta'' 1326 (G 16).   | |||
— ''St-Lambert-des-Levées'' 1406 (G St-Pierre   | |||
de Saumur, Rentes). — ''Sanctus Lamhertus''   | |||
''de Levatis'' 1501 (G 17). — ''St-Lambert-lez-Saumur''   | |||
1606 (Et.-C.). — Dans la vallée, entre   | |||
la [[Loire]] et l’[[Authion]], — entre [[Vivy]] (7 kil.)   | |||
au N., [[Saint-Martin-de-la-Place]] (6 kil.) à l’O.,   | |||
[[Allonnes]] (10 kil.) à l’E., [[Villebernier]] (5 kil.)   | |||
au S.-E., [[Saumur]] au S.   | |||
La route nationale n° 152 de Briare à Angers   | |||
forme levée le long de la Loire, descendant du   | |||
S.-E. au N.-O. (5 kil.), longée vers S., à distance   | |||
en certains points de quelques mètres, par le chemin   | |||
de fer d’Orléans à Nantes, qui passe sans   | |||
s’y arrêter, la station de Saumur étant installée   | |||
sur l’extrême confia de la commune.   | |||
La Loire, qui dépend pour partie du territoire,   | |||
le limite du S.-E. au N.-O. et enclave, au-devant   | |||
et en aval du bourg, la grande Ile-à-l’Abbé,   | |||
réunie en amont à l’Ile Ponneau.   | |||
En dépendent, — outre la ligne presque ininterrompue   | |||
de nombreux petits groupes plus ou   | |||
moins pressés le long de la levée, depuis la Croix-Gourdon   | |||
jusqu’à la Rue-Pichon, — une trentaine   | |||
de hameaux ou villages espacés la plupart le long   | |||
des chemins vicinaux dans la direction de l’Authion,   | |||
avec quelques écarts dans la vallée.   | |||
Superficie : 2,134 hectares dont 1,200 hect. en   | |||
labours, 500 hect. en cultures maraîchères, 1 hect.   | |||
à peine de vignes formant clos, mais partout,   | |||
dans les champs, s’alignent des rangs de ceps,   | |||
dont la production est évaluée à celle de 23 hectares ;   | |||
— prairies le long de l’Authion.   | |||
Population : 1,215 hab. en 1720-1726. —   | |||
474 feu, 1,428 hab. en 1790. — 1,625 hab. en   | |||
1831. — 1,707 hab. en 1841. — 1,870 hab. en   | |||
1851. — 1,924 hab. en 1861. — 1,998 hab. en   | |||
1872. — 1,972 hab. en 1876, — accrue d’un   | |||
développement aussi rapide que régulier, favorisé   | |||
encore par l’appoint des diverses dépendances de   | |||
la gare de Saumur.   | |||
Assemblée le dimanche qui soit la St-Lambert   | |||
(17 septembre).   | |||
Culture de froment, de fèves et de pommes de   | |||
terre dans la partie S.-O., — de jardinage et   | |||
plantes sarclées au centre et dans la section dite   | |||
du Chapeau.   | |||
Chef-lieu de Perception pour les communes   | |||
des Rosiers, St-Martin, St-Clément et St-Lambert.   | |||
— Bureau de poste de Saumur.   | |||
Mairie avec Ecole de garçons, construite   | |||
par adjudication du 15 juillet 1839, d’où l’Ecole   | |||
a été transférée dans un bâtiment annexe, construit   | |||
en contre-bas vers 1852 et que l’inondation   | |||
de 1856 envahit à mi-hauteur. — Ecole libre de   | |||
filles (Sœurs de St-Laurent), avec pensionnat,   | |||
dans une maison, au milieu d’un bel enclos,   | |||
donné par M<sup>lles</sup> Dupin.   | |||
L’Eglise (succursale, 30 septembre 1807),   | |||
n’offre d’antique que le cintre de son abside romane,   | |||
avec ses trois fenêtres à légères colonnettes   | |||
et chapiteaux feuillages XII{{e}} s., qu’assombrissent   | |||
des vitraux de Truffier et Martin, d’Angers. — La   | |||
voûte du chœur a été construite en 1539, le clocher   | |||
de 1513 à 1521 et porte à ses fenêtres accouplées   | |||
des écussons jadis armoriés, et aux piliers   | |||
et contreforts de gracieuses niches fleuronnées.   | |||
L’édifice, après de nouveaux remaniements, fut   | |||
bénit en 1563. — Une petite tribune avec orgue y   | |||
a été ajoutée en 1752-1754. Le grand autel en   | |||
marbre est l’œuvre de René Hanuche, de Sablé,   | |||
qui prit modèle sur celui de St-Pierre de Saumur,   | |||
en décembre 1761.   | |||
L’ancien presbytère, vendu nat<sup>t</sup> avait été racheté   | |||
et donné par une main anonyme à la commune   | |||
en 1811. — L’élargissement de la levée   | |||
l’ayant entamé, il a dû être reconstruit par adjudication   | |||
du 17 mai 1856 et bénit le 23 juin 1858.   | |||
La translation du cimetière a eu lieu en 1862   | |||
sur un terrain acquis le 1{{er}} décembre par autorisation   | |||
du 27 octobre précédent. L’ancien cimetière   | |||
est conservé, attenant vers l’E. à l’église.   | |||
Tout le territoire jusqu’au XIII{{e}} s. formait une   | |||
forêt en pleine vallée, exposée, ce semble, à tous   | |||
les débordements de la Loire et pourtant en   | |||
partie habité dès les temps antiques, comme   | |||
l’attestent des débris tout au moins gallo-romains   | |||
rencontrés à la Grange-Renaud, — et   | |||
même des vestiges d’habitations primitives à la   | |||
Pelouse. — L’abbaye St-Florent de Saumur, propriétaire   | |||
du pays, commença à le faire mettre en   | |||
prairies dès le X{{e}} s., et les habitants étaient exemptés   | |||
pour leurs provisions du péage des ponts   | |||
de Saumur. Ils devaient par contre une livre de   | |||
chanvre chaque année au seigneur de Neuillé   | |||
pour passer au pont de Vivy, droit supprimé par   | |||
la construction au XVII{{e}} s. de la nouvelle levée.   | |||
La paroisse et la construction de l’église datent   | |||
évidemment de l’époque du défrichement de la  | |||
vallée. L’abbaye y avait constitué an prieuré,   | |||
dont le titre fut éteint par décret épiscopal du   | |||
22 janvier 1751 et les revenus unis à la mense   | |||
conventuelle. — On lui attribue des armoiries ''de''   | |||
''sinople à un bâton prieural d’or, accosté''   | |||
''des deux lettres S et L de même''. — L’habitation,   | |||
convertie en ferme, est encore un logis   | |||
du XVI{{e}} s., qui attient vers N. à l’église — et appartient   | |||
à M. de Perrochel.   | |||
Prieure : Jean Chauvin, 1463. La Biblioth.   | |||
d’Angers possède un beau Mss. d’un ouvrage de   | |||
St Thomas qui lui a appartenu, Mss. 199. —   | |||
Jean de Gatineau, 1513. — Louis de Brisay,   | |||
1533. — Claude Babelot, doyen de Champigné,   | |||
1656. — Pierre Archambauld, 1569. — Franç.   | |||
Peyraud, † le 10 juillet 1632. — Louis de   | |||
Lespine, † en janvier 1659. — J.-B. Duhamel,   | |||
1688, 1709.   | |||
Le curé ou vicaire perpétuel des moines était   | |||
à la présentation de l’abbé de St-Florent. — Les   | |||
registres de la paroisse remontent à 1535.   | |||
Curée : Pierre Gastille, 1450. — Yves Lévesque,   | |||
1455, 1464. — René Du Bellay, qui   | |||
résigne en novembre 1480. — Yves Lemaçon,   | |||
qui permute pour la cure de Montreuil-sur-Maine   | |||
le 13 janvier 1481 m. s. — Amaury de la Luzerne,   | |||
1482. — Jean de Linaye, 1492. — Jean   | |||
de Riaillé, 1504. — Math. Ronden, 1529. —   | |||
Nic. Bourdin, 1535, 1545. — Math. Hay, 1556.   | |||
— Mich. de Brénezay, 1570. — Jacq. Lamiche,   | |||
1576, † le 16 décembre 1607. — Pierre Bouchery,   | |||
avril 1606, † le 12 septembre 1619. — Jacq.   | |||
Beauté, 1619, † en novembre 1656. — Jean   | |||
Gaudon, grand vicaire de l’abbé de St-Jouin de   | |||
Marnes, protonotaire apostolique, docteur en   | |||
théologie, mai 1658, qui résigne en 1665. —   | |||
Florent Chapelle, février 1665, qui résigne en   | |||
décembre 1672. — Michel Chapelle, docteur   | |||
en théologie, † le 6 octobre 1710, âgé de 63 ans.   | |||
— Martin Terrien, octobre 1710, 1722. — Joseph-Alexis   | |||
Terrien, 1722, qui résigne dans les derniers   | |||
jours de 1730 et meurt, âgé de 31 ans, le   | |||
19 janvier 1731, chez son oncle, au prieuré de   | |||
Jumelles. — Ant. Fouqueteau, janvier 1731,   | |||
† le 16 juin 1759, âgé de 67 ans. — R.-J.   | |||
Blouin-Destaillaie, juillet 1759, novembre   | |||
1763. — P. Pinson, précédemment curé de   | |||
Nancré, février 1764. — Le vicaire Quincé, élu   | |||
par trois fois à diverses cures, refuse et est transporté   | |||
en Espagne en septembre 1793.   | |||
J’ai constaté l’existence d’une école tenue par   | |||
M{{e}} Gabriel Retay en 1633. — Michel Texier,   | |||
1636, — Ant. Macé, 1643, — Franc. Sapinaud,   | |||
1704, — Louis Bertry, en l’an IV, ancien   | |||
capucin, alors âgé de 67 ans et qui faisait en   | |||
môme temps fonctions de curé.   | |||
Les droits honorifiques et les droits de chasse   | |||
dévolus au roi, comme successeur des comtes,   | |||
furent aliénés par le Domaine le 6 mai 1767 au   | |||
profit de Jean-Marie Descajeuls, seigneur de la   | |||
Motte, qui en fut solennellement investi le   | |||
25 juillet par le curé.   | |||
La paroisse dépendait de l’Archiprêtré de Bourgueil,   | |||
de l’Archidiaconé d’Angers, de l’Election   | |||
et du District de Saumur. Une partie même, vers   | |||
l’E., la Croix-Verte, V. ce mot, faisait partie en   | |||
réalité de l’agglomération urbaine et y fut officiellement   | |||
rattachée en 1790. — La population   | |||
au XVII{{e}} s. comprenait surtout des pécheurs et   | |||
des pileurs de chanvre. — Le bourg en 1790   | |||
forme le centre d’un canton, comprenant Saint-   | |||
Martin-de-la-Place et Vivy.   | |||
Des nombreuses ruptures de la levée, qui forment   | |||
les principales époques de l’histoire du   | |||
pays, on a conservé le souvenir seulement des   | |||
désastres de la Boire-Salée le 15 mars 1615 et   | |||
de la Marmillonnière le 11 janvier 1661.   | |||
Maires : Etienne Barré, démissionnaire le   | |||
18 ventôse an XI. — Jean-Louis Ponneau,   | |||
11 prairial an XI. — Et. Castille, avril 1815. —   | |||
J.-L. Ponneau, 12 juillet 1815. — Gautier-Tribert,   | |||
15 novembre 1830. — Charles Gaultier,   | |||
installé le 18 janvier 1835. — Et. Barré,   | |||
21 octobre 1837, démissionnaire le 30 mai 1841.   | |||
— Henri Pichon, 10 septembre 1842, installé le   | |||
28, démissionnaire. — Et. Barré, 10 février   | |||
1845, installé le 18 janvier 1846, démissionnaire.   | |||
— Jacques Garnier, 15 avril 1857, installé le 27.   | |||
— Legeard, 1860 — Fr.-J.-N. Simon, 1863. —   | |||
Legeard, 1870. — Lepot, 1871. — J3ou/u, 1876,   | |||
en fonctions, 1877.   | |||
<small>Arch. de M.-et-L. H St-Florent. — Arch. comm. Et.-C. — ''Revue d’Anjou'', 1854, t. I, p. 900. — Pour les localités, voir la Motte-d’Aubigné, la Motte, Briacé, St-Jacques, la Croix-Verte, la Grange-Bourreau, la Pelouse, le Chapeau, etc.</small> }}  | |||
== Notes ==  | == Notes ==  | ||