Aller au contenu

« Épiré » : différence entre les versions

321 octets ajoutés ,  30 août 2024
cplt
m (relecture)
(cplt)
 
Ligne 15 : Ligne 15 :
Épiré se trouve au sud-ouest d'Angers sur la route qui va de Bouchemaine, au nord, à Savennières, au sud<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Épiré, 49170 Savennières'', octobre 2019</ref>. Son territoire, véritable éperon rocheux sur sa partie sud qui s'avance sur le fleuve, s'étend sur les unités paysagères de la Loire des promontoires et des marches du Segréen<ref>[[Savennières#Notes|Unités paysagères (Savennières)]], mai 2012</ref>.
Épiré se trouve au sud-ouest d'Angers sur la route qui va de Bouchemaine, au nord, à Savennières, au sud<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Épiré, 49170 Savennières'', octobre 2019</ref>. Son territoire, véritable éperon rocheux sur sa partie sud qui s'avance sur le fleuve, s'étend sur les unités paysagères de la Loire des promontoires et des marches du Segréen<ref>[[Savennières#Notes|Unités paysagères (Savennières)]], mai 2012</ref>.


Le petit bourg Épiré est d'implantation ancienne. Sa [[Glossaire#P|paroisse]] comprenait le hameau de [[la Roche-aux-Moines]] et celui de [[Bouchemaine - La Pointe|Chantourteau]] ; une partie du territoire de Bouchemaine est inséré entre les paroisses de Pruniers au nord, et d'Épiré et Savennières au sud. On y trouvait trois fiefs au Moyen Âge, Chamboureau, les Chevalleries et la Plesse de Cafard, qui relevaient du Plessis-Macé puis du comté de Serrant. La petite église, dédiée à saint Aubin et dans laquelle on trouvait un chapiteau romain d'ordre composite en pierre calcaire, est remplacée par une nouvelle à la fin du {{XIXs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|109-110}}</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 4</ref>{{,}}<ref name="ancienne-eglise">Mairie de Savennières, ''L'ancienne église d'Epiré'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>Victor Godard-Faultrier, ''Monuments antiques de l'Anjou ou Mémoire sur la topographie Gallo-Romaine du département de Maine-et-Loire'', impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 127-128</ref>.
Le petit bourg d'Épiré est d'implantation ancienne. Sa [[Glossaire#P|paroisse]] comprenait le hameau de [[la Roche-aux-Moines]] et celui de [[Bouchemaine - La Pointe|Chantourteau]] ; une partie du territoire de Bouchemaine est inséré entre les paroisses de Pruniers au nord, et d'Épiré et Savennières au sud. On y trouvait trois fiefs au Moyen Âge, Chamboureau, les Chevalleries et la Plesse de Cafard, qui relevaient du Plessis-Macé puis du comté de Serrant. La petite église, dédiée à saint Aubin et dans laquelle on trouvait un chapiteau romain d'ordre composite en pierre calcaire, est remplacée par une nouvelle à la fin du {{XIXs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|109-110}}</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 4</ref>{{,}}<ref name="ancienne-eglise">Mairie de Savennières, ''L'ancienne église d'Epiré'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>Victor Godard-Faultrier, ''Monuments antiques de l'Anjou ou Mémoire sur la topographie Gallo-Romaine du département de Maine-et-Loire'', impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 127-128</ref>.


À la fin du {{XVIIIs}}, le village compte un peu plus de {{unité|400|habitants}}<ref name="ancienne-eglise" />{{,}}<ref>T. 2 du dictionnaire de Célestin Port de 1876, ''op. cit.'', p. 113</ref>. Aux environs d'Angers, les vins de première classe se récoltent notamment à Épiré<ref>André Bendjebbar, ''Allons aux champs, la journée sera brève'', dans ''La Vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle'', chapitre 1{{er}}, coll. ''La vie quotidienne'', Hachette Education (programme ReLIRE), 1983, pages 13 à 51</ref>.
À la fin du {{XVIIIs}}, le village compte un peu plus de {{unité|400|habitants}}<ref name="ancienne-eglise" />{{,}}<ref>T. 2 du dictionnaire de Célestin Port de 1876, ''op. cit.'', p. 113</ref>. Aux environs d'Angers, les vins de première classe se récoltent notamment à Épiré<ref>André Bendjebbar, ''Allons aux champs, la journée sera brève'', dans ''La Vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle'', chapitre 1{{er}}, coll. ''La vie quotidienne'', Hachette Éducation (programme ReLIRE), 1983, pages 13 à 51</ref>.


Dans le bourg, on peut y voir l'église Saint-Aubin, du {{XIXs}}, de type néogothique angevin, avec flèche de {{unité|40|mètres}}, et dont les vitraux ont été réalisés entre 1881 et 1882 par les ateliers Bordereau d'Angers. Le monument aux soldats d'Épiré morts pour la France a été érigé conjointement par les mairies de Savennières et de Bouchemaine. Plus bas, en bordure de la Loire, se trouve la [[pierre Bécherelle]], rocher de {{unité|15|mètres}} de haut surplombant la rive droite. Également à voir, le parc et les jardins du château d'Épiré<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''L'église Saint-Aubin d'Epiré'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''Revue de l'Anjou'', vol. 80 à 81, impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1920, p. 249</ref>.
Dans le bourg, on peut y voir l'église Saint-Aubin, du {{XIXs}}, de type néogothique angevin, avec flèche de {{unité|40|mètres}}, et dont les vitraux ont été réalisés entre 1881 et 1882 par les ateliers Bordereau d'Angers. Le monument aux soldats d'Épiré morts pour la France a été érigé conjointement par les mairies de Savennières et de Bouchemaine. Plus bas, en bordure de la Loire, se trouve la [[pierre Bécherelle]], rocher de {{unité|15|mètres}} de haut surplombant la rive droite. Également à voir, le parc et les jardins du château d'Épiré<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''L'église Saint-Aubin d'Epiré'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''Revue de l'Anjou'', vol. 80 à 81, impr. Cosnier et Lachèse (Angers), 1920, p. 249</ref>. Également, sur les hauteurs, le [[Moulin à vent de Beaupréau|moulin de Beaupréau]]<ref>Angers Loire Métropole (I. Berger-Wagon et C. Blin), ''Communes de Savennières, Bouchemaine et Béhuard (Maine-et-Loire) : Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) 1 bis'', janvier 2016, p. 145</ref>.


[[File:Savennieres vignes 2011-1.jpg|thumb|center|alt=Photographie de vignes avec en arrière plan l'église d'Épiré.]]
[[File:Savennieres vignes 2011-1.jpg|thumb|center|alt=Photographie de vignes avec en arrière plan l'église d'Épiré.]]