Ardoisière de Châtelais
On trouve sur la commune de Châtelais (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux XVIIIe et XIXe siècles, se situaient en limite de Châtelais et de L'Hôtellerie-de-Flée[1], en affleurement d'une colline permettant l'exploitation à ciel ouvert.
Son activité date d'avant 1742. Elle est reprise en 1767 et s'arrêtera en 1870. Désaffecté, il ne reste que des vestiges de cet établissement industriel[2],[3].
On trouve également à Châtelais une importante carrière de pierre à bâtir[4], deux mines de fer, l'une au lieu-dit La Parageais et l'autre dans le secteur de La Lande[3].
Châtelais se trouve dans le Segréen, à 42 kilomètres au nord-ouest d'Angers[5]. L'ardoisière de la Grande Besnardière est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[2].
Sur le même sujet :
Soources et annotations
- ↑ Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 63
- ↑ a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Châtelais, ardoisière de la Grande Besnardière, IA49002437), 18 février 2003
- ↑ a et b CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Annexe 6 Châtelais, décembre 2015
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 685-686
- ↑ Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Châtelais, juin 2010
Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.