Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 222
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caire-général et son exécuteur testamentaire, plus tard évêque de Constantine, et ce sont de simples notes et fragments épars, qu’un prêtre du clergé de Paris, l’abbé Houssaye, a rénnis et a publiés sous ce titre : Le Cœur de Jésus, Pensées chrétiennes (in-8° et in-12, 1865, — 2e édit., 1871).
— Le prélat est inhumé dans la cathédrale de St-Front, sous la coupole du Nord, près l’autel de la Vierge. — Son oraison funèbre fut prononcée le jour de sa sépulture par l’évêque de la Rochelle.
La France ecclésiastique, 1862. — L’abbé Carles, Monographie de St-Front, p. 82.— Mandement des vicaires capitulaires, 2 avril 1863. — Rev. de Bret. et Vendée, 1861, p. 413. — Renseignements particuliers.
Baudry (Louis), maître chirurgien à Maulévrier, 1616.
Baudry (René), « maître maçon », « maître tailleur de pierre » à Angers, fut tué le 9 mars 1641, en la rue de l’Aiguillerie, par un tuffeau tombé d’une maison qu’il bâtissait. Marié le 3 juillet 1640, il laissait sa jeune femme, Julienne Hacé, enceinte d’un fils qui naquit le 3 mai 1641
Baudry (Thomas), né à Angers en 1738, ingénieur jusqu’en 1790, depuis commis aux Affaires étrangères, habitait Paris et y fut condamné à mort le 24 messidor an II.
Baudry, f., cne de Montigné-les-Rairies,
Baudry, ham., cne de St-Laurent-de-la-Plaine, avec fabrique de pelles, existant au moins depuis 1840, sur le ruiss. du Jeu.
Baudusson, ham., cne de Grez-Neuville. — En est sieur n. h. Jean de Brie 1650.
Baugé (Jean), maître chirurgien à Angers, 1740, mari de Louise-Angélique Lemoine. — Il était réputé dans son art et au service du château de Serrant et de l’abbaye de Toussaint (1746-1771). — Le 4 juillet 1758 une décision de la communauté des chirurgiens l’exclut des assemblées « pour avoir, conjointement avec le sieur Janvier, prêtre empirique, fait une rédaction d’une luxation du poignet » ; mais il fut dès le 24 du même mois relevé de cette exclusion sur sa demande et « pour maintenir l’union de la compagnie ».-Il habitait rue Toussaint, où il mourut le 23 août 1777, âgé de 66 ans. — Son fils Louis- Joseph venait cinq jours auparavant d’être admis à l’immatricule de chirurgie dont il fut reçu maître le 27 avril 1778. Il épousa le 19 juin 1787 Jeanne-Marie Brouillet et mourut des suites d’une blessure reçue pendant le siège de 1793. — Leur fils Louis, né à Angers le 11 mars 1788, fut élevé an Prytanée de la Flèche. Il est mort le 17 février 1872 à Candé, dont il était vicaire depuis 1812 et curé depuis le 12 mars 1816. Il avait réuni à la cure, augmentée de ses deniers, une précieuse bibliothèque de théologie et d’histoire dont elle a hérité. Doué d’une étonnante mémoire, d’un esprit indépendant et original, d’une activité entreprenante, qui ne s’arrêtait pas aux petits obstacles, il a fondé et renté l’École des Frères de Candé, et à travers des oppositions de tont genre, était parvenu à mener à fin la reconstruction de son église. Il n’a rien fait imprimer que nous sachions, si ce n’est un Propre de St-Denis pour Candé, et quelques opuscules ou extratis de livres litur-
giques. Nous lui avons attribué à tort, ci-dessus p. 155, une Lettre à un curé, qui est de l’abbé Fourmy.
Baugé (Mathieu de), abbé de Mélinais vers 1270, mort le 23 janvier ; — est mentionné entre Jacques et Mathieu de Baracé.
Baugé (Michel de). — V. Michel.
Baugé (Pierre), graveur, 1766, à Angers.
Baugé (Théodore-Charles), né à Vernoille-Fourrier vers 1795, fils de notaire et notaire à Vernoil, puis « agronome à Vivy », mort à l’hospice de la Providence de Saumur le 29 mai 1868, a publié des poésies plus que bizarres, inconnues même dans le pays, les exemplaires ayant été, croyons-nous, pour la plus grande partie supprimes par ses amis : — Ode Pindarique, dédiée à l’arrondissement de Saumur ou Debry de l’Ouest, du 9 septembre 1851, et diverses poé sies d’actualité et de localité, par Th.-Ch. Baugé, agronome à Vivy près Saumur (in-8° de 2 f., 1852, Roland, Sanmur), recueil singulier de contes, apologues, pastorales, pensées variées et portraits saumurois. — Prise de Bomarsund, ode, et Départ de Toulon, romance, par T. Baugé, agronome à Saumur (in-8°, 1/4 de feuille. Godet, Saumur, 1854). — Les Français en Orient ou la Civilisation conquérante, drame historique et militaire (in-8° de 12 f., veuve Mangin, Nantes, 1855).— Le drame est suivi d’un appendice de vingt pièces lyriques. — Le cinquième acte a été la même année publié à part : Les Français en Orient.... Ve acte : La Prise de Sébastopol (in -8*» de 2 f. 1/4. Nantes, veuve Mangin), et a failli être représenté, dit-on, sur le théâtre de Saumur.
Baugé (Arrondissement de), situé à l’E. du département, a pour confins au N. le département de la Sarthe, à l’E. celui d’Indre-et-Loire, au S. l’arrondissement de Saumur et à l’O. ceux d’Angers et de Segré.
L’Authion vers S., le Loir vers l’O. le bordent en partie intérieurement tandis que le Lathan, le Couesnon, maigres rivières, le traversent du N. au S. — Les trois forêts de l’État, Chandelais, Monnais, Pont-Ménard, y occupent ensemble 1,781 hectares, non compris celle de Chambiers et le petit bois de Baugé. Des landes immenses, autrefois délaissées et envahissantes, se transforment peu à peu en prairies, en terres labourables, en plantations de pins maritimes. — Aucune voie ferrée n’y passe encore.
En 1790 il forma le 3me district et comprenait 62 communes, groupées en 17 et depuis l’an VIII en 9 cantons. La loi du 3 frimaire an VI y a rattaché le canton de Durtal, distrait par erreur ou par oubli dans la première opération.
Aujourd’hui sa superficie de 140,629 hectares, se divise en six cantons : Baugé, Beaufort. Durtal, Longué, Noyant et Seiches, comprenant 66 communes et une population en 1802 de 60,669 hab. — En 1831, 81,458 hab. — En 1841. 81,025 hab. — En 1851, 79,713 hab. — En 1861, 78,641 hab. — En 1866, 78,595 hab. — En décroissance lente mais constante.
La Sous-préfecture devait être installée en château. Les frais d’appropriation, dont le moindre