Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 598

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Langue et littérature angevine
Document   Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire
Auteur   Célestin Port (1828-1901)
Année d'édition   1874
Éditeur   P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers)
Note(s)   Tome premier, page 598


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Dictionnaire Célestin Port de 1874, page 598.

17S4, à Sébille, marchand de soie, de Saumur, de qui elle advint an docteur Bineau ; — aujourd’hui à M. Guérin, notaire de Longué. — Un des deux pavillons du logis conserve la fuie seigneuriale ; — f., cne de Lézigné. — Chahaney 1219 (Cartul. de Monnais). — Chasnay 1580, Chasné 1670 (Et.-C.). — Chahanay 1546. — Chaunay (Cass.), — appartenait à demoiselle Barbe Rogé en 1546, à n. h. Claude Dupré 1603, 1623, — à Franç.-Alex.-Alfred de la Rochefoucauld 1788, sur qui elle est vendue natt avec la Vieillère et la Florancière le 21 floréal an III ; — (le Petit-), f., cne de Blou.

Chansonnière (la), cl., cne de Briolay.

Chant-Gaille, champ, cne de Longué. - Campus Caille 1283 (Cunaud, t. I).

Chant-d'oiseau. — V. Chandoiseau.

Chante-Caille, f., cne du May, vendue natt le 27 ventôse an VI sur Lebascle d’Argenteuil.

Chante-Coq, f., cne de Jumelles.

Chante-Coucou, h., cne de St-Quentin-en-Mauges.

Chantefou, f., cne de Linières-Bouton.

Chantegrolle, f., cne de St-Germain-des-Prés ; — h., cne de Somloire.

Chantejau, f., cne de St-Christophe-du-B., détruite depuis 1810.

Chantelaie (la), f., cne de Segré.

Chantellerie (la), ham, cne de Breil. — V. la Chatellerie.

Chantelouères (les), — de St-Florent-le-Vieil, anc. fief dont dépendaient la Befferie, la Rattière, le Bois-Davy et la Gouillaudière.

Chanteloup, nom très-commun, qui indique d’ordinaire le voisinage d’anciens bois. C’est aussi la corruption du mot Champ clos, Campus pus clausus 1180 (Pr. de Chantoceaux).

Chanteloup, cant. et arrond. de Cholet (18 kil.) ; — à 54 kil. d’Angers. — Ecclesia sancti Michaelis de Cantelu 1179 (Cart. St-Jouin, p. 35). — La paroisse de Chante leu 1250, 1277, 1280 (Fontev., Pr. de St-Calais et de la Rimounière). — Cantuslupi 1280 (Pouillé, Gr. Gauth.). — Chantelou 1293 (Arch. d’Anj., t. II, p. 295). — Sur un plateau, couvert de landes vers S.-O. et de bois vers S., entre Vézins (4 kil.) et Coron (5 kil.) au N., la Plaine (5 kil. 500 m.) à l’E., Yzernay (9 kil.) au S., Nuaillé (9 kil. 1/2) et Tout-le-Monde (10 kil.) à l’O.

Du bourg partent les chemins vicinaux d’Yzernay, de la Plaine, de Coron, de Nuaillé, de Vézins, ces deux derniers le reliant au chemin de grande communication de Chemillé à Maulévrier, qui traverse de part en part du S. au N. le territoire vers son extrémité 0.

Y naissent les ruiss. de la Couissière. — du Trézon, — de Beaulieu, qui, partant du ham. de ce nom, coule vers N.-E. et afflue au-dessous du Moulin-Blin, après un cours de 1,600 mèt. tout entier sur la commune ; — de Montbault, — des Baudonnières, dont la source jaillit près la Fresnaie et qui se jette dans le canal du château de Vézins ; — des Levées, — des Pèlerinières, — de la Jondellerie.

Superficie : 2,683 hect. 55 ares, dont 801 h.

61 ares en bois, presque entièrement de taillis, 250 hect. en près, 1,500 hect. en labour ; point de vignes. — Il existait en 1811 encore 532 hect. de landes, mis en culture depuis ou plantés en bois, notamment les landes de Gentil. — La forêt dite de Vézins compte sur Chanteloup 745 hect. 24 ares.

En dépendent les vill. et ham. de Guérineau (25 mais., 76 hab., à 1,400 mèt.), de la Poterie (en partie seulement, 12 mais., 41 hab., à 4,500 mèt.), des Ogeards (11 mais., 40 hab., à 2,500 mèt), de la Prinse (6 mais., 30 hab., à 2 kil.). du Gaillon (6 mais., 29 hab., à 150 m.), des Princes (6 mais., 29 hab., à 3,600 mèt.) de la Brosse (5 mais., 22 hab., 850 mèt.), du Grand-Breil (5 mais., 20 hab., 3 kil. 600 mèt.), du Berdage-Vivier (5 mais., 14 hab., à 1 kil. 100 m.) ; de la Croix (5 mais., 14 hab., à 400 m.), des Baudonnières (4 mais., 24 hab., à 2 kil. 150 m.), du Brégeon (4 mais., 15 hab., à 800 mèt.), 7 ou 8 petits groupes de 2 ou 3 maisons et une quarantaine de fermes on d’écarts.

Population : 449 hab. en 1720. — 1,291 hab. en 1790. — 1,007 hab. en 1806. — 857 hab. en 1820. — 934 hab. en 1827. — 997 hab. en 1831. — 1,050 hab. en 1841. — 1,134 hab. en 1851. — 1,132 hab. en 1861. — 1,108 hab. en 1866. — 1,059 hab. en 1872, dont 281 hab. au bourg, composé de 72 maisons couvertes en tuiles et depuis 10 ou 12 ans parées d’une propreté jusqu’alors inconnue.

Les trois quarts des habitants vivent d’agriculture ; — avoine, colza, lins, pommes de terre, élève de bestiaux ; — le tissage pour Cholet occupe 73 individus, dont 12 chefs de famille ; la tuile et la brique, la moitié ; cinq moulins à vent et un à eau sur l’étang de Péronne ; — commerce d’écorce de chêne pour la tannerie ; — fabrique de charbon d’une certaine importance (environ 170,000 kilogr. par an, évalués 34,000 francs), et de bois, cotterets, fagots, fournilles.

Ni Foire, ni Marché. — Assemblée le 29 septembre (St-Michel).

Bureau de poste et Perception de Vézins.

La Mairie, avec Ecoles de filles et de garçons, s’élève à l’entrée du bourg, vers Vézins, construite en 1864-1865 (arch. Simon, de Chotet) et va être agrandie de servitudes en 1874.

L'église, dédiée à saint Michel (succursale, 5 nivôse an XIII), est une reconstruction du premier Empire, sauf le clocher qui a dû être rebâti en 1843, sans aucune œuvre remarquable ni même antique qu’une statuette de Vierge en terre cuite, dans un angle du transept droit. — L’angle sud du perron extérieur est formé par la dalle tumulaire d’un la Béraudière, seigneur de la Boissonnière, dont elle porte les armes.

Le Cimetière a été transféré en 1863 sur le chemin de Vézins. Au pied de l’ancienne croix sont déposées les tombes de trois curés : Cottanceau 1784, Garreau, 1818, et Bidet, 1842. — A l’extrémité N.-O. du cimetière abandonné, qui attenait aux dépendances du presbytère, a été élevé un monument en l’honneur de St Michel, dont la statue principale est due à M. Bouriché, d’Angers.


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