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Le mobilier : il provient des ateliers d’un sculpteur angevin, Jacques Granneau<ref>Jacques Granneau (1817-1891), artiste angevin, sculpteur sur bois et sur pierre, élève de David d'Angers (''Les chateaux Neogothiques en Anjou'', ''op. cit.'', 2007, p. 89 et 259).</ref>. Les chaises et fauteuils ont des pieds hexagonaux, montants en forme de pinacles couronnés de fleurons et reliés par une galerie de lancettes à claire-voie interrompue par le gâble crocheté du dossier aux armes des Dreux-Brézé. Ce mobilier « Restauration » est aussi appelé « troubadour » ou « cathédrale »<ref>Style Restauration : art sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, courte période de la première moitié du XIX{{s}}.</ref>. | Le mobilier : il provient des ateliers d’un sculpteur angevin, Jacques Granneau<ref>Jacques Granneau (1817-1891), artiste angevin, sculpteur sur bois et sur pierre, élève de David d'Angers (''Les chateaux Neogothiques en Anjou'', ''op. cit.'', 2007, p. 89 et 259).</ref>. Les chaises et fauteuils ont des pieds hexagonaux, montants en forme de pinacles couronnés de fleurons et reliés par une galerie de lancettes à claire-voie interrompue par le gâble crocheté du dossier aux armes des Dreux-Brézé. Ce mobilier « Restauration » est aussi appelé « troubadour » ou « cathédrale »<ref>Style Restauration : art sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, courte période de la première moitié du XIX{{s}}.</ref>. | ||
'''le bureau néo-Renaissance''' : Le décor d'apparence Renaissance< ref name="style-renaissance" /> date du XIX{{s}}<ref name="travaux-xix" />. Cette pièce a les murs recouverts de lambris, peints en trompe l’œil imitant le chêne foncé. Le plafond contient des compartiments aux fonds bleus, rehaussés de rinceaux en stuc blanc. Aux angles des murs, les caissons sont pourvus de la lettre « H » de Henri-Simon de Dreux-Brézé (neveu de l’évêque et propriétaire du château) surmonté de la couronne comtale (son père, Henri-Évrard étant encore en vie, possédant lui, le titre de marquis). | '''le bureau néo-Renaissance''' : Le décor d'apparence Renaissance<ref name="style-renaissance" /> date du XIX{{s}}<ref name="travaux-xix" />. Cette pièce a les murs recouverts de lambris, peints en trompe l’œil imitant le chêne foncé. Le plafond contient des compartiments aux fonds bleus, rehaussés de rinceaux en stuc blanc. Aux angles des murs, les caissons sont pourvus de la lettre « H » de Henri-Simon de Dreux-Brézé (neveu de l’évêque et propriétaire du château) surmonté de la couronne comtale (son père, Henri-Évrard étant encore en vie, possédant lui, le titre de marquis). | ||
Quatre personnages historiques sont représentés dans ce cabinet de travail car, au XIX{{e}}, des archives familiales ont fait apparaître l’affiliation des Dreux-Brézé aux comtes de Dreux. Ces derniers, issus de lignée royale puisque descendants de Louis VI le Gros comptent parmi leurs membres un certain Simon Dreux vivant au XIV{{s}}. | Quatre personnages historiques sont représentés dans ce cabinet de travail car, au XIX{{e}}, des archives familiales ont fait apparaître l’affiliation des Dreux-Brézé aux comtes de Dreux. Ces derniers, issus de lignée royale puisque descendants de Louis VI le Gros comptent parmi leurs membres un certain Simon Dreux vivant au XIV{{s}}. | ||
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