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{{citation| '''Segré''' (Arrondissement de), formant l’angle N.-O. du département, a pour confins le département de la Mayenne au N., d’Ille-et-Vilaine et de la Loire-Inférieure à l’O., les arrond. d’Angers au S., d’Angers et de Baugé à l’E. | {{citation| '''Segré''' (Arrondissement de), formant l’angle N.-O. du département, a pour confins le département de la Mayenne au N., d’Ille-et-Vilaine et de la Loire-Inférieure à l’O., les arrond. d’Angers au S., d’Angers et de Baugé à l’E. | ||
L’Oudon, uni à la Verzée et à l’Argos, traverse la région centrale et se jette sous le Lion-d’Angers dans la Mayenne, qui descend du N. à travers la partie orientale. — Aucune voie ferrée n’y passe encore, mais il est à la veille d’être sillonné de l’O. à l’E. et du S. au N. par les voies départementales de Châteaubriant à Châteaugontier et d’Angers à Laval. Des routes nationales d’Angers à Rennes, d’Alençon à Nantes, de la Flèche à Rennes, d’Angers à Caen, les routes départementales d’Ingrandes à Laval, de Baugé | L’Oudon, uni à la Verzée et à l’Argos, traverse la région centrale et se jette sous le Lion-d’Angers dans la Mayenne, qui descend du N. à travers la partie orientale. — Aucune voie ferrée n’y passe encore, mais il est à la veille d’être sillonné de l’O. à l’E. et du S. au N. par les voies départementales de Châteaubriant à Châteaugontier et d’Angers à Laval. Des routes nationales d’Angers à Rennes, d’Alençon à Nantes, de la Flèche à Rennes, d’Angers à Caen, les routes départementales d’Ingrandes à Laval, de Baugé Niort, de Segré à Rennes et à Cholet, de Morannes à Layal, d’Angers à Mamers desservent sur tous les points le territoire en s’entrecroisant par groupes au centre et aux quatre extrémités, à Pouancé, à Candé, au Lion, à Châteauneuf. — Les forêts d’Ombrée, de Chanveaux, de Longuenée, les bois de la Perrière rappellent, bien réduits depuis longues années, les immenses forêts qui couvraient surtout le nord du pays. | ||
Une industrie considérable, l’exploitation de Mines de Fer, y paraît répandue dès les premiers temps au moins du moyen âge. Des recherches récentes, provoquées à la suite de plusieurs rapports de M. Danton, ont rencontré des excavations de mines jusqu’à 15 et 18 mètres de profondeur et dans ces travaux des débris de bois entièrement décomposés. Au rapport de M. l’ingénieur Davy, il a été rencontré des monceaux de scories et même des traces de forges à bras sur les communes de St-Michel-et-Chanveaux, aux fermes de la Perrière et de la Blondellerie, au village de la Teillaie, dans le bois du Fouillet, dans le bois, sur la rive N. et en monceaux dans l’étang même de Maubusson, qui par suite est certainement de création plus récente que les mines, dans les bois de la Source et de la Garenne, dans le ravin près la ferme de ce nom, au château même de chanveaux, dont les murs étaient pétris de scories ; — de Grugé, à la Réparaie, dans la forêt d’Ombrée et au N. de la forêt, à Haulmé ; — de Vergonnes, près la Chauvaie ; — de.Marans, près la Gennevraie ; — de la Ferrière, au bourg, par monceaux ; — de l’Hotellerie-de-Flée, à Charmont et aux Forges ; — de Châtelais, à la Suzonnière ; — de Noyant, à la Dardenaie ; — de Nyoiseau, dans le bois du Fouillet ; — de Montguillon, aux Forges ; — de la Jaille-Yvon, sur le plateau au N. du bourg et dans le bois et au village du Boulay ; — de Marigné, près la Perrine, à l’Aubrière et dans le Bois-Cbauveau ; — de Champigné, près les Briottières et dans le bois de la Chapelle. — On en trouvera certainement, en cherchant, si l’on y pense, à Ferrières par exemple en Contigné, où le comte d’Anjou au XI° s. exploitait les mines à son compte ; — comme dans nombre d’autres localités que leur nom seul désigne à la recherche. — L’enquête récente et les découvertes constatées ont suffi à provoquer la constitution de nombreuses sociétés d’exploitation, reconnues sous le titre de Concession des Aulnais, sur les communes de Bourg-l’Evêque, Bouillé-Ménard, Châtelais, Noyant, Nyoiseau, Segré, la Chapelle-sur-Oudon, et Louvaines, par décret du 19 juin 1873, au profit de M. Victor Doré, maître de forges, au Mans ; — Concession de l’Oudon, sur les communes de Segré, Ste-Gemmes, et la Chapelle, par décret du 3 janvier 1876, au profit de la société anonyme des hauts-foumeaux de Denain et Anzin ; — Concession du Bois, sur les communes de Segré, Sainte-Gemmes, Bourg-d’lré, Nyoiseau et Noyant, par décret du 21 novembre 1874, au profit de MM. Jules Garnier et Cie ; — Concession de la Ferrière, sur les communes de Segré, la Ferrière, Châtelais ; Nyoiseau at l’Hôtellerie-de-FIée, par décret du 27 mars 1875, au profit de MM. Pierre Biaise dit Martin et Cie ; — Concession de Champigné, sur les communes de Champigné, Querré, Marigné, Cherré, Châteauneuf et Juvardeil, par décret du 12 mars 1875, au profit de MM. Montrieux, Blavier, Larivière et Cie ; — Concession de la Jaille-Yvon, sur les communes de la Jaille-Yvon, Saint-Martin-du-Bois, Chambellay, Chenillé-Changé, Chanteussé, Querré et Marigné, par décret du 24 février 1876, au profit de la Compagnie précédente ; — sans parler des Concessions de Chanveaux, — d’Ombrée, — de Champiré, sollicitées par divers associés et non accordées. — Le minerai, jugé partout excellent, est recueilli pour être non exploité sur place mais transporté à distance variable dans des hauts-fourneaux en activité. | Une industrie considérable, l’exploitation de Mines de Fer, y paraît répandue dès les premiers temps au moins du moyen âge. Des recherches récentes, provoquées à la suite de plusieurs rapports de M. Danton, ont rencontré des excavations de mines jusqu’à 15 et 18 mètres de profondeur et dans ces travaux des débris de bois entièrement décomposés. Au rapport de M. l’ingénieur Davy, il a été rencontré des monceaux de scories et même des traces de forges à bras sur les communes de St-Michel-et-Chanveaux, aux fermes de la Perrière et de la Blondellerie, au village de la Teillaie, dans le bois du Fouillet, dans le bois, sur la rive N. et en monceaux dans l’étang même de Maubusson, qui par suite est certainement de création plus récente que les mines, dans les bois de la Source et de la Garenne, dans le ravin près la ferme de ce nom, au château même de chanveaux, dont les murs étaient pétris de scories ; — de Grugé, à la Réparaie, dans la forêt d’Ombrée et au N. de la forêt, à Haulmé ; — de Vergonnes, près la Chauvaie ; — de.Marans, près la Gennevraie ; — de la Ferrière, au bourg, par monceaux ; — de l’Hotellerie-de-Flée, à Charmont et aux Forges ; — de Châtelais, à la Suzonnière ; — de Noyant, à la Dardenaie ; — de Nyoiseau, dans le bois du Fouillet ; — de Montguillon, aux Forges ; — de la Jaille-Yvon, sur le plateau au N. du bourg et dans le bois et au village du Boulay ; — de Marigné, près la Perrine, à l’Aubrière et dans le Bois-Cbauveau ; — de Champigné, près les Briottières et dans le bois de la Chapelle. — On en trouvera certainement, en cherchant, si l’on y pense, à Ferrières par exemple en Contigné, où le comte d’Anjou au XI° s. exploitait les mines à son compte ; — comme dans nombre d’autres localités que leur nom seul désigne à la recherche. — L’enquête récente et les découvertes constatées ont suffi à provoquer la constitution de nombreuses sociétés d’exploitation, reconnues sous le titre de Concession des Aulnais, sur les communes de Bourg-l’Evêque, Bouillé-Ménard, Châtelais, Noyant, Nyoiseau, Segré, la Chapelle-sur-Oudon, et Louvaines, par décret du 19 juin 1873, au profit de M. Victor Doré, maître de forges, au Mans ; — Concession de l’Oudon, sur les communes de Segré, Ste-Gemmes, et la Chapelle, par décret du 3 janvier 1876, au profit de la société anonyme des hauts-foumeaux de Denain et Anzin ; — Concession du Bois, sur les communes de Segré, Sainte-Gemmes, Bourg-d’lré, Nyoiseau et Noyant, par décret du 21 novembre 1874, au profit de MM. Jules Garnier et Cie ; — Concession de la Ferrière, sur les communes de Segré, la Ferrière, Châtelais ; Nyoiseau at l’Hôtellerie-de-FIée, par décret du 27 mars 1875, au profit de MM. Pierre Biaise dit Martin et Cie ; — Concession de Champigné, sur les communes de Champigné, Querré, Marigné, Cherré, Châteauneuf et Juvardeil, par décret du 12 mars 1875, au profit de MM. Montrieux, Blavier, Larivière et Cie ; — Concession de la Jaille-Yvon, sur les communes de la Jaille-Yvon, Saint-Martin-du-Bois, Chambellay, Chenillé-Changé, Chanteussé, Querré et Marigné, par décret du 24 février 1876, au profit de la Compagnie précédente ; — sans parler des Concessions de Chanveaux, — d’Ombrée, — de Champiré, sollicitées par divers associés et non accordées. — Le minerai, jugé partout excellent, est recueilli pour être non exploité sur place mais transporté à distance variable dans des hauts-fourneaux en activité. |