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Les traces préhistoriques d'[[Archéologie|habitat]] dans la région se trouvent à la Roc-en-Paille (Chalonnes-sur-Loire), en amont de la rivière de la Moine et au sud de la Loire (Doué-la-Fontaine, Le Fief-Sauvin, Mazières-en-Mauges). | Les traces préhistoriques d'[[Archéologie|habitat]] dans la région se trouvent à la Roc-en-Paille (Chalonnes-sur-Loire), en amont de la rivière de la Moine et au sud de la Loire (Doué-la-Fontaine, Le Fief-Sauvin, Mazières-en-Mauges). | ||
C'est le peuple Celtes des '''Andes''' (Andecaves) qui s'installe à Angers, à la confluence de la [[Maine]] et de la [[Loire]]. C'est un endroit stratégique car un simple pont peut traverser la Maine, alors que plus au Sud la Loire constitue une barrière naturelle et que plus au Nord les trois rivières (Mayenne, Sarthe et Loir) forment une zone marécageuse difficile d'accès. | C'est le peuple Celtes des '''Andes''' (Andecaves) qui s'installe à [[Angers]], à la [[Région d'Angers#Confluence Maine Loire|confluence]] de la [[Maine]] et de la [[Loire]]. C'est un endroit stratégique car un simple pont peut traverser la Maine, alors que plus au Sud la Loire constitue une barrière naturelle et que plus au Nord les trois rivières (Mayenne, Sarthe et Loir) forment une zone marécageuse difficile d'accès. | ||
A l'époque romaine, quelques dizaines d'années avant J.C. sous le nom de Juliomagnus, la ville se développe grâce à l'essor des voies commerciales. | A l'époque romaine, quelques dizaines d'années avant J.C. sous le nom de Juliomagnus, la ville se développe grâce à l'essor des voies commerciales. | ||
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Durant la fin du XVIe siècle, Angers, comme les villes du Mans, de Tours et de Saumur, est prise par les Protestants (1562). La répression est sévère et les catholiques prennent les armes. Le château d'Angers sera pris et repris successivement par chacun des deux camps, et échappera de peu à la destruction. Ce n'est qu'en 1598, lors d'un séjour d'Henri IV sur la ville, que la pacification sera définitive. | Durant la fin du XVIe siècle, Angers, comme les villes du Mans, de Tours et de Saumur, est prise par les Protestants (1562). La répression est sévère et les catholiques prennent les armes. Le château d'Angers sera pris et repris successivement par chacun des deux camps, et échappera de peu à la destruction. Ce n'est qu'en 1598, lors d'un séjour d'Henri IV sur la ville, que la pacification sera définitive. | ||
Malgré ses réalisations architecturales de l'époque (Hôtel Pincé, Logis Barrault, Maison d'Adam), l'Anjou entre alors dans une période de récession démographique et économique, suite aux famines, à la perte d'autonomie municipale et à la pression fiscale monarchique. <br /> | Malgré ses réalisations architecturales de l'époque (Hôtel Pincé, Logis Barrault, Maison d'Adam), l'Anjou entre alors dans une période de récession démographique et économique, suite aux famines, à la perte d'autonomie municipale et à la pression fiscale monarchique.<br /> | ||
C'est à cette époque que les hollandais développent le commerce des [[Vins du Layon|vins du Layon]] et que croît l'industrie choletaise du textile. | C'est à cette époque que les hollandais développent le commerce des [[Vins du Layon|vins du Layon]] et que croît l'industrie choletaise du textile. | ||
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Le premier train arrive en Maine-et-Loire en 1849, avec l'ouverture de la ligne de Tours à Angers, prolongée jusqu'à Nantes en 1851. Malgré un maillage important, l'ensemble des lignes laissaient à l'écart nombre de territoires ruraux du département. Sous l'impulsion du conseil général, un réseau complémentaire est constitué et confié à la Compagnie des Chemins de fer d'Intérêt Local de l'Anjou (CFA), ''Le Petit Anjou'' ; réseau qui perdurera jusque dans les années 50. | Le premier train arrive en Maine-et-Loire en 1849, avec l'ouverture de la ligne de Tours à Angers, prolongée jusqu'à Nantes en 1851. Malgré un maillage important, l'ensemble des lignes laissaient à l'écart nombre de territoires ruraux du département. Sous l'impulsion du conseil général, un réseau complémentaire est constitué et confié à la Compagnie des Chemins de fer d'Intérêt Local de l'Anjou (CFA), ''Le Petit Anjou'' ; réseau qui perdurera jusque dans les années 50. | ||
Les manufactures et industries prennent leurs essors (Corderie du mail, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent, donnant à la région son renom en horticulture, qu'elle garde encore aujourd'hui. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières]], de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930. <br /> | Les manufactures et industries prennent leurs essors (Corderie du mail, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent, donnant à la région son renom en horticulture, qu'elle garde encore aujourd'hui. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières]], de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930.<br /> | ||
A cholet, filatures, tissages et blanchisseries marquent le paysage de la ville. A la fin du XIXe siècle, la mécanisation des tissages conduit le pays choletais à une reconversion dans le secteur de la chaussure. | A cholet, filatures, tissages et blanchisseries marquent le paysage de la ville. A la fin du XIXe siècle, la mécanisation des tissages conduit le pays choletais à une reconversion dans le secteur de la chaussure. | ||